#Médicaments #Prise en charge

De nouvelles indications remboursées et agréées au collectivités pour plusieurs médicaments

En février 2021, plusieurs spécialités ont bénéficié d'une extension de prise en charge (remboursement et agrément aux collectivités) : 
  • en allergologie : extension du remboursement et de l'agrément aux collectivités pour ACARIZAX 12 SQ-HDM lyophilisat oral (extrait allergénique standardisé d'acariens Dermatophagoïdes pteronyssinus et Dermatophagoïdes farinae) dans le traitement de la "rhinite allergique" chez l'adolescent de 12 à 17 ans ;
  • en diabétologie : extension du remboursement et de l'agrément aux collectivités pour FIASP 100 U/mL solution injectable (insuline asparte) en flacon, en cartouche Penfill et en stylo prérempli Flextouch, dans la population pédiatrique, chez l'enfant à partir de 1 an (conformément à l'AMM) ;
  • en oncologie, pour LYNPARZA 100 mg et 150 mg comprimé pelliculé (olaparib) : extension du remboursement et de l'agrément aux collectivités  dans une indication relative au cancer de l'ovaire avancé (traitement d'entretien) et dans l'indication relative au cancer du sein (EDIT du 11 mars 2021 : modification du libellé des indications bénéficiant d'une extension de prise en charge - Journal officiel du 11 mars 2021, textes 33 et 34 /FIN EDIT) ; 
  • en diabétologie : extension du remboursement et de l'agrément aux collectivités de l'insuline glargine TOUJEO 300 unités/mL SOLOSTAR et DOUBLESTAR. Le périmètre de remboursement inclut désormais les enfants (6 ans et plus) et les adolescents ; 
  • en rhumatologie : extension du remboursement et de l'agrément aux collectivités de TALTZ 80 mg solution injectable en stylo et seringue prérempli(e)s (ixékizumab), dans la spondyloarthrite axiale (spondylarthrite ankylosante et spondyloarthrite axiale non radiographique) ;
  • en dermatologie/rhumatologie :
    • extension du remboursement et de l'agrément aux collectivités de STELARA solution injectable SC (ustékinumab) dans le traitement du psoriasis en plaques chez l'enfant de 6 à 11 ans ; 
    • extension du remboursement pour STELARA SC et de l'agrément aux collectivités pour STELARA SC et STELARA IV dans le traitement de la rectocolite hémorragique, chez l'adulte. 

Cinq spécialités exclusivement hospitalières bénéficient par ailleurs d'une extension d'agrément aux collectivités et de prise en charge en rétrocession : 

 
David Paitraud 02 mars 2021 Image d'une montre22 minutes icon Ajouter un commentaire
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Pour permettre le remboursement du médicament, la prescription doit être faite dans le cadre des indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge (illustration).

Pour permettre le remboursement du médicament, la prescription doit être faite dans le cadre des indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge (illustration).


Plusieurs arrêtés publiés au Journal officiel fin janvier et début février ont élargi le périmètre de prise en charge des spécialités suivantes :

Allergologie : ACARIZAX désormais remboursable chez l'adolescent, dans le traitement de la rhinite
En allergologie, la prise en charge (remboursement et agrément aux collectivités) du médicament 
d'immunothérapie allergénique ACARIZAX 12 SQ-HDM lyophilisat oral (extrait allergénique standardisé d'acariens Dermatophagoïdes pteronyssinus et Dermatophagoïdes farinae) est étendue à son indication dans la rhinite allergique chez l'adolescent de 12 à 17 ans (cf. Encadré 1).
 
Encadré 1 - Indication thérapeutique d'ACARIZAX
Chez les adolescents (âgés de 12 à 17 ans) qui, sur la base d'un diagnostic réunissant une histoire clinique évocatrice et la positivité d'un test de sensibilisation aux acariens de la poussière de maison (prick test cutané et/ou présence d'IgE spécifiques), présentent une rhinite allergique aux acariens persistante modérée à sévère insuffisamment contrôlée par les traitements symptomatiques.
 
Chez les adultes (âgés de 18 à 65 ans) qui, sur la base d'un diagnostic réunissant une histoire clinique évocatrice et la positivité d'un test de sensibilisation aux acariens de la poussière de maison (prick test cutané et/ou présence d'IgE spécifiques), présentent :
  • une rhinite allergique aux acariens persistante modérée à sévère insuffisamment contrôlée par les traitements symptomatiques (cfVIDAL Reco "Rhinite allergique") ;
et/ou
  • un asthme allergique aux acariens insuffisamment contrôlé par les corticostéroïdes inhalés et associé à une rhinite allergique légère à sévère aux acariens. L'asthme du patient doit être soigneusement évalué avant l'instauration du traitement (cfVIDAL Reco "Asthme de l'adulte").

Cette nouvelle indication octroyée en 2017 a fait l'objet d'un examen en vue d'un remboursement fin 2018, à l'issue duquel la Commission de la Transparence (CT) a attribué un service médical rendu (SMR) faible à ACARIZAX (comme dans les indications chez l'adulte) [avis du 9 janvier 2019].

La CT s'est appuyée sur les résultats de 2 études cliniques évaluant ACARIZAX versus placebo chez l'adolescent (12 à 17 ans), mais a considéré que la démonstration d'efficacité était insuffisante en raison de : 
  • la faible qualité de démonstration de la supériorité d'ACARIZAX versus placebo, 
  • la faible quantité d'effet en termes d'amélioration de la symptomatologie et  réduction de la consommation de traitements symptomatiques, 
  • l'absence de démonstration d'un impact sur la qualité de vie.

ACARIZAX en pratique, chez l'adolescent
Dans cette indication "rhinite allergique" chez l'adolescent, la posologie recommandée est de 1 lyophilisat oral par jour (comme chez l'adulte). 


Pour rappel, le taux de remboursement est de 15 %. Son prix public s'élève à 73,96 euros (30 lyophilisats).
 
FIASP (insuline asparte) : extension de prise en charge en pédiatrie
L'insuline rapide FIASP 100 U/mL solution injectable (insuline asparte) est désormais remboursable et agréée aux collectivités dans le traitement du diabète des adolescents et des enfants à partir de 1 an (cf. VIDAL Recos "Diabète de type 1" et "Diabète de type 2 : prise en charge initiale") [cf. Encadré 2].

 
Encadré 2 - Indication thérapeutique de FIASP
  • Traitement du diabète de l'adulte, des adolescents et des enfants âgés de 1 an et plus.

Pour rappel, FIASP est une insuline prandiale à administrer par voie sous-cutanée dans les 2 minutes qui précèdent le début du repas, et éventuellement jusqu'à 20 minutes après le début du repas.

Cette extension d'indication a été obtenue en juin 2019 et concerne l'ensemble des spécialités de la gamme FIASP disponibles :
 
Évaluation médico-économique de FIASP en pédiatrie
L'extension de prise en charge de FIASP en pédiatrie a fait l'objet d'un avis de la CT le 8 juillet 2020, dans lequel un SMR important lui a été attribué dans cette population. 

Pour cette évaluation médico-économique, la CT s'est appuyée sur les résultats d'une étude clinique de phase IIIb de non-infériorité versus NOVORAPID (insuline asparte), incluant des enfants de 1 an et plus, diabétiques de type 1.
Le critère de jugement principal était la variation d'HbA1C, en administration prandiale et post-prandiale. 
Dans ces deux situations d'utilisation, la non-infériorité de FIASP (insuline asparte) par rapport à NOVORAPID a été démontrée :
  • en administration prandiale, avec une différence de -0,17%, IC 95% [-0,3 ; -0,03] ;
  • en administration post-prandiale, avec une différence de 0,13%, IC 95% [-0,01 ; 0,26].

FIASP en pédiatrie : place dans la stratégie thérapeutique
Dans le traitement du diabète de type 1 chez l'adolescent et l'enfant à partir de 1 an, la CT considère que FIASP (insuline asparte) est un traitement de 1re intention dans le cadre d'un schéma basal-bolus.

En tant qu'insuline d'action rapide, la place de FIASP (insuline asparte) dans la stratégie thérapeutique du diabète de type 2 chez l'adolescent et l'enfant à partir de 1 an est la suivante :
  • après échec de la modification des habitudes de vie, un traitement médicamenteux par metformine (AMM chez l'enfant à partir de l'âge de 10 ans et l'adolescent) et parfois l'insuline peut être instauré ;
  • dans certains cas, il peut être nécessaire d'instaurer temporairement l'insuline en début de traitement en cas de symptômes d'hyperglycémie grave au moment du diagnostic.

LYNPARZA 100 et 150 mg comprimé pelliculé (olaparib) : 2 nouvelles indications prises en charge (EDIT du 11 mars 2021)
L'antinéoplasique LYNPARZA comprimé pelliculé (olaparib) voit son périmètre de prise en charge s'élargir. Le remboursement (100 %) et l'agrément aux collectivités sont étendus : 
  • au traitement d'entretien des patientes atteintes d'un cancer avancé de l'ovaire avec une mutation BRCA et qui ont répondu à une première ligne de chimiothérapie ;
  • au traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique HER2 négatif et avec une mutation germinale des gènes BRCA1/2 (cf. VIDAL Reco "Cancer du sein").

EDIT du 11 mars 2021 : L'extension de prise en charge s'applique aux indications suivantes, en remplacement des indications citées ci-dessus (Journal officiel du 11mars 2021 - texte 33 et texte 34) : 
  • En monothérapie dans le traitement d'entretien des patientes adultes atteintes d'un cancer épithélial avancé (stades FIGO III et IV) de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif avec mutation des gènes BRCA1/2 (germinale et/ou somatique) et qui sont en réponse partielle ou complète à une première ligne de chimiothérapie à base de platine.
  • En monothérapie pour le traitement des patients adultes atteints d'un cancer du sein localement avancé ou métastatique HER2-négatif et présentant une mutation germinale des gènes BRCA1/2. Les patients doivent avoir été précédemment traités avec une anthracycline et un taxane au stade (néo) adjuvant ou métastatique sauf si les patients n'étaient pas éligibles à ces traitements (voir rubrique 5.1). Les patients atteints d'un cancer du sein récepteurs hormonaux (RH)-positifs doivent également avoir présenté une progression pendant ou après une hormonothérapie antérieure ou être considérés comme non éligibles à l'hormonothérapie. 
/FIN EDIT.

Cette extension de prise en charge s'applique aux 2 dosages de LYNPARZA en comprimé pelliculé (cf. Encadré 3) :
La spécialité LYNPARZA 50 mg gélule n'est pas concernée. Pour rappel, cette spécialité fait l'objet d'un arrêt de commercialisation programmé au 31 mars 2021 (cf. notre article du 13 octobre 2020).

Encadré 3 - Indications thérapeutiques de LYNPARZA comprimé pelliculé
Cancer de l'ovaire :
  • en monothérapie pour le :
    • traitement d'entretien des patientes adultes atteintes d'un cancer épithélial avancé (stades FIGO III et IV) de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif avec mutation des gènes BRCA1/2 (germinale et/ou somatique) et qui sont en réponse partielle ou complète à une première ligne de chimiothérapie à base de platine.
    • traitement d'entretien des patientes adultes atteintes d'un cancer épithélial de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif, récidivant et sensible au platine et qui sont en réponse (complète ou partielle) à une chimiothérapie à base de platine.
  • en association au bévacizumab pour le traitement d'entretien des patientes adultes atteintes d'un cancer épithélial avancé (stades FIGO III et IV) de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif et qui sont en réponse partielle ou complète à une première ligne de traitement associant une chimiothérapie à base de platine au bévacizumab et dont le cancer est associé à un statut positif de la déficience en recombinaison homologue (HRD), défini par une mutation des gènes BRCA1/2 et/ou une instabilité génomique.
Cancer du sein : en monothérapie pour le traitement des patients adultes atteints d'un cancer du sein localement avancé ou métastatique HER2-négatif et présentant une mutation germinale des gènes BRCA1/2. Les patients doivent avoir été précédemment traités avec une anthracycline et un taxane au stade (néo)adjuvant ou métastatique sauf si les patients n'étaient pas éligibles à ces traitements. Les patients atteints d'un cancer du sein récepteurs hormonaux (RH)-positifs doivent également avoir présenté une progression pendant ou après une hormonothérapie antérieure ou être considérés comme non éligibles à l'hormonothérapie.

Adénocarcinome du pancréas : en monothérapie pour le traitement d'entretien des patients adultes atteints d'un adénocarcinome du pancréas métastatique avec mutation germinale des gènes BRCA1/2 et dont la maladie n'a pas présenté de progression après au moins 16 semaines d'une chimiothérapie de première ligne à base de platine.

Cancer de la prostate : en monothérapie pour le traitement des patients adultes atteints d'un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration, avec mutation des gènes BRCA1/2 (germinale et/ou somatique) et qui ont progressé après un traitement antérieur incluant une hormonothérapie de nouvelle génération.

Traitement d'entretien du cancer avancé de l'ovaire
L'utilisation de l'olaparib dans le traitement d'entretien du cancer avancé de l'ovaire (cf. Encadré 4) avec mutation BRCA a fait l'objet d'un avis de la CT validé le 11 décembre 2019, selon lequel : 
  • le SMR est important ;
  • l'amélioration du SMR est mineure (ASMR IV).

La CT s'est appuyée sur les données de l'étude de phase III SOLO-1 (NEJM 2018 ; 379 (26) : 2495-2505de supériorité, dont l'objectif est d'évaluer l'efficacité d'un traitement d'entretien par olaparib en monothérapie comparativement au placebo en termes de survie sans progression (SSP) chez des patientes adultes atteintes d'un cancer nouvellement diagnostiqué épithélial de haut grade de l'ovaire avec une mutation des gènes BRCA1/2 ayant répondu (réponse complète ou réponse partielle) à une chimiothérapie à base de platine en 1re ligne.

Cette étude a permis de démontrer la supériorité de l'olaparib en termes de survie sans progression évaluée par l'investigateur par rapport au placebo (médiane non atteinte dans le groupe olaparib vs 13,8 mois dans le groupe placebo ; HR = 0,30 ; IC95 % [0,23 ; 0,41] ; p < 0,0001), sans supériorité démontrée sur la survie globale lors de l'analyse intermédiaire prévue au protocole.

Encadré 4 - Périmètre de prise en charge de l'olaparib comprimé pelliculé dans le cancer de l'ovaire
Indications "cancer de l'ovaire" remboursables :
  • en monothérapie pour le traitement d'entretien des patientes adultes atteintes d'un cancer épithélial séreux de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif, récidivant et sensible au platine avec une mutation du gène BRCA1/2 (germinale et/ou somatique) et qui sont en réponse (réponse complète ou réponse partielle) à une chimiothérapie à base de platine ;
  • traitement d'entretien des patientes adultes atteintes d'un cancer épithélial avancé (stades FIGO III et IV) de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif avec mutation des gènes BRCA1/2 (germinale et/ou somatique) et qui sont en réponse partielle ou complète à une première ligne de chimiothérapie à base de platine.
Indication "cancer de l'ovaire" non remboursable (prise en charge en relais de l'ATU de cohorte à partir du 1er février 2021 :
  • en association au bévacizumab pour le traitement d'entretien des patientes adultes atteintes d'un cancer épithélial avancé (stades FIGO III et IV) de haut grade de l'ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif et qui sont en réponse partielle ou complète à une première ligne de traitement associant une chimiothérapie à base de platine au bévacizumab et dont le cancer est associé à un statut positif de la déficience en recombinaison homologue (HRD) défini par une mutation des gènes BRCA1/2 et/ou une instabilité génomique.

Olaparib et cancer du sein
L'indication de l'olaparib comprimé pelliculé dans le cancer du sein localement avancé ou métastatique HER2 négatif et avec une mutation germinale des gènes BRCA1/2 a été examinée par la CT qui a rendu un avis le 11 décembre 2019

Dans cette indication, le SMR est important. 
Pour évaluer le SMR, la CT a examiné les données de l'étude de phase III OlympiAD (N Engl J Med 2017; 377:523-533)
 ayant comparé l'olaparib à une chimiothérapie au choix de l'investigateur (parmi la capécitabine, la vinorelbine ou l'éribuline) chez des patients ayant un cancer du sein HER2- avec mutation germinale des gènes BRCA1/2.
Les résultats de cette étude ont démontré un gain en termes de médiane de survie sans progression (critère de jugement principal) avec l'olaparib versus une monochimiothérapie au choix de l'investigateur, mais de pertinence clinique modeste de 2,9 mois (7,03 versus 4,17 mois ; HR = 0,58 ; IC95 % [0,43 ; 0,80] ; p = 0,0009).

TOUJEO : désormais remboursable et agréé aux collectivités dans la population pédiatrique
Le périmètre de remboursement (65 %) et d'agrément aux collectivités de la spécialité d'insuline basale TOUJEO (insuline glargine) s'élargit pour inclure les enfants à partir de 6 ans et les adolescents, conformément à l'indication de l'AMM (cf. Encadré 5) :

Encadré 5 - Indication thérapeutique de TOUJEO
Traitement du diabète sucré de l'adulte, de l'adolescent et de l'enfant à partir de 6 ans (cf. VIDAL Recos "Diabète de type 1" et "Diabète de type 2 : prise en charge initiale").

L'indication de TOUJEO en pédiatrie a été octroyée en novembre 2019.
Dans la population pédiatrique, TOUJEO peut être utilisé selon les mêmes modalités que pour les patients adultes. 

Dans son avis du 10 juin 2020, la CT a attribué un SMR important à TOUJEO pour son utilisation en pédiatrie, sur la base des données de non-infériorité versus une autre insuline glargine, LANTUS.

TALTZ 
(ixékizumab) : extension de prise en charge dans la spondyloarthrite axiale
La prise en charge (remboursement et agrément aux collectivités) de l'anticorps monoclonal TALTZ 80 mg solution injectable (ixékizumab) est étendue au traitement de la spondyloarthrite axiale (SpAax) :
  • spondylarthrite ankylosante (SA, Spondyloarthrite axiale radiographique) : traitement de la spondylarthrite ankylosante active chez les patients adultes, en cas de réponse inadéquate à un traitement conventionnel ;
  • spondyloarthrite axiale non radiographique (SpAax-nr) : traitement de la spondyloarthrite axiale non radiographique active chez les patients adultes, avec des signes objectifs d'inflammation, se traduisant par un taux élevé de protéine C réactive (CRP) et/ou de signes visibles à l'imagerie par résonance magnétique (IRM), en cas de réponse inadéquate aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

Cette extension de prise en charge s'applique aux 2 spécialités TALTZ : 
Jusqu'à présent, TALTZ était uniquement remboursable dans le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère (cf. Encadré 6).
 
Encadré 6 - Indications thérapeutiques de TALTZ
Dermatologie
  • Psoriasis en plaques : traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère chez l'adulte qui nécessite un traitement systémique (cfVIDAL Reco "Psoriasis en plaques de l'adulte").
  • Psoriasis en plaques de l'enfant et de l'adolescent : traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère chez l'enfant à partir de 6 ans et ayant un poids corporel d'au moins 25 kg et l'adolescent qui nécessitent un traitement systémique.
En rhumatologie :
  • Rhumatisme psoriasique : seul ou en association avec le méthotrexate, dans le traitement du rhumatisme psoriasique actif chez les patients adultes qui ont présenté une réponse inadéquate, ou une intolérance, à un ou plusieurs traitements de fond (DMARDs).
  • Spondyloarthrite axiale :
    • Spondylarthrite ankylosante (spondyloarthrite axiale radiographique)  active chez les patients adultes, en cas de réponse inadéquate à un traitement conventionnel (cfVIDAL Reco "Spondylarthrite ankylosante").
    • Spondyloarthrite axiale non radiographique active chez les patients adultes, avec des signes objectifs d'inflammation, se traduisant par un taux élevé de protéine C réactive (CRP) et/ou de signes visibles à l'imagerie par résonance magnétique (IRM), en cas de réponse inadéquate aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

Pour rappel, TALTZ est remboursable à 65 % selon la procédure des médicaments d'exception. TALTZ est soumis à prescription initiale hospitalière annuelle (prescription initiale et renouvellement réservés aux spécialistes en dermatologie)

TALTZ et spondylarthrite axiale : SMR important
L'extension d'indication de TALTZ dans la spondyloarthrite axiale a été examinée par la CT et a fait l'objet d'un avis le 16 septembre 2020, selon lequel le SMR est jugé : 
  • important dans le traitement des patients adultes atteints de spondylarthrite ankylosante active ayant répondu de façon inadéquate aux AINS ;
  • modéré dans le traitement des patients adultes atteints de spondyloarthrite axiale non radiographique active avec des signes objectifs d'inflammation et ayant répondu de façon inadéquate aux AINS.

Pour cette évaluation médico-économique, la CT s'est appuyée sur les études études de phase III suivantes, comparant l'ixékizumab au placebo :  
Ces études sont en faveur d'un bénéfice clinique démontré de TALTZ versus placebo en termes de taux de répondeurs ASAS40 (critère de jugement principal = Assessment in Spondyloarthritis International Society) et sur l'ensemble des critères de jugement secondaires hiérarchisés, notamment de qualité de vie. Cependant, la CT relève l'ampleur modeste de ce bénéfice chez les patients atteints de spondyloarthrite axiale non radiographique et l'absence de comparaison aux anti-TNF dans les deux indications.
 
STELARA (ustékinumab) : double extension de prise en charge, dans le psoriasis en plaques en pédiatrie et dans la rectocolite hémorragique chez l'adulte
Le périmètre de prise en charge (remboursement et agrément aux collectivités) de l'anticorps monoclonal STELARA (ustékinumab) s'élargit et inclut désormais : 
  • le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère de l'enfant âgé de 6 à 11 ans, défini par :
    • un échec (réponse insuffisante, contre-indication ou intolérance) à au moins deux traitements parmi les traitements systémiques non biologiques et la photothérapie,
    • et une forme étendue et/ou un retentissement psychosocial important.
  • le traitement de la rectocolite hémorragique (cf. VIDAL Reco "Rectocolite hémorragique") active modérée à sévère chez les patients adultes en cas d'échec (réponse insuffisante, perte de réponse, intolérance ou contre-indication) des traitements conventionnels (amino-5 salicylés, corticoïdes et immunosuppresseurs) et d'au moins un médicament biologique parmi les anti-TNF alpha et le védolizumab

Cette extension de prise en charge s'applique à toutes les spécialités de la gamme STELARA commercialisées en ville : 
  • STELARA 45 mg solution injectable en flacon,
  • STELARA 45 mg solution injectable en seringue préremplie,
  • STELARA 90 mg solution injectable en seringue préremplie.
Pour rappel, STELARA est remboursable à 65 % selon la procédure des médicaments d'exception. 

La spécialité hospitalière STELARA 130 mg solution à diluer pour perfusion bénéficie uniquement d'une extension d'agrément aux collectivités dans le cadre du traitement de la rectocolite hémorragique. 

Extension de remboursement en pédiatrie, dans le psoriasis
L'ustékinumab (STELARA) a obtenu une extension d'indication dans le traitement du psoriasis en plaques chez l'enfant de 6 à 11 ans en janvier 2020.
Jusqu'à présent, le remboursement dans cette indication était autorisé pour les patients adolescents à partir de 12 ans. 

L'extension de prise en charge au sein de la population 6-11 ans a été examinée par la CT et a fait l'objet d'un avis en septembre 2020


Selon cet avis, le SMR important attribué à STELARA concerne une indication plus encadrée que celle de l'AMM (cf. Encadré 7) :
  • traitement du psoriasis en plaques chronique sévère de l'enfant âgé de 6 à 11 ans, défini par :
    • un échec (réponse insuffisante, contre-indication ou intolérance) à au moins deux traitements parmi les traitements systémiques non biologiques et la photothérapie,
    • et une forme étendue et/ou un retentissement psychosocial important.

Selon la CT, dans la stratégie thérapeutique du psoriasis en plaques chez l'enfant âgé de 6 à 11 ans, STELARA est un traitement systémique de seconde intention.

Dans cette tranche d'âge, la posologie recommandée de STELARA est établie en fonction du poids corporel, avec une administration aux semaines 0 et 4, puis toutes les 12 semaines : 
  • moins de 60 kg : 0,75 mg/kg,
  • entre 60 et 100 kg : 45 mg,
  • plus de 100 kg : 90 mg.

Extension de remboursement dans la rectocolite hémorragique (RCH), chez l'adulte
STELARA a obtenu une indication dans le traitement de la RCH (cf. Encadré 7) en septembre 2019.
 
Encadré 7 - Indications thérapeutiques de STELARA
Psoriasis en plaques (cf. VIDAL Reco "Psoriasis de l'adulte")
  • Traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère chez l'adulte qui n'a pas répondu, ou qui présente une contre-indication, ou qui est intolérant aux autres traitements systémiques dont la ciclosporine, le méthotrexate (MTX) ou la puvathérapie (psoralène et UVA).
  • En pédiatrie :
    • traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère chez l'adolescent âgé de 12 ans et plus, en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance aux autres traitements systémiques ou aux photothérapies.
    • traitement du psoriasis en plaques modéré à sévère chez l'enfant âgé de 6 ans et plus, en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance aux autres traitements systémiques ou aux photothérapies.
Rhumatisme psoriasique (cfVIDAL Reco "Psoriasis de l'adulte")
  • seul ou en association avec le méthotrexate (MTX), dans le traitement du rhumatisme psoriasique actif chez l'adulte lorsque la réponse à un précédent traitement de fond antirhumatismal non-biologique (DMARD) a été inadéquate.
Maladie de Crohn (cf. VIDAL Reco "Maladie de Crohn")
  • traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère chez les patients adultes présentant une réponse insuffisante, une perte de réponse ou une intolérance à un traitement conventionnel ou par anti-TNF?, ou qui présentent une contre-indication médicale à ces traitements.
Rectocolite hémorragique (cf. VIDAL Reco "Rectocolite hémorragique")
  • rectocolite hémorragique active modérée à sévère chez les patients adultes présentant une réponse insuffisante, une perte de réponse ou une intolérance à un traitement conventionnel ou à un agent biologique, ou qui présentent une contre- indication médicale à ces traitements.

Dans son avis du 22 juillet 2020, la CT a attribué un SMR important à STELARA, dans le traitement de 3e ligne de la rectocolite hémorragique active modérée à sévère chez les patients adultes en cas d'échec (réponse insuffisante, perte de réponse, intolérance ou contre-indication) des traitements conventionnels (amino-5 salicylés, corticoïdes et immunosuppresseurs) et d'au moins un médicament biologique parmi les anti-TNF alpha et le védolizumab.

La position de la CT s'appuie sur les résultats d'efficacité issus de deux études de phases de phase III de supériorité versus placebo : 
  • étude UNIFI-I (n = 961), évaluant l'ustékinumab en traitement d'induction par voie intraveineuse (IV) ;
  • étude UNIFI-M (n = 523) évaluant l'ustékinumab en traitement d'entretien par voie sous-cutanée (SC).

Selon les résultats de ces études, la supériorité de l'ustékinumab a été démontrée par rapport au placebo en traitement d'induction (une injection intraveineuse unique d'environ 6 mg/kg en perfusion) sur la rémission clinique à 8 semaines et en traitement d'entretien (90 mg par voie sous-cutanée toutes les 8 ou 12 semaines) sur la rémission clinique à 44 semaines chez des adultes ayant une RCH active modérée à sévère en échec à un traitement conventionnel ou à au moins un médicament biologique (anti-TNF alpha et/ou védolizumab). La supériorité de l'ustékinumab par rapport au placebo a également été démontrée sur la cicatrisation histoendoscopique en traitement d'induction, mais pas en traitement d'entretien.
 
Extension de prise en charge pour des spécialités hospitalières : DEXAMETHASONE MYLAN injectable, ZINFORO, XYLOCARD, MITOMYCINE SUBSTIPHARM, MABTHERA

DEXAMETHASONE MYLAN injectable : prise en charge étendue aux patients COVID-19
La prise en charge dans le cadre de l'agrément aux collectivités de DEXAMETHASONE MYLAN solution injectable 20 mg/5 mL et 4 mg/1 mL est étendue au traitement de l'infection à coronavirus SARS-CoV-2 (COVID-19) :
  • chez les adultes et les adolescents (âgés de 12 ans et pesant plus de 40 kg),
  • qui nécessitent une oxygénothérapie.
Pour cette indication, la CT a attribué un SMR important et une ASMR modérée (avis du 20 janvier 2021).

Les données d'efficacité et de tolérance de la dexaméthasone dans l'indication de la COVID-19 et à la posologie de l'AMM reposent principalement sur les résultats préliminaires de l'étude académique anglaise RECOVERY (N Engl J Med 2021; 384:693-704
) ayant démontré la supériorité de l'ajout de la dexaméthasone (6 mg une fois par jour per os ou IV pendant 10 jours) aux soins standards par rapport aux soins standards seuls sur la réduction de la mortalité toute cause à J28 (critère de jugement principal) chez des patients hospitalisés ayant besoin d'une oxygénothérapie, avec :
  • une quantité d'effet cliniquement pertinente sur la réduction relative du risque de décès de 17 % (HR = 0,83 [0,75 ; 0,93] ; p < 0,001),
  • un impact sur la sortie d'hospitalisation dans les 28 jours (critère de jugement secondaire) : 67,2 % versus 63,5 % (HR = 1,10 [1,03 ; 1,17]) ;

ZINFORO (ceftaroline) : extension de prise en charge en pédiatrie
La prise en charge (agrément aux collectivités) de ZINFORO 600 mg poudre pour solution à diluer pour perfusion (ceftaroline) est étendue au traitement des infections compliquées de la peau et des tissus mous chez les enfants de la naissance à moins de 2 mois.

Dans cette population pédiatrique, ZINFORO a reçu un SMR important et une ASMR mineure (avis du 9 septembre 2020), malgré l'absence de données d'efficacité ainsi que des données de tolérance très limitées chez l'enfant de la naissance à 2 mois


L'efficacité de la ceftaroline chez l'enfant de la naissance à moins de 2 mois a principalement été appréciée sur la base des données d'efficacité et de tolérance avec la ceftaroline chez l'adulte et l'enfant à partir de 2 mois. La CT a également tenu compte de la simplification du traitement au regard de la vancomycine (réduction du nombre d'injections et moins de surveillance)

XYLOCARD INTRAVEINEUX (lidocaïne) : extension de prise en charge en chirurgie abdominale
La prise en charge (agrément aux collectivités) de XYLOCARD 20 mg/mL INTRAVEINEUX solution injectable (chlorhydrate de lidocaïne) est étendue à l'analgésie péri-opératoire en chirurgie abdominale par voie laparoscopique ou ouverte (telle que chirurgie colorectale, prostatectomie, cholécystectomie).

Dans un avis du 6 janvier 2021, la CT a attribué à XYLOCARD INTRAVEINEUX un SMR important dans cette indication sans ASMR (ASMR V). 
L'évaluation de l'efficacité de la spécialité XYLOCARD 20 mg/mL INTRAVEINEUX, solution injectable (chlorhydrate de lidocaïne) dans l'analgésie périopératoire en chirurgie abdominale a essentiellement reposé sur les données de 4 méta-analyses d'essais cliniques randomisés (ECR) issues d'une revue de la littérature. Ces données ont suggéré une efficacité périopératoire modérée de la lidocaïne intraveineuse par rapport au placebo/absence de traitement sur :
  • les scores de douleur post-opératoire précoces,
  • l'incidence de l'iléus post-opératoire,
  • et la consommation postopératoire d'opioïdes.
La CT considère cependant que la forte hétérogénéité rapportée entre les études limite ces résultats.

MITOMYCINE SUBSTIPHARM : extension de prise en charge en prévention des récidives de cancer de la vessie
La prise en charge (agrément aux collectivités) de MITOMYCINE SUBSTIPHARM 20 mg poudre pour solution injectable/perfusion ou voie intravésicale est étendue à l'administration par voie intravésicale pour la prévention des récidives dans le cancer superficiel de la vessie après une résection transurétrale (cf. VIDAL Reco "Cancer de la vessie").

Dans un avis du 16 décembre 2020, la CT a attribué un SMR important à MITOMYCINE 
SUBSTIPHARM dans cette indication. 

MABTHERA (rituximab) : double extension de prise en charge
Le périmètre de prise en charge
(agrément aux collectivités et rétrocession) de MABTHERA 100 mg et MABTHERA 500 mg solution à diluer pour perfusion (rituximab) compte désormais les indications suivantes : 
  • traitement de première intention, en association aux glucocorticoïdes, pour l'induction de la rémission chez les patients pédiatriques (âgés de > ou = 2 à < 18 ans) atteints de GPA (granulomatose avec polyangéite = maladie de Wegener) et de PAM (polyangéite microscopique), sévères et actives (cf. Encadré 8) ;
  • traitement de première intention en association à la chimiothérapie dans le traitement des patients pédiatriques (âgés de > ou = 6 mois à < 18 ans) non précédemment traités présentant à un stade avancé : un lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB) CD20 positif, un lymphome de Burkitt (LB)/une leucémie de Burkitt (leucémie aiguë à cellules B matures) (LA-B) ou un lymphome Burkitt-like (LB-like) (cf. Encadré 9).
 
Encadré 8 - MABTHERA chez les enfants atteints de GPA et PAM : l'avis de la CT en synthèse
Avis de la CT du 2 décembre 2020
  • SMR important,
  • ASMR mineure.
Le développement clinique de MABTHERA (rituximab) chez les enfants et adolescents entre 2 et 17 ans atteints de granulomatose avec polyangéite (GPA) et la polyangéite microscopique (PAM) sévères et actives en induction de la rémission repose principalement sur l'étude clinique PePRS (WA25615) de phase IIa, non comparative, ouverte, multicentrique, conduite chez 25 patients dont l'objectif principal a été d'évaluer les paramètres pharmacocinétiques (PK) associés au traitement par rituximab et la tolérance, dans une population pédiatrique.
Ces données suggèrent un profil d'efficacité et de tolérance comparable à celui décrit chez l'adulte.
La CT a également tenu compte des données disponibles chez l'adulte démontrant l'efficacité du rituximab pour l'induction de la rémission clinique et de l'absence d'impact du rituximab sur la fertilité des patients en âge de procréer.
 
Encadré 9 - MABTHERA dans le traitement des enfants présentant un lymphome ou une leucémie : synthèse de l'avis de la CT
Avis de la CT du 6 janvier 2021 :
  • SMR important
  • ASMR mineure
La demande d'inscription de MABTHERA dans cette nouvelle extension d'indication pédiatrique repose notamment sur une étude clinique de phase III (Inter-B-NHL Ritux 2010) de supériorité (N Engl J Med 2020; 382 : 2207-2219), visant à évaluer l'efficacité et la tolérance d'un traitement par rituximab associé à une chimiothérapie par rapport à cette même chimiothérapie administrée seule, chez des enfants et adolescents, naïfs de traitement et atteints d'un stade avancé de LNH à cellules B/Leucémie aiguë à cellules B (LA-B).
Les résultats de cette étude qui suggèrent en termes de survie sans événement, lors de l'analyse intermédiaire :
  • un HR = 0,33 (IC90 % [0,16-0,69]) ; p = NS du groupe rituximab en association à la chimiothérapie par rapport au groupe chimiothérapie seule,
  • et un HR = 0,32 (IC90 % [0,17-0,58]) à l'analyse dite "principale",
  • avec un seuil du risque alpha de 10 % en situation bilatérale.
La CT a tenu compte dans son avis des nombreuses limites méthodologiques limitant l'interprétabilité des résultats de cette étude académique multicentrique et d'une toxicité accrue, notamment infectieuse, dans le groupe MABTHERA en association à la chimiothérapie.


Pour aller plus loin
ACARIZAX, FIASP, LYNPARZA, TOUJEO
TALTZ
STELARA
DEXAMETHASONE MYLAN
ZINFORO, XYLOCARD, MITOMYCINE SUBSTIPHARM
MABTHERA

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