Les médicaments des douleurs modérées à sévères
Mis à jour : Vendredi 11 Décembre 2020SOMMAIRE Patient
- Douleur chez l’adulte
- J'ai mal ou je souffre ?
- Chez la femme
- Douleur chez l’enfant
- Chez les personnes âgées
- Causes
- Que faire ?
- Evaluation de la douleur
- Les médicaments
- Antalgiques de niveau 1
- Antalgiques de niveau 2
- Antalgiques de niveau 3
- Anesthésiques locaux
- Les techniques physiques
- La relaxation
- Sources et références
VIDAL Recos associées
Les antalgiques de niveau II sont la codéine, la dihydrocodéine et le tramadol. Ils sont destinés aux douleurs d'intensité moyenne ou aux douleurs non soulagées par les antalgiques de niveau 1. Ils sont souvent associées au paracétamol.
La codéine et la dihydrocodéine
La codéine et la dihydrocodéine sont des dérivés de l’opium qui sont transformés en morphine par le foie. Depuis le 17 Juillet 2017, une prescription médicale est nécessaire pour l’achat d’un médicament contenant de la codéine quelle que soit la dose. Auparavant, lorsque les comprimés contenaient 20 mg ou moins de codéine, ils pouvaient être achetés sans ordonnance. L’automédication avec ces médicaments n’est désormais plus possible. Cette décision fait suite à l’augmentation des signalements de détournement de ces médicaments par des adolescents pour un usage récréatif (voir Actualités : Codéine, dextrométorphane, éthylmorphine et noscapine : prescription médicale obligatoire, liste des produits concernés, juillet 2017). La codéine est associée au paracétamol dans de nombreuses spécialités. Ces associations doivent être utilisées avec prudence, car le paracétamol est présent dans de nombreux médicaments et il est toxique pour le foie en cas de surdosage. La codéine et la dihydrocodéine peuvent favoriser une constipation et il est souvent nécessaire de leur adjoindre un laxatif. L’effet de la codéine dure environ cinq heures, celui de la dihydrocodéine dure douze heures. Attention : une prise prolongée de fortes doses de codéine peut provoquer une dépendance physique. La posologie est de 30 à 120 mg de codéine par jour chez l’adulte.
- CLARADOL CODÉINE
- CODOLIPRANE 400 mg/20 mg
- CODOLIPRANE 500 mg/30 mg
- DAFALGAN CODÉINE
- KLIPAL CODÉINE 300 mg/25 mg
- KLIPAL CODÉINE 600 mg/50 mg
- LINDILANE
- PARACÉTAMOL CODÉINE ARROW 500 mg/30 mg
- PARACÉTAMOL CODÉINE BIOGARAN
- PARACÉTAMOL CODÉINE CRISTERS
- PARACÉTAMOL/CODÉINE EG
- PARACÉTAMOL CODÉINE MYLAN
- PARACÉTAMOL/CODÉINE SANDOZ
- PARACÉTAMOL/CODÉINE TEVA
- Médicament référent
- Médicament générique
Le tramadol
Le tramadol n’est pas un dérivé de la morphine mais une molécule originale qui agit sur les récepteurs du cerveau sensibles à la morphine, ainsi que sur les récepteurs d’autres messagers chimiques du cerveau (sérotonine et noradrénaline). Il est parfois associé au paracétamol. Il ne doit pas être utilisé chez les personnes qui souffrent d’épilepsie (sauf si elle est contrôlée par un traitement) en raison d’un risque de convulsions associé au médicament. Les effets indésirables les plus fréquents du tramadol, observés chez plus de 10 % des personnes, sont les nausées et les sensations vertigineuses. Les autres principaux effets indésirables sont la constipation, la somnolence (qui peut être importante en en cas d’association avec des médicaments sédatifs), des troubles psychiques (confusion des idées ou hallucinations, principalement chez les personnes âgées) et un risque d’abus et de dépendance. L’arrêt du traitement doit être progressif pour éviter un syndrome de sevrage. Le tramadol exposerait également à un risque d’hypoglycémie chez les patients diabétiques (voir Actualités : Découverte d'un possible risque d'hypoglycémies sous tramadol, en particulier en début de traitement, vidal.fr, 01/2015).
- BIODALGIC
- CONTRAMAL
- CONTRAMAL LP
- MONOALGIC
- MONOCRIXO
- OROZAMUDOL
- TAKADOL
- TOPALGIC
- TOPALGIC LP
- TRAMADOL ARROW
- TRAMADOL ARROW LP
- TRAMADOL BGR
- TRAMADOL BIOGARAN
- TRAMADOL CRISTERS LP
- TRAMADOL EG
- TRAMADOL EG LP
- TRAMADOL EVOLUGEN
- TRAMADOL KRKA
- TRAMADOL MYLAN
- TRAMADOL MYLAN PHARMA
- TRAMADOL SANDOZ
- TRAMADOL SANDOZ LP
- TRAMADOL TEVA
- TRAMADOL TEVA LP
- TRAMADOL ZENTIVA LP
- TRAMADOL ZYDUS
- TRAMADOL ZYDUS LP
- ZAMUDOL LP
- ZUMALGIC 100 mg
- ZUMALGIC 50 mg
- IXPRIM
- TRAMADOL/PARACÉTAMOL ARROW
- TRAMADOL/PARACÉTAMOL ARROW GÉNÉRIQUES
- TRAMADOL/PARACÉTAMOL ARROW LAB
- TRAMADOL/PARACÉTAMOL BGR
- TRAMADOL/PARACÉTAMOL CRISTERS
- TRAMADOL/PARACÉTAMOL EG LABO
- TRAMADOL/PARACÉTAMOL EVOLUGEN
- TRAMADOL/PARACÉTAMOL EVOLUGEN PHARMA
- TRAMADOL/PARACÉTAMOL GERDA
- TRAMADOL/PARACÉTAMOL KRKA
- TRAMADOL/PARACÉTAMOL MYLAN GÉNÉRIQUES
- TRAMADOL/PARACÉTAMOL RANBAXY
- TRAMADOL/PARACÉTAMOL SANDOZ
- TRAMADOL/PARACÉTAMOL TEVA
- TRAMADOL/PARACÉTAMOL ZENTIVA
- TRAMADOL/PARACÉTAMOL ZYDUS
- ZALDIAR
- Médicament référent
- Médicament générique
La fin du destropropoxyphène |
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Suite à des intoxications accidentelles ou volontaires, le dextropropoxyphène (DI-ANTALVIC) a été retiré du marché en 2005 en Suisse, en Grande-Bretagne et en Suède où il était prescrit à des doses plus élevées qu’en France. Fin juin 2009, l'Agence européenne du médicament a recommandé aux Etats membres de l'Union européenne de retirer du marché les médicaments contenant cette substance. En France, ce retrait est effectif depuis le 1er mars 2011 (Voir Actualité : Di-Antalvic : la fin d'une époque.). |