Alimentation végétarienne et risque de maladies digestives
Le rapport de l’Anses conclut qu’un régime végétarien, un régime lacto-ovovégétarien, ou un régime végétalien, est associé à un risque plus faible de maladie diverticulaire, au global et chez les plus de 60 ans. De plus, il précise qu’un régime végétarien n’est pas associé à un risque augmenté de calculs biliaires (certaines études avaient suggéré cet effet indésirable de l’alimentation végétarienne).
Alimentation végétarienne et risque d’autres maladies
Selon l’Anses, l’alimentation végétarienne, chez une femme enceinte, pourrait être associée à une augmentation du risque de fractures osseuses (pour les végétaliennes) et d’hypospadias (malformation de l’urètre chez le nouveau-né).
Aucune association n’est identifiée entre alimentation végétarienne et risque de perte de densité osseuse, de DMLA (maladie dégénérative de la rétine), d’hypothyroïdie, de démence, de problèmes de santé mentale et de troubles du neurodéveloppement de l’enfant.
Alimentation végétarienne et risque de carences alimentaires
Globalement, une alimentation végétarienne, si elle est soigneusement équilibrée, n’expose pas à des carences alimentaires majeures, d’autant moins chez les ovo- et lacto-végétariens. Équilibrer une alimentation végétalienne s’avère plus complexe. Pour être équilibré, ce régime nécessite de bonnes connaissances nutritionnelles et un investissement en temps et en formation. Mal équilibré, le régime végétalien peut entraîner des retards de croissance chez les enfants, des anémies, des asthénies (état de grande faiblesse physique et mentale) ainsi que des défauts de calcification chez les enfants et les adolescents. Il n’est pas recommandé aux enfants et adolescents, aux femmes enceintes ou qui allaitent, ainsi qu’aux personnes très âgées ou malades.
Dans son rapport de 2025, l’Anses a identifié les nutriments pour lesquels les personnes végétariennes doivent rester vigilantes en termes d’apports réguliers :
- le fer ;
- l’iode ;
- les vitamines B6 et B12 ;
- la vitamine D et le calcium ;
- pour les personnes végétaliennes, la vitamine B2.
Pour les experts de l’Anses, l’alimentation végétarienne n’est pas associée à des signes de carence en cuivre, sélénium ou zinc.
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