Mise à jour : 16 septembre 2019
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Pour les enfants qui veulent un en-cas le matin

L’en-cas de 10 heures à l’école, à base de lait et de produits laitiers, est apparu dans les années cinquante pour pallier les apports insuffisants en calcium. Devant la dérive inquiétante de cette collation qui se transformait souvent par une distribution de gâteaux, de biscuits et de boissons sucrés à des horaires trop proches du déjeuner, la Direction générale de la santé a demandé à l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) de se pencher sur la pertinence de cette pratique. Après l’analyse des données scientifiques actuelles et de situations de terrain, l’Afssa a conclu : « L’en-cas de 10 heures, de par sa composition, son horaire, son caractère systématique et indifférencié, n’est pas justifié et ne constitue pas une réponse adaptée à l’absence de petit-déjeuner ».

Un risque de déséquilibre alimentaire

Cet en-cas favoriserait même un déséquilibre énergétique et une modification des rythmes alimentaires des écoliers. En effet, peu d’enfants ne prennent pas de petit-déjeuner et, de ce fait, cette collation constitue un apport énergétique supplémentaire susceptible de favoriser le surpoids et l’obésité. Même la distribution de lait n’est pas justifiée, car il n’existe pas d’insuffisance en calcium chez les enfants concernés par cette collation.

Privilégier plutôt le petit-déjeuner

L’Afssa propose plutôt de mettre en place la distribution d’un petit-déjeuner complet et équilibré aux enfants qui ne l’auraient pas déjà pris, dès l’arrivée à l’école et avant le début de la classe. Certains établissements ont remplacé l’en-cas par un fruit qui est beaucoup plus souvent consommé que celui donné dans le cadre du déjeuner.

De la même manière, les en-cas glissés par les parents dans le cartable de leur enfant, en prévention d’un coup de pompe dans la matinée, ne sont pas justifiés et favorisent la prise de poids. Les parents doivent de préférence s’assurer que leur enfant prend chaque matin un petit-déjeuner complet avant de partir à l’école.

Depuis la rentrée 2005, tous les distributeurs automatiques de friandises sucrées ou salées et de boissons sucrées ont été retirés des établissements scolaires.

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