Mise à jour : 13 janvier 2023
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Les personnes qui souffrent de maladies chroniques ne sont pas toutes à risque élevé de développer une forme sévère de COVID-19. Mais toutes redoutent de se rendre chez leur médecin traitant par peur de s’infecter dans la salle d’attente… Pourtant, il est indispensable de continuer sa prise en charge.

Comment se faire suivre quand on est atteint d’une maladie chronique ?

Il est important que les patients atteints de maladie chronique, notamment les plus fragiles restent en contact avec leur médecin traitant ou leur spécialiste pour qu’un suivi soit assuré. Pour cela, la téléconsultation, par vidéo ou par téléphone, est à privilégier. Néanmoins, certains soins et examens ne peuvent être réalisés qu'en cabinet de ville, comme pour une échographie de suivi de grossesse ou, en établissement de santé, par exemple pour des soins de dialyse. Désormais, les établissements de santé ont mis en place des protocoles qui permettent de réduire le risque de contamination lors d’une visite chez son médecin.

Que faire lorsque l’on souffre de rhumatisme inflammatoire chronique ?

En l'absence de signes d'infection COVID-19, il est recommandé de poursuivre le traitement de fond (biologique ou non et corticoïdes) du rhumatisme inflammatoire chronique (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite, etc.). L'arrêt du traitement risquerait en effet d'entraîner une rechute de la maladie qui fragiliserait le malade face à l'infection.

En présence de symptômes évocateurs d'une infection COVID-19, tels que fièvre, toux, essoufflement, douleurs musculaires, il faut suspendre le traitement du rhumatisme inflammatoire, sauf les corticoïdes. Le médecin traitant ou le rhumatologue doivent être contactés pour décider de la possibilité de poursuivre ou non ses médicaments.

Que faire lorsque l’on souffre de maladie inflammatoire de l’intestin ?

Dans l'état actuel des connaissances, en l'absence de symptômes évocateurs d'une infection COVID-19, les experts recommandent que les personnes atteintes d'une maladie inflammatoire de l'intestin, maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique, n'interrompent pas leur traitement de fond immunomodulateur (azathioprine, corticoïdes d’action locale, biothérapie) à titre préventif. Cela exposerait en effet à une récidive de la maladie.

En revanche, chez les patients infectés, ils préconisent de suspendre les traitements immunomodulateurs en accord avec son médecin. Chez les patients ayant été en contact avec un malade, ils recommandent de discuter au cas par cas, avec le médecin spécialiste, de l'éventuelle interruption du traitement immunomodulateur.

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