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VIDAL News Officine : l'information au service des équipes officinales

Depuis près de vingt ans, la VIDAL News Officine décortique l'actualité du médicament pour informer les équipes officinales. À l'occasion du 1 000e numéro, David Paitraud, son principal rédacteur, revient sur la genèse de ce rendez-vous et détaille son évolution.

Laurence Houdouin
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Un bihebdomadaire distribué à 35 000 pharmacies d'officine.

Un bihebdomadaire distribué à 35 000 pharmacies d'officine.Studio VIDAL

La VIDAL News Officine est adressée deux fois par semaine à près de 35 000 pharmaciens et préparateurs en pharmacie. Depuis sa création en 2007 – premier numéro le 1er mars 2007 –, cette lettre numérique partage et analyse l'actualité sur le médicament et son environnement, dont les équipes officinales ont besoin pour assurer la dispensation et la prise en charge des patients sur le terrain. David Paitraud, pharmacien et principal rédacteur de la VIDAL News Officine depuis sa création, revient sur l'histoire de cette newsletter.

VIDAL. Comment est née l’idée de faire une newsletter pour les pharmaciens ?

David Paitraud. La VIDAL News Officine est plus qu’une newsletter pour les pharmaciens : elle s’adresse à toute l’équipe officinale. En 2007, sa grande sœur, la VIDAL News, existait depuis cinq ans et nous nous sommes rendu compte que les pharmaciens d’officine représentaient une part non négligeable du lectorat. En parallèle, le métier de pharmacien d’officine commençait à changer, avec une volonté de s'affirmer dans le parcours de soins et dans la démarche de bon usage des produits de santé.

En plus du traditionnel dictionnaire, VIDAL proposait dans son catalogue un ensemble de produits à destination des pharmaciens dont le Tarex, les fiches Inpex ou le Théra. La VIDAL News Officine a logiquement complété cette offre pour transmettre aux équipes officinales l’actualité sur les médicaments et, plus largement, sur les produits de santé disponibles dans les officines françaises, qu’il s’agisse des dispositifs médicaux ou des compléments alimentaires.

Quels étaient les prérequis pour réaliser ce rendez-vous ?

Fidèles à la culture et à la rigueur bibliographique de VIDAL, nous avons cadré chaque rubrique de la newsletter officine (rubriques « médicament », « LPPR » et « autres produits de santé »), ce qui a permis, par la même occasion, de redéfinir la ligne éditoriale de la VIDAL News d'origine. Nous avons établi une charte éditoriale qui nous a guidés et qui nous guide toujours aujourd’hui sur le choix et l'angle de traitement d'une actualité en lien avec un produit de santé.

Une des difficultés à lever concernait les produits de santé non médicamenteux. Sans autorisation de mise sur le marché (AMM), il était nécessaire de nous appuyer sur d’autres sources telles que les avis de la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (Cnedimts) pour les produits inscrits sur la liste des produits et des prestations remboursables (LPPR).

Comment les équipes officinales ont-elles accueilli ce rendez-vous d’actualité ?

C'est effectivement un rendez-vous avec l'actualité sur le médicament et son environnement. J'ai moi-même exercé en officine (j’exerce toujours d’ailleurs) et je savais la nécessité de disposer d'une information fiable, simple, efficace et utilisable dans la pratique quotidienne. D'autre part, il fallait centraliser sur un même canal les informations de plus en plus nombreuses concernant le médicament, émanant de différentes sources officielles telles que l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), de l’Agence européenne des médicaments (EMA), du Journal officiel (JO) ou de la Haute Autorité de santé (HAS). J'étais donc persuadé que les équipes officinales adopteraient rapidement cet outil d’information gratuit : l’augmentation rapide et régulière du nombre d’abonnés a conforté ma conviction.

Quelques mois après le lancement de la Vidal News Officine, une pharmacienne lectrice nous a adressé un message très encourageant dont je me souviens encore. Elle exerçait en milieu rural, et nous disait combien cette newsletter lui était précieuse, parce que ce rendez-vous avec l’actualité lui donnait l’impression d’être moins isolée dans son exercice professionnel.

Est-ce que la façon de traiter une information a changé ?

Le contenu des articles a été enrichi, mais les règles fondamentales sont toujours les mêmes : quelle que soit l'information, elle doit toujours être vérifiée. C'est ce qui fait de VIDAL News Officine une référence dans le domaine de l'actualité du médicament. C'est aussi pourquoi nous préférons reporter la publication d'un article si certains éléments nécessaires à la compréhension ou à l'interprétation d'une information méritent d'être précisés.

Au cours des dernières années, l'actualité en lien avec le médicament s'est densifiée et le rythme s'est accéléré.

Entre les informations de sécurité et de pharmacovigilance ou sur la disponibilité d'un produit, les nouveaux médicaments mis sur le marché, les décisions de l'ANSM modifiant les conditions de prescription et de délivrance ou encore les recommandations de la HAS et les modalités de mise en œuvre des politiques sanitaires décrites dans les DGS-Urgent, il n'y a pas une journée sans actualité qui n'ait un impact sur l'exercice officinal.

Il a fallu faire des choix éditoriaux :

  • Par exemple, la multiplication des situations de tensions d'approvisionnement nous a conduits à regrouper ces informations dans un seul article, mis à jour chaque semaine.
  • Nous avons également adapté notre façon de traiter un sujet, en croisant les sources officielles pour que les professionnels aient une vision à 360° de l'information. Ainsi, pour un article annonçant la commercialisation d'un nouveau médicament, nous nous appuyons sur l'AMM, le JO, les avis de la Commission de la transparence (CT), les recommandations de la HAS et la notice.
  • Faire des choix c'est aussi renoncer. Nous avons choisi de ne pas poursuivre les articles sur les produits de santé, à l'exception de certains produits LPPR. Pour ces produits sans AMM, nous ne disposons pas de sources suffisamment pertinentes pour apporter une information complète.

Et sur la forme, comment a évolué la VIDAL News Officine ?

La VIDAL News Officine d'aujourd'hui n'a rien à voir avec les premiers numéros. Dans sa présentation, tout est différent. Au départ, les articles que nous rédigions n'étaient publiés que dans les newsletters VIDAL. Avec le développement de vidal.fr, nous avons inversé le mode de fabrication des newsletters. Ces lettres sont désormais créées à partir des articles publiés sur vidal.fr, ce qui permet de fluidifier l’accès à l’information, de trouver un article ou de suivre l'évolution d'une actualité.

La recherche des articles se fait soit par produit, soit via les rubriques « Actualités ». Il est également possible pour les lecteurs de commenter ces articles. Depuis quelques années, les lecteurs découvrent chaque semaine des articles de fond, notamment sur des stratégies thérapeutiques.

Nous proposons aussi des nouveaux formats, tels que les podcasts audio ou les dessins humoristiques. Enfin, depuis la pandémie de Covid-19, nous avons adopté un rythme bihebdomadaire pour gagner en réactivité. 

Vous évoquiez les changements en pharmacie d'officine. En quoi ont-ils influencé l'évolution de VIDAL News Officine ?

Le pharmacien d'officine est plus que jamais un interlocuteur de santé accessible et disponible, et les articles de VIDAL News Officine sont écrits pour soutenir cette mission. Dans son rôle de dispensateur, il est celui qui centralise l'ensemble des traitements d'un patient, ceux prescrits par le médecin traitant ou par un spécialiste. De plus en plus, on trouve en officine des médicaments très spécifiques. Le pharmacien a donc besoin de disposer d'une information fiable et lisible, mais également de supports pédagogiques pour assurer la dispensation et le bon usage de ces médicaments. Nos articles constituent un maillon de cette chaîne d'information.

Le pharmacien est aussi devenu un acteur majeur de la prévention, un rôle qui s'est amplifié avec l'autorisation de prescrire et d'injecter les vaccins, ou de réaliser des tests rapides d'orientation diagnostique (TROD). Enfin, il est un interlocuteur de premier recours, capable de prendre en charge des affections bénignes et courantes (dont les cystites et les angines), ou de repérer et d'orienter vers le médecin en cas de signes de gravité

Dans la continuité de notre engagement à accompagner les pharmaciens, nous allons lancer bientôt une nouvelle newsletter mensuelle, qui viendra enrichir - sans remplacer - la Vidal News Officine. De la prévention au rôle du pharmacien dans la recherche clinique, chaque mois, au-delà du médicament, nous explorerons les multiples facettes de la profession.

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