À propos de évérolimus
Mise à jour : 06 mars 2017
évérolimus : Mécanisme d'action

L'évérolimus est un agent antinéoplasique inhibiteur de protéine kinase et un immunosuppresseur sélectif.

En cancérologie, l'évérolimus est inhibiteur sélectif de mTOR (Mammalian Target of Rapamycin-Cible de la rapamycine chez les mammifères). mTOR (également appelé FRAP) est une sérine-thréonine kinase dont l'activité est connue comme étant dérégulée dans de nombreux cas de cancers humains. L'évérolimus se lie à la protéine intracellulaire FKBP-12 formant un complexe qui inhibe l'activité du mTOR complex-1 (mTORC1). L'inhibition du mTORC1 dont la voie de signalisation interfère avec la traduction et la synthèse de protéines par réduction de l'activité de la protéine kinase ribosomale S6 (S6K1) et avec la protéine 4EBP-1 se liant au facteur d'élongation 4 (Eucaryotic Elongation Factor) qui régule les protéines impliquées dans le cycle cellulaire, l'angiogenèse et la glycolyse. Un substrat de mTORC1, S6K1 phosphoryle le domaine fonctionnel du récepteur aux estrogènes, responsable d'une activation du récepteur indépendante du ligand. En présence de l'évérolimus, la phosphorylation stimulée par facteur de croissance de la p70 S6 kinase est inhibée. L'inhibition de la fonction de mTOR explique par conséquent l'arrêt du cycle cellulaire provoqué par l'évérolimus. L'évérolimus réduit les taux du facteur de croissance de l'endothélium vasculaire (VEGF) qui potentialise le processus d'angiogenèse tumoral. L'évérolimus est un inhibiteur puissant de la croissance et de la prolifération des cellules tumorales, des cellules endothéliales, des fibroblastes et des cellules musculaires lisses vasculaires et il a été montré qu'il réduisait la glycolyse des cellules tumorales in vitro et in vivo.

En immunologie, il exerce son effet immunosuppresseur en inhibant la prolifération, et par conséquent l'expansion clonale des cellules T activées par un antigène, médiée par des interleukines spécifiques de la cellule T telles que l'interleukine-2 et l'interleukine-15.

L'effet de l'évérolimus ne se limite pas aux cellules T. Il inhibe, de manière générale, la prolifération stimulée par facteur de croissance des cellules tant hématopoïétiques que non hématopoïétiques, telles que, par exemple, les cellules musculaires lisses vasculaires. La prolifération stimulée par facteur de croissance de ces cellules musculaires lisses vasculaires, déclenchée par une atteinte des cellules endothéliales et conduisant à la formation d'une néo-intima, joue un rôle fondamental dans la pathogenèse du rejet chronique. 

En neurologie : dans la sclérose tubéreuse de Bourneville, les mutations d'inactivation sur le gène TSC1 ou TSC2 entraînent la formation d'hamartomes dans tout le corps. En plus des modifications pathologiques dans le tissu cérébral (telles que les tubérosités corticales) pouvant être à l'origine des crises épileptiques, la voie mTOR est également impliquée dans la pathogenèse de l'épilepsie dans la STB. mTOR régule la synthèse protéique et de multiples fonctions cellulaires en aval qui peuvent influencer l'excitabilité neuronale et l'épileptogenèse. La suractivation de mTOR provoque une dysplasie neuronale, une axonogenèse et une formation de dendrites aberrantes, des courants synaptiques excitateurs augmentés, une myélinisation réduite et une rupture de la structure laminaire corticale entraînant des anomalies dans le développement et la fonction neuronale. Les études précliniques sur des modèles de dérégulation de mTOR dans le cerveau ont démontré que le traitement avec un inhibiteur de mTOR tel que l'évérolimus pouvait prolonger la survie, limiter les crises épileptiques, prévenir le développement de nouvelles crises épileptiques et prévenir les décès prématurés. En résumé, l'évérolimus est hautement actif dans ce modèle neuronal de STB, avec un bénéfice apparemment attribuable aux effets sur l'inhibition de mTORC1. Cependant, le mécanisme d'action exact de la réduction des crises épileptiques associées à la STB n'est pas complètement élucidé.

Fiche DCI Vidal

Les fiches DCI Vidal constituent une base de connaissances pharmacologiques et thérapeutiques, proposée aux professionnels de santé, en complément des documents réglementaires publiés.

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Évérolimus 10 mg comprimé

Dernière modification : 07/11/2024 - Révision : 07/11/2024

ATCRisque sur la grossesse et l'allaitementDopantVigilance
L - ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS
L01 - ANTINEOPLASIQUES
L01E - INHIBITEURS DE PROTEINE KINASE
L01EG - INHIBITEURS DE MTOR (CIBLE MAMMALIENNE DE LA RAPAMYCINE)
L01EG02 - EVEROLIMUS
Grossesse (mois)Allaitement
123456789
RisquesIIII

II Précaution

INDICATIONS ET MODALITÉS D'ADMINISTRATION

EVEROLIMUS 10 mg cp

Indications

Ce médicament est indiqué dans les cas suivants :

  • Angiomyolipome rénal associé à une sclérose tubéreuse de Bourneville
  • Astrocytome sous épendymaire à cellules géantes associé à une sclérose tubéreuse de Bourneville
  • Cancer du rein avancé, traitement de 2e intention (du)
  • Cancer du sein local. avancé avec récept. hormonaux + chez la femme ménopausée, trt de 2e intention
  • Tumeur neuroendocrine digestive non résécable ou métastatique
  • Tumeur neuroendocrine du pancréas non résécable ou métastatique
  • Tumeur neuroendocrine pulmonaire non résécable ou métastatique

Posologie

Unité de prise
comprimé
  • évérolimus : 10 mg
Modalités d'administration
  • Voie orale
  • Administrer avec une quantité suffisante d'eau
  • Administrer chaque jour à la même heure
  • Administrer entier
  • Administrer soit toujours pdt le repas soit toujours en dehors du repas
  • En cas d'oubli : ne pas prendre la dose oubliée puis reprendre le trt comme initialement prévu
  • Posologie à adapter en fonction de la tolérance
  • Se laver les mains avant et après chaque manipulation du médicament
  • Utiliser le dosage le plus adapté à la posologie
Posologie
Patient de 3 an(s) à 18 an(s)
Patient quel que soit le poids
Patient de sexe masculin ou féminin
Astrocytome sous épendymaire à cellules géantes associé à une sclérose tubéreuse de Bourneville
  • Posologie standard
  • 4,5 mg/m² 1 fois par jour
Patient à partir de 18 an(s)
Patient quel que soit le poids
Patient de sexe féminin
Cancer du sein local. avancé avec récept. hormonaux + chez la femme ménopausée, trt de 2e intention
  • Posologie standard
  • En cas de difficulté à déglutir, disperser le comprimé dans de l'eau
  • Traitement à poursuivre jusqu'à la progression de la maladie ou la survenue de toxicité intolérable
  • 10 mg 1 fois par jour
Patient de sexe masculin ou féminin
Angiomyolipome rénal associé à une sclérose tubéreuse de Bourneville - Cancer du rein avancé, traitement de 2e intention (du) - Tumeur neuroendocrine digestive non résécable ou métastatique - Tumeur neuroendocrine du pancréas non résécable ou métastatique - Tumeur neuroendocrine pulmonaire non résécable ou métastatique
  • Posologie standard
  • En cas de difficulté à déglutir, disperser le comprimé dans de l'eau
  • Traitement à poursuivre jusqu'à la progression de la maladie ou la survenue de toxicité intolérable
  • 10 mg 1 fois par jour
Astrocytome sous épendymaire à cellules géantes associé à une sclérose tubéreuse de Bourneville
  • Posologie standard
  • En cas de difficulté à déglutir, disperser le comprimé dans de l'eau
  • Traitement à poursuivre jusqu'à la progression de la maladie ou la survenue de toxicité intolérable
  • 4,5 mg/m² 1 fois par jour
Populations particulières
  • Insuffisance hépatique : Adapter la posologie

Modalités d'administration du traitement

  • Administrer avec une quantité suffisante d'eau
  • Administrer chaque jour à la même heure
  • Administrer entier
  • Administrer soit toujours pdt le repas soit toujours en dehors du repas
  • En cas d'oubli : ne pas prendre la dose oubliée puis reprendre le trt comme initialement prévu
  • En cas de difficulté à déglutir, disperser le comprimé dans de l'eau
  • Posologie à adapter en fonction de la tolérance
  • Traitement à poursuivre jusqu'à la progression de la maladie ou la survenue de toxicité intolérable

INFORMATIONS RELATIVES À LA SÉCURITÉ DU PATIENT

EVEROLIMUS 10 mg cp
Niveau de risque : X Critique III Haut II Modéré I Bas

Contre-indications

X Critique
Niveau de gravité : Contre-indication absolue
  • Hypersensibilité à l'un des composants
  • Hypersensibilité au sirolimus et à ses dérivés

Précautions

II Modéré
Niveau de gravité : Précautions
  • Allaitement
  • Femme susceptible d'être enceinte
  • Grossesse
  • Hémorragie, antécédent (d')
  • Homme en âge de procréer
  • Hyperglycémie
  • Infection
  • Insuffisance hépatique
  • Interchangeabilité
  • Nourrisson de moins de 1 an
  • Période peropératoire
  • Radiothérapie
  • Radiothérapie, antécédent récent (de)
  • Sujet à risque d'infection
  • Sujet à risque d'insuffisance rénale
  • Sujet à risque hémorragique
  • Sujet entre 1 an et 18 ans
  • Traitement concomitant par immunosuppresseur
  • Traitement par corticoïde en cours
  • Tumeur carcinoïde
  • Tumeur neuroendocrine digestive ou pulmonaire
  • Vaccins vivants

Interactions médicamenteuses

X Critique
Niveau de gravité : Contre-indication

Immunosuppresseurs + Millepertuis (voie orale)

Risques et mécanismesDiminution des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, en raison de l'effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (rejet de greffe).
Conduite à tenir

Immunosuppresseurs + Stiripentol

Risques et mécanismesAugmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur (diminution de son métabolisme hépatique).
Conduite à tenir

Immunosuppresseurs + Vaccins vivants atténués

Risques et mécanismesRisque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Conduite à tenirEt pendant les 3 mois suivant l'arrêt du traitement.
III Haut
Niveau de gravité : Association déconseillée

Evérolimus + Ombitasvir associé au paritaprévir

Risques et mécanismesEn association avec le ritonavir : augmentation significative des concentrations de l'immunosuppresseur avec risque de majoration de sa toxicité par la bithérapie.
Conduite à tenirSi l'association s'avère nécessaire, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie.

Evérolimus + Voriconazole

Risques et mécanismesAugmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique par le voriconazole.
Conduite à tenir

Immunosuppresseurs + Apalutamide

Risques et mécanismesRisque de diminution très importante des concentrations des immunosuppresseurs, et perte d?efficacité, par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'apalutamide.
Conduite à tenir

Immunosuppresseurs + Clarithromycine

Immunosuppresseurs + Erythromycine (voie systémique)

Immunosuppresseurs + Itraconazole (voie systémique)

Immunosuppresseurs + Kétoconazole (voie systémique)

Immunosuppresseurs + Posaconazole (voie systémique)

Immunosuppresseurs + Télithromycine

Risques et mécanismesAugmentation très importante des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenirEn cas d'association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie.

Immunosuppresseurs + Dronédarone

Risques et mécanismesAugmentation importante des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenir

Immunosuppresseurs + Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir

Risques et mécanismesAugmentation très importante des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenirEn cas d'association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur et adaptation de sa posologie.

Immunosuppresseurs + Pamplemousse (jus et fruits)

Risques et mécanismesAugmentation de la biodisponibilité de l'immunosuppresseur et par conséquent de ses effets indésirables.
Conduite à tenir

Immunosuppresseurs + Vémurafénib

Risques et mécanismesRisque de diminution des concentrations des immunosuppresseurs, avec pour conséquence un risque d'inefficacité.
Conduite à tenir

Médicaments, bradykinine et angio-oedème + Médicaments, bradykinine et angio-oedème

Risques et mécanismesRisque de majoration de la survenue de cet effet indésirable, pouvant être fatal.
Conduite à tenir

Médicaments administrés par voie orale + Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants

Risques et mécanismesDiminution de l'absorption de certains autres médicaments ingérés simultanément.
Conduite à tenirPrendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, si possible).

Substrats à risque du CYP3A4 + Crizotinib

Risques et mécanismesRisque de majoration de la toxicité de ces molécules par diminution de leur métabolisme et/ou augmentation de leur biodisponibilité par le crizotinib.
Conduite à tenir

Substrats à risque du CYP3A4 + Idélalisib

Risques et mécanismesAugmentation des concentrations plasmatiques du substrat par diminution de son métabolisme hépatique par l'idélalisib.
Conduite à tenir
II Modéré
Niveau de gravité : Précaution d'emploi

Evérolimus + Ciclosporine (voie systémique)

Risques et mécanismesAugmentation des concentrations sanguines de l'évérolimus par la ciclosporine. La néphrotoxicité de la ciclosporine est également augmentée lors de l'association.
Conduite à tenirDosage des concentrations sanguines d'évérolimus, éventuellement adaptation de la posologie et contrôle de la fonction rénale, pendant l'association et après son arrêt.

Evérolimus + Vérapamil (voie systémique)

Risques et mécanismesAugmentation des concentrations sanguines de l'évérolimus par diminution de son métabolisme hépatique par le vérapamil.
Conduite à tenirDosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.

Immunosuppresseurs + Dalfopristine, quinupristine

Risques et mécanismesAugmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenirDosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.

Immunosuppresseurs + Diltiazem (voie systémique)

Risques et mécanismesAugmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par diminution de son métabolisme.
Conduite à tenirDosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.

Immunosuppresseurs + Fluconazole

Risques et mécanismesRisque d'augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme et de la créatininémie.
Conduite à tenirDosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de sa posologie pendant l'association et après son arrêt.

Immunosuppresseurs + Inducteurs enzymatiques

Risques et mécanismesDiminution des concentrations sanguines et de l'efficacité de l'immunosuppresseur, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Conduite à tenirAugmentation de la posologie de l'immunosuppresseur sous contrôle des concentrations sanguines. Réduction de la posologie après l'arrêt de l'inducteur.

Immunosuppresseurs + Létermovir

Risques et mécanismesAugmentation, éventuellement très importante, des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme et de la créatininémie.
Conduite à tenirSurveillance clinique et biologique renforcée.

Immunosuppresseurs + Maribavir

Risques et mécanismesPossible augmentation des concentrations de l'immunosuppresseur.
Conduite à tenirDosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation éventuelle de la posologie pendant l'association et après son arrêt.

Immunosuppresseurs + Nicardipine

Risques et mécanismesAugmentation des concentrations sanguines de l'immunodépresseur, par inhibition de son métabolisme.
Conduite à tenirDosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de sa posologie pendant le traitement et après l'arrêt.

Immunosuppresseurs + Pristinamycine

Risques et mécanismesAugmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
Conduite à tenirDosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de sa posologie pendant l'association et après son arrêt.

Immunosuppresseurs + Ranolazine

Risques et mécanismesAugmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme par la ranolazine.
Conduite à tenirSurveillance clinique et biologique, et adaptation éventuelle de la posologie de l'immunosuppresseur.

Immunosuppresseurs + Télaprévir

Risques et mécanismesAugmentation des concentrations plasmatiques de l'immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique par le télaprévir.
Conduite à tenirDosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de sa posologie pendant l'association et après son arrêt.

Médicaments administrés par voie orale + Colestipol

Médicaments administrés par voie orale + Résines chélatrices

Risques et mécanismesLa prise de résine chélatrice peut diminuer l'absorption intestinale et, potentiellement, l'efficacité d'autres médicaments pris simultanément.
Conduite à tenirD'une façon générale, la prise de la résine doit se faire à distance de celle des autres médicaments, en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
I Bas
Niveau de gravité : A prendre en compte

Immunosuppresseurs + Cytotoxiques

Risques et mécanismesImmunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.
Conduite à tenir

Immunosuppresseurs + Flucytosine

Risques et mécanismesRisque de majoration de la toxicité hématologique.
Conduite à tenir

Immunosuppresseurs + Globulines antilymphocytaires

Risques et mécanismesImmunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.
Conduite à tenir

Médicaments administrés par voie orale + Laxatifs (type macrogol)

Risques et mécanismesAvec les laxatifs, notamment en vue d'explorations endoscopiques : risque de diminution de l'efficacité du médicament administré avec le laxatif.
Conduite à tenirEviter la prise d'autres médicaments pendant et après l'ingestion dans un délai d'au moins 2 h après la prise du laxatif, voire jusqu'à la réalisation de l'examen.

Substrats à risque du CYP3A4 + Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (sauf ritonavir)

Substrats à risque du CYP3A4 + Ritonavir

Risques et mécanismesMajoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avec conséquences souvent sévères.
Conduite à tenir

Interactions alimentaires, phytothérapeutiques et médicamenteuses

  • Interaction alimentaire : jus de pamplemousse
  • Interaction phytothérapique : millepertuis

Grossesse et allaitement

Contre-indications et précautions d'emploi
Grossesse (mois)Allaitement
123456789
RisquesIIII

II Précaution

Fertilité et Grossesse

  • Risque sur la fertilité
  • Utiliser chez la femme une contraception efficace pdt le trt puis pdt 8 sem après l'arrêt du trt

Risques liés au traitement

  • Risque d'augmentation de la créatininémie
  • Risque d'hémorragie
  • Risque d'hyperglycémie
  • Risque d'infection
  • Risque d'insuffisance rénale
  • Risque d'ulcération buccale
  • Risque de complication de cicatrisation de plaie
  • Risque de diminution de l'hémoglobine
  • Risque de diminution du taux de lymphocytes
  • Risque de dyslipidémie
  • Risque de mucosite/stomatite
  • Risque de neutropénie
  • Risque de pneumonie à Pneumocystis carinii
  • Risque de pneumopathie
  • Risque de protéinurie
  • Risque de réaction d'hypersensibilité
  • Risque de réactivation de l'hépatite B
  • Risque de thrombopénie

Surveillances du patient

  • Surveillance de la fonction rénale avant et pendant le traitement
  • Surveillance de la formule sanguine avant et pendant le traitement
  • Surveillance de la glycémie avant et pendant le traitement
  • Surveillance du bilan lipidique avant et pendant le traitement
  • Surveillance du taux sanguin d'évérolimus pendant le traitement

Mesures à associer au traitement

  • Interrompre l'allaitement pdt le traitement puis pdt 2 semaines après l'arrêt du traitement
  • Se laver les mains avant et après chaque manipulation du médicament

Traitement à arrêter définitivement en cas de...

  • Traitement à arrêter en cas d'infection
  • Traitement à arrêter en cas de mycose systémique

Information des professionnels de santé et des patients

  • Info du patient :ce trt peut altérer la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines
  • Info patient : signaler toute apparition de saignement anormal
  • Information du patient : signaler toute apparition d'effets indésirables respiratoires
  • Information du patient : signaler toute apparition de symptômes d'infection
  • Information du professionnel de santé : risque accru d'infection
  • Information du professionnel de santé : risque d'hémorragie
  • Information du professionnel de santé : surveiller l'apparition de signes respiratoires

Effets indésirables

SystèmesFréquence de moyenne à élevée (?1/1 000)Fréquence basse (<1/1 000)Fréquence inconnue
ANOMALIE DES EXAMENS DE LABORATOIRE
  • Lymphopénie (Fréquent)
  • LDH (augmentation) (Fréquent)
  • Neutropénie (Fréquent)
  • Hypertriglycéridémie (Fréquent)
  • Testostéronémie (diminution) (Peu fréquent)
  • Créatininémie (augmentation) (Fréquent)
  • Enzymes hépatiques (augmentation) (Fréquent)
  • Hypocalcémie (Fréquent)
  • Hyperglycémie (Très fréquent)
  • FSH (augmentation) (Peu fréquent)
  • Bilan hépatique (anomalie) (Fréquent)
  • Hypercholestérolémie (Très fréquent)
  • ALAT (augmentation) (Fréquent)
  • Hypophosphatémie (Fréquent)
  • Hypokaliémie (Fréquent)
  • ASAT (augmentation) (Fréquent)
  • Leucopénie (Fréquent)
  • Hyperlipidémie (Fréquent)
  • Protéinurie (Fréquent)
  • Erythropénie (Très fréquent)
  • Fer sérique (diminution)
  • Hormone lutéinisante, augmentation (de l')
  • Gamma GT (augmentation)
  • Fer sanguin diminué
  • CANCEROLOGIE
  • Cancer de la peau (Fréquent)
  • Lymphome (Peu fréquent)
  • Potentialisation de la toxicité radio-induite
  • Cancer
  • Tumeur
  • DERMATOLOGIE
  • Alopécie (Fréquent)
  • Erythrodysesthésie palmoplantaire (Fréquent)
  • Sécheresse cutanée (Fréquent)
  • Eruption maculopapuleuse (Peu fréquent)
  • Cellulite (Fréquent)
  • Dermatite exfoliative (Fréquent)
  • Eruption maculeuse (Peu fréquent)
  • Prurit (Très fréquent)
  • Tumeur de la peau (Fréquent)
  • Acné (Très fréquent)
  • Mucite (Fréquent)
  • Exfoliation cutanée (Fréquent)
  • Eruption acnéiforme (Fréquent)
  • Fragilité de l'ongle (Fréquent)
  • Eruption cutanée (Fréquent)
  • Lésion cutanée (Fréquent)
  • Rash érythémateux (Très fréquent)
  • Cicatrisation (anomalie) (Peu fréquent)
  • Eruption cutanée généralisée (Peu fréquent)
  • Onychoclasie (Fréquent)
  • Erythème cutané (Fréquent)
  • Ongle (modification) (Fréquent)
  • Phénomène de rappel
  • Erythrodermie
  • DIVERS
  • Douleur thoracique non cardiaque (Peu fréquent)
  • Douleur (Très fréquent)
  • Hernie incisionnelle (Fréquent)
  • Retard de cicatrisation (Peu fréquent)
  • Asthénie (Très fréquent)
  • Douleur thoracique (Peu fréquent)
  • Fatigue (Très fréquent)
  • Fièvre (Fréquent)
  • Oedème périphérique (Très fréquent)
  • Décès
  • ENDOCRINOLOGIE
  • Hypogonadisme masculin (Peu fréquent)
  • Stérilité masculine
  • GYNÉCOLOGIE, OBSTÉTRIQUE
  • Hémorragie vaginale (Fréquent)
  • Irrégularité menstruelle (Fréquent)
  • Retard des règles (Peu fréquent)
  • Kyste ovarien (Fréquent)
  • Aménorrhée (Peu fréquent)
  • Trouble menstruel (Fréquent)
  • Ménorragie (Fréquent)
  • Aménorrhée post-thérapeutique
  • HÉMATOLOGIE
  • Hémorragie (Fréquent)
  • Thrombopénie (Fréquent)
  • Trouble lymphoprolifératif post-transplantation (Peu fréquent)
  • Pancytopénie (Peu fréquent)
  • Anémie (Très fréquent)
  • Purpura thrombopénique thrombotique (Fréquent)
  • Erythroblastopénie (Rare)
  • HÉPATOLOGIE
  • Ictère (Peu fréquent)
  • Hépatite (Peu fréquent)
  • Hépatite B (Cas isolés)
  • Hépatite B (réactivation)
  • IMMUNO-ALLERGOLOGIE
  • Hypersensibilité (Peu fréquent)
  • Oedème de Quincke (Rare)
  • Angioedème
  • INFECTIOLOGIE D'ORIGINE BACTERIENNE
  • Pharyngite à streptocoque (Fréquent)
  • Cellulite infectieuse (Fréquent)
  • Abcès (Peu fréquent)
  • Infection bactérienne
  • INFECTIOLOGIE D'ORIGINE FONGIQUE
  • Mycose
  • Pneumonie à Pneumocystis jirovecii
  • Aspergillose
  • Candidose
  • INFECTIOLOGIE D'ORIGINE VIRALE
  • Gastroentérite virale (Fréquent)
  • Zona (Peu fréquent)
  • Bronchite virale (Peu fréquent)
  • Myocardite virale (Rare)
  • Infection virale
  • INFECTIOLOGIE NON PRECISÉE
  • Infection (Très fréquent)
  • Sepsis (Peu fréquent)
  • Infection de la plaie (Fréquent)
  • Infection opportuniste (Peu fréquent)
  • Infection (réactivation)
  • NUTRITION, MÉTABOLISME
  • Dysphagie (Fréquent)
  • Diabète (Fréquent)
  • Appétit diminué (Très fréquent)
  • Déshydratation (Fréquent)
  • Poids (diminution) (Très fréquent)
  • OPHTALMOLOGIE
  • Oedème palpébral (Fréquent)
  • Conjonctivite (Peu fréquent)
  • ORL, STOMATOLOGIE
  • Otite moyenne (Fréquent)
  • Dysgueusie (Très fréquent)
  • Ulcération buccale (Très fréquent)
  • Agueusie (Peu fréquent)
  • Pharyngite (Très fréquent)
  • Glossite (Peu fréquent)
  • Epistaxis (Très fréquent)
  • Ulcère de la langue (Fréquent)
  • Ulcère labial (Fréquent)
  • Glossodynie (Peu fréquent)
  • Stomatite (Très fréquent)
  • Rhinopharyngite (Très fréquent)
  • Douleur buccale (Fréquent)
  • Aphte (Fréquent)
  • Douleur oropharyngée (Fréquent)
  • Hyposialie (Fréquent)
  • Gingivite (Fréquent)
  • Stomatite aphteuse (Fréquent)
  • Sécheresse buccale (Fréquent)
  • Douleur gingivale (Peu fréquent)
  • Sinusite (Très fréquent)
  • PARASITOLOGIE
  • Pneumocystose
  • PSYCHIATRIE
  • Irritabilité (Fréquent)
  • Anxiété (Très fréquent)
  • Insomnie (Fréquent)
  • Agressivité (Fréquent)
  • SYSTÈME CARDIOVASCULAIRE
  • Bouffée congestive (Peu fréquent)
  • Tachycardie (Fréquent)
  • Thrombophlébite profonde (Peu fréquent)
  • Thrombose du greffon rénal (Fréquent)
  • Lymphoedème (Fréquent)
  • Embolie pulmonaire (Peu fréquent)
  • Accident thromboembolique veineux (Très fréquent)
  • Lymphocèle (Fréquent)
  • Bouffée de chaleur (Peu fréquent)
  • Epanchement péricardique (Très fréquent)
  • Hypertension artérielle (Très fréquent)
  • Insuffisance cardiaque congestive (Peu fréquent)
  • Insuffisance cardiaque
  • Vascularite leucocytoclasique
  • SYSTÈME DIGESTIF
  • Douleur abdominale (Fréquent)
  • Dyspepsie (Fréquent)
  • Nausée (Très fréquent)
  • Gastrite (Fréquent)
  • Diarrhée (Très fréquent)
  • Constipation (Fréquent)
  • Vomissement (Fréquent)
  • Flatulence (Fréquent)
  • Pancréatite (Fréquent)
  • Gastroentérite (Fréquent)
  • SYSTÈME MUSCULO-SQUELETTIQUE
  • Rhabdomyolyse (Peu fréquent)
  • Douleur articulaire (Fréquent)
  • Douleur musculaire (Fréquent)
  • SYSTÈME NERVEUX
  • Céphalée (Très fréquent)
  • SYSTÈME RESPIRATOIRE
  • Infiltration pulmonaire (Fréquent)
  • Pneumopathie interstitielle diffuse (Fréquent)
  • Infection des voies respiratoires inférieures (Très fréquent)
  • Infection des voies respiratoires supérieures (Très fréquent)
  • Hémoptysie (Peu fréquent)
  • Pneumopathie inflammatoire (Très fréquent)
  • Dyspnée (Fréquent)
  • Epanchement pleural (Très fréquent)
  • Pneumopathie (Très fréquent)
  • Toux (Très fréquent)
  • Pneumonie (Fréquent)
  • Pneumopathie interstitielle (Fréquent)
  • Bronchite (Peu fréquent)
  • Alvéolite pulmonaire (Rare)
  • Syndrome de détresse respiratoire aiguë (Rare)
  • Hémorragie alvéolaire (Rare)
  • Protéinose pulmonaire alvéolaire
  • UROLOGIE, NÉPHROLOGIE
  • Insuffisance rénale aiguë (Peu fréquent)
  • Infection urinaire (Très fréquent)
  • Nécrose tubulaire aiguë (Fréquent)
  • Insuffisance rénale (Fréquent)
  • Miction fréquente (Peu fréquent)
  • Trouble de l'érection (Fréquent)
  • Infection des voies urinaires
  • Azoospermie
  • Oligospermie
  • Voir aussi les substances

    évérolimus

    Chimie
    IUPAC(1R,9S,12S,15R,16E,18R,19R,21R,23S,24E,26E,28E,30S,32S,35R)-1,18-dihydroxy-12-[(1R)-2-[(1S,3R,4R)-4-(2-hydroxyéthoxy)-3-méthoxycyclohexyl]-1-méthyléthyl]-19,30-diméthoxy-15,17,21,23,29,35-hexaméthyl-11,36-dioxa-4-azatricyclo[30.3.1.0 (4,9)]hexatriaconta-16,24,26,28-tétraène-2,3,10,14,20-pentone
    Posologie
    Defined Daily Dose (WHO)
    Oral:10 mg
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