- PARACÉTAMOL/CAFÉINE/CODÉINE VIATRIS
Ce médicament est un générique de PRONTALGINE.
Dans quel cas le médicament PARACÉTAMOL/CAFÉINE/CODÉINE VIATRIS est-il prescrit ?
Ce médicament contient deux antalgiques : le paracétamol, qui empêche la transmission de la douleur, et un opiacé (la codéine). L'effet antalgique de la codéine est dû à sa transformation en morphine au niveau du foie. Il renforce l'action du paracétamol en agissant sur la perception de la douleur par le cerveau. L’ajout de caféine vise à potentialiser l’action du paracétamol et, par son effet stimulant, à combattre la somnolence due à la codéine.
Il est utilisé dans le traitement de courte durée des douleurs aiguës.
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Présentations du médicament PARACÉTAMOL/CAFÉINE/CODÉINE VIATRIS
Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.
Composition du médicament PARACÉTAMOL/CAFÉINE/CODÉINE VIATRIS
p cp | |
Paracétamol | 400 mg |
Caféine | 50 mg |
Codéine phosphate | 20 mg |
La liste des excipients est consultable sur la page produit de chaque médicament de la gamme (pour la consulter, cliquer sur un nom du médicament).
Contre-indications du médicament PARACÉTAMOL/CAFÉINE/CODÉINE VIATRIS
- maladie grave du foie ;
- asthme, insuffisance respiratoire ;
- personne connue comme étant métaboliseur ultrarapide (personne dont l'activité des enzymes impliquées dans le métabolisme des médicaments est excessive) ;
- enfant de moins de 18 ans ;
- allaitement.
Attention
Le paracétamol est présent seul ou en association avec d'autres substances dans de nombreux médicaments : assurez-vous de ne pas prendre simultanément plusieurs médicaments contenant du paracétamol, car une prise conjointe entraîne un risque de surdosage qui peut être toxique pour le foie.
Ce médicament opioïde expose à un risque de dépendance. Le risque est plus élevé en cas d'utilisation prolongée ou de dépassement de la posologie prescrite face à une baisse de l'effet du médicament (accoutumance). La dose prescrite ne doit jamais être dépassée sans nouvel avis médical et le traitement ne doit pas être prolongé au-delà de la période douloureuse.
Une diminution progressive des doses est souvent nécessaire après un traitement prolongé pour limiter les symptômes de manque (syndrome de sevrage) qui peuvent être observés en cas d'arrêt brutal du traitement.
Des particularités génétiques peuvent être à l'origine de variations importantes des effets de la codéine. Il peut s'agir d'une moindre efficacité antalgique (environ 7 % de la population caucasienne) ou d’effets indésirables survenant à faible posologie (jusqu'à 29 % des Africains). Ces différences sont dues à des métabolismes hépatiques différents. Si vous constatez un soulagement insuffisant ou des effets indésirables gênants (confusion, difficulté à respirer), n'hésitez pas à en parler avec votre médecin.
Des précautions sont nécessaires en cas de prescription chez la personne âgée, et dans les situations suivantes : insuffisance rénale, insuffisance hépatique, insuffisance cardiaque, difficultés respiratoires, constipation chronique, hypothyroïdie, maladie d'Addison, rétrécissement des voies biliaires ou ablation de la vésicule biliaire, maladie intestinale inflammatoire, épilepsie, hypertension intracrânienne, adénome de la prostate, suite de chirurgie intestinale, dépendance connue aux opiacés, à l'alcool ou à d’autres substances.
Si vous êtes traité pour des maux de tête ou si des maux de tête apparaissent pendant le traitement, n’augmentez pas la dose de vous-même, car ces maux de tête pourraient devenir permanents ou plus intenses. Il faut alors consulter rapidement votre médecin pour modifier le traitement.
Certains dosages de laboratoire peuvent être faussés par la prise de paracétamol : pensez à signaler la prise de ce médicament.
Évitez la prise de boissons alcoolisées pendant le traitement.
Ce médicament peut induire une somnolence, parfois intense chez certaines personnes. Cette somnolence peut être augmentée par la prise d'alcool ou d'autres médicaments sédatifs. La conduite et l'utilisation de machines dangereuses sont fortement déconseillées, surtout dans les heures qui suivent la prise du médicament.
Ce médicament contient de la caféine qui n'est plus considérée comme substance interdite dans les tests antidopage. Néanmoins, elle fait partie du programme de surveillance de l'Agence mondiale antidopage. Elle peut être recherchée dans les urines des sportifs pour déceler un éventuel mésusage.
Interactions du médicament PARACÉTAMOL/CAFÉINE/CODÉINE VIATRIS avec d'autres substances
Ce médicament ne doit pas être associé avec l'oxybate de sodium : risque de dépression respiratoire.
Il peut interagir avec les antalgiques qui contiennent de la nalbuphine, de la buprénorphine, de la pentazocine, de la naltrexone ou du nalméfène.
Informez par ailleurs votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez un médicament sédatif (notamment un tranquillisant ou un somnifère de la famille des benzodiazépines), un neuroleptique, un antidépresseur (tel que la duloxétine, la fluoxétine ou la paroxétine), un anticoagulant oral, un antiépileptique, ou un médicament contenant de la quinidine, du bupropion, du cinacalcet ou de la méthadone.
Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse :
L'utilisation ponctuelle de ce médicament est possible pendant la grossesse sur avis médical. Signalez à l'obstétricien la prise de ce médicament en fin de grossesse : risque d'insuffisance respiratoire chez le nouveau-né en cas d'utilisation de codéine à forte dose avant l'accouchement ou risque de syndrome de sevrage en cas de traitement régulier, même à faible dose, en fin de grossesse. Ces risques peuvent être prévenus par une surveillance et un éventuel traitement adapté.
Allaitement :
Ce médicament passe dans le lait maternel. Le passage de la codéine dans le lait maternel est faible aux doses usuelles, mais des effets toxiques pour le nourrisson ont été observés dans de très rares cas. En conséquence, ce médicament est contre-indiqué pendant l'allaitement.
Mode d'emploi et posologie du médicament PARACÉTAMOL/CAFÉINE/CODÉINE VIATRIS
Ce médicament peut être pris indifféremment au cours ou en dehors des repas. Respectez un intervalle minimal de 6 heures entre 2 prises. En cas d'insuffisance rénale, l'intervalle entre 2 prises doit être au minimum de 8 heures.
Les comprimés doivent être avalés avec un verre d'eau.
Posologie usuelle :
- Adulte de plus de 18 ans : 1 ou 2 comprimés, à renouveler si nécessaire au bout de 6 heures, sans dépasser 6 comprimés par jour. Cependant, dans les douleurs sévères, la posologie maximale peut être portée à 8 comprimés par jour, uniquement sur avis médical. Chez la personne âgée, la posologie initiale est généralement réduite de moitié.
Ne dépassez pas la durée de traitement prescrite par votre médecin. Si la douleur persiste au-delà, reconsultez votre médecin.
Conseils
Cet antalgique contenant de la codéine est destiné à être utilisé en deuxième intention, lorsque l'ibuprofène ou le paracétamol, utilisés seuls, sont insuffisamment efficaces. La nécessité de ce traitement devra être réévaluée de façon régulière avec votre médecin. Ne dépassez pas la dose ni la durée de traitement prescrites.
Ce médicament contient de la caféine. On considère qu'une tasse de café contient de 60 à 100 mg de cette substance. Ainsi, pour limiter les effets indésirables de la caféine (excitation, tremblements, insomnie, palpitations), il est préférable de limiter la consommation de boissons qui en renferment (café, thé...). Il est également recommandé de prendre ce médicament avant 17 heures.
S’il vous reste des comprimés, ne les donnez pas à une autre personne car les risques d’effets indésirables et de toxicité peuvent être plus élevés chez une autre personne sans que vous le sachiez.
En cas de bronchite, la prise de codéine peut gêner l’évacuation des sécrétions par la toux.
Les règles de prescription des médicaments contenant de la codéine sont renforcées pour éviter les risques de mésusage : depuis le 1
Effets indésirables possibles du médicament PARACÉTAMOL/CAFÉINE/CODÉINE VIATRIS
- constipation, somnolence, nausées, vomissements, sensation de vertiges et, plus rarement, allergie (démangeaisons, urticaire, rougeur cutanée), bronchospasme, ralentissement de la respiration. Ces effets indésirables peuvent être plus marqués chez certaines personnes (voir Attention) ;
- douleur abdominale aiguë (spasmes du sphincter d'Oddi) chez les personnes qui n'ont plus de vésicule biliaire ;
- en cas de traitement prolongé : risque de dépendance et de syndrome de sevrage en cas d'arrêt brutal.
Liés au paracétamol :
- rares : réaction allergique (urticaire, œdème de Quincke...) ;
- très rares : réaction cutanée grave, anomalie de la numération formule sanguine, inflammation du foie.
Liés à la caféine : excitation, insomnie, palpitations.
Vous avez ressenti un effet indésirable susceptible d’être dû à ce médicament, vous pouvez le déclarer en ligne.
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