Mise à jour : 13 janvier 2023
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La COVID-19 s’attrape comme les autres formes d’infections respiratoires virales telles que la grippe.

La contamination par l’air

Le coronavirus peut être porté sur de toutes petites particules de sécrétions respiratoires (appelées aérosols) qui contaminent les personnes qui les inhalent. Ces particules infectantes restent dans l’air d’une pièce fermée pendant plusieurs dizaines de minutes et elles peuvent se déplacer sur plusieurs mètres (elles se comportent exactement comme les particules qui composent la fumée de cigarette). Ce mode de contamination est particulièrement efficace dans les lieux clos, peu ventilés, où une personne malade reste pendant au moins 15 minutes. Ce mode de contamination semble exceptionnel à l’air libre où il requiert une forte densité de personnes.

Pour mieux se protéger de ce mode de contamination lorsqu’on est en groupe, il est utile d’envisager les aérosols de la même manière que la fumée de tabac. Si les conditions dans lesquelles vous vous trouvez font que vous ne seriez pas importuné par un éventuel fumeur (si vous êtes non fumeur !), vous êtes à l’abri de ce mode de contamination. Dans le cas contraire, mieux vaut porter un masque sans discontinuer ou, si c’est possible, vous déplacer pour être dans un endroit mieux ventilé.

La contamination par contact

Les personnes malades ou en voie de développer la maladie toussent et éternuent, ce qui répand autour d’elles des gouttelettes contenant du virus. Celles-ci ne restent pas en suspension dans l’air, elles se posent sur les objets et les surfaces à proximité de la personne malade. Sur une surface contaminée, le virus SRAS-CoV-2 reste actif entre plusieurs heures ou plusieurs jours en fonction de différents paramètres tels que la quantité de virus, la température ou l’humidité ambiante. Selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, le SRAS-CoV-2 pourrait survivre 72 heures sur du plastique, 48 heures sur l’acier, 24 heures sur du carton et 4 heures sur du cuivre. Les rayons ultra-violets du soleil le détruisent en 30 secondes environ.

Les personnes peuvent se contaminer en touchant une surface souillée, puis leurs yeux, leur bouche ou l'intérieur de leur nez. D’où la nécessité de se laver les mains fréquemment avec du savon qui détruit rapidement et efficacement le virus de la COVID-19, ou d’utiliser régulièrement un gel hydro-alcoolique.

Aujourd’hui, on estime que ce mode de contamination existe mais qu’il est minoritaire par rapport à la contamination aérienne.

Peut-on être contaminé par les aliments ?

Une infection par la consommation de denrées alimentaires issues d'animaux contaminés a été exclue par l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Les experts de cette agence évoquent un risque théorique de contamination par un aliment souillé par des gouttelettes issues d’une personne infectée, manipulé ou consommé cru ou insuffisamment cuit. Néanmoins, ce risque de contamination par les aliments est infiniment plus faible que celui d'être contaminé par manque de respect des mesures barrières.

Attention, la réfrigération et la congélation des produits alimentaires ne sont pas un moyen de décontamination, au contraire.

Peut-on être contaminé par des animaux domestiques ?

Il n’existe aucun cas de contamination d’un humain par un animal domestique. Par contre, des chats, des chiens et des furets ont été contaminés par leur propriétaire.

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