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PARIS, 15 juillet 2025 (APMnews)
Une instruction interministérielle portant sur l'organisation de la campagne nationale de vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) et contre les infections invasives à méningocoque ACWY (MenACWY), qui doit être menée dans les collèges à partir de la rentrée scolaire 2025-2026, a été publiée vendredi au Bulletin officiel santé-protection sociale-solidarités.
Une mesure permettant la vaccination au collège des jeunes de 11 à 14 ans contre les infections à méningocoques A, C, W et Y a été inscrite dans la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2025. Elle permet de compléter le dispositif mis en place à la rentrée 2023, qui permet aux collégiens volontaires de se faire vacciner contre le HPV.
La campagne de vaccination combinée HPV-méningocoques sera déployée dès la rentrée 2025-2026 dans "tous les collèges publics relevant du ministère chargé de l'éducation nationale et dans les collèges privés volontaires", peut-on lire dans l'instruction interministérielle signée de la directrice générale de l'enseignement scolaire (DGESCO), Caroline Pascal, et de la directrice générale de la santé (DGS) par intérim, Sarah Sauneron.
"L'engagement de tous sera recherché pour améliorer la couverture vaccinale des jeunes adolescents scolarisés au collège", écrivent-elles. Une recrudescence importante des infections invasives à méningocoque a notamment été observée au cours de la saison 2024-2025, rappelle-t-on.
Les séances de vaccination se dérouleront chaque année entre janvier et juin. La vaccination contre le HPV comporte deux doses, à administrer sur deux années scolaires consécutives et avec un délai maximal de 13 mois entre les deux. Celle contre les infections à méningocoques ACWY ne nécessite qu'une dose.
Ces vaccinations, qui doivent se faire avec des spécialités commerciales remboursées par la Caisse nationale de l'assurance maladie (Cnam), peuvent être réalisées conjointement.
Elles sont recommandées et non obligatoires, et nécessitent l'autorisation des deux parents.
Les adolescents vaccinés doivent faire l'objet d'une surveillance de 15 minutes après l'injection. Ils doivent alors rester "en position allongée ou semi-assise au sol contre le mur, idéalement dans la même salle". Cette surveillance est nécessaire du fait d'un risque de malaise qui peut conduire à des chutes -en 2023, une telle situation avait conduit au décès d'un collégien.
Il est précisé que le suivi national de la campagne est effectué par Santé publique France (SPF) à partir des données de remboursement des vaccins.
Le comité de pilotage national, animé par la DGS et la DGESCO, associe SPF, l'Institut national du cancer (Inca), l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), la Cnam, ainsi que des représentants des agences régionales de santé (ARS) et des rectorats. Les comités de pilotage régionaux, créés par les ARS, associent pour leur part "l'ensemble des parties prenantes dans le secteur de la santé et celui de l'éducation nationale".
sb/nc/APMnews
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