L'assurance maladie a engagé courant juillet une expérimentation du télécontrôle des arrêts de travail dans trois régions, a-t-on appris auprès de la Caisse nationale de l'assurance maladie (Cnam).
Le décret restructurant le service du contrôle médical de l'assurance maladie, publié le 1er juillet au Journal officiel, a ouvert la possibilité pour les praticiens-conseils d'effectuer les examens de contrôle auprès des assurés, mais aussi des professionnels et des établissements de santé, par visioconférence sécurisée.
L'assurance maladie a engagé en juillet une expérimentation en ce sens, qui se poursuivra jusqu'au dernier trimestre, a-t-elle indiqué à APMnews, avec une généralisation prévue « d'ici la fin de l'année ».
L'initiative concerne 15 départements de trois régions, sélectionnés « notamment sur des critères d'accessibilité » et « de relief du territoire » : Bourgogne-Franche-Comté (Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Jura, Nièvre, Saône-et-Loire, Territoire de Belfort et Yonne), Occitanie (Hérault, Haute-Garonne, Lozère, Aveyron et Tarn) et Normandie (Seine-Maritime et Manche).
Le télécontrôle des arrêts de travail « consiste en une visioconférence sécurisée » entre un médecin-conseil de l'assurance maladie et un assuré en arrêt de travail, précise la Cnam sur les rubriques locales des caisses concernées sur le site internet Ameli.fr.
« À distance ou en face-à-face, les garanties, l'exigence et les objectifs restent strictement identiques », assure la caisse, qui précise que le télécontrôle « concerne majoritairement les assurés en arrêt de travail ».
Deux jours avant le télécontrôle, l'assuré recevra un courriel précisant la date et l'heure du rendez-vous, tandis qu'un SMS de convocation lui est adressé en parallèle, détaille l'assurance maladie.
La veille, il recevra à nouveau un courriel et un SMS lui rappelant la date et l'heure du rendez-vous.
Au jour prévu pour le télécontrôle, « l'assuré se connecte à la visioconférence, depuis l'appareil de son choix (smartphone, tablette ou ordinateur), pour échanger avec le médecin-conseil sur sa pathologie », explique la caisse.
Un rendez-vous physique sera programmé en cas d'absence justifiée de l'assuré.
L'assurance maladie, qui ne s'est pas fixée d'objectifs chiffrés à ce stade, attend de l'expérimentation de « fluidifier les échanges entre assurés et médecins-conseils, simplifier les rendez-vous médicaux » et « réduire les déplacements des assurés, en cohérence avec les engagements écologiques de l'institution ».
vg/nc/APMnews
[VG1T1N67I]
Ajouter un commentaire


Commentaires
Cliquez ici pour revenir à l'accueil.