NataliaDeriabina - 2173094349 - iStock / Getty Images Plus
(AFP, publié le 15/10/2025)
Paris, France
L'épidémie annuelle de bronchiolite, qui frappe notamment les bébés, semble proche de démarrer dans l'Hexagone, avec de premiers signes dans deux régions, en Ile-de-France et en Normandie, a indiqué mercredi Santé publique France.
La semaine du 6 au 12 octobre a été notamment marquée par le "passage de l'Ile-de-France et de la Normandie en pré-épidémie", a noté l'agence sanitaire dans un bilan hebdomadaire des infections respiratoires aiguës.
En cabinets de médecine de ville et à l'hôpital, les indicateurs liés à la bronchiolite étaient aussi en augmentation, tout en restant à des niveaux proches de la saison précédente à la même période.
L'épidémie de bronchiolite, maladie généralement sans gravité mais susceptible de provoquer des complications chez les nourrissons et de les conduire à l'hôpital, semble donc proche d'arriver sur le territoire hexagonal.
Chaque année, au moment de l'automne et de l'hiver, la bronchiolite frappe de nombreux bébés français, le plus souvent à la suite d'une infection au virus respiratoire syncytial (VRS) qui peut aussi menacer des personnes âgées.
La campagne d'immunisation des nouveau-nés contre les infections à VRS a débuté début septembre -hormis en Guyane, où elle a démarré début août. Deux stratégies sont possibles: la vaccination de la femme enceinte pour protéger le nouveau-né ou le nourrisson de moins de 6 mois, ou l'immunisation active des nourrissons par un anticorps monoclonal.
Santé publique France fait aussi le point sur le Covid et la grippe, pour lesquels une campagne de vaccination couplée a commencé auprès des plus à risque, principalement les plus de 65 ans mais aussi les femmes enceintes et beaucoup de malades chroniques.
Côté Covid, les indicateurs ont diminué en médecine de ville et sont restés stables à l’hôpital, "à des niveaux globalement encore inférieurs à ceux de l’année précédente à la même période, mais avec des disparités selon les classes d’âge".
Et "même si la circulation du SARS-CoV-2 depuis mi-juillet n’a pas eu de répercussion notable sur le système de soins, on observe toutefois ces dernières semaines une légère augmentation de la part des décès de COVID-19 certifiés électroniquement", a pointé l'agence sanitaire.
Du 6 au 12 octobre, le Covid était mentionné dans 2,3% de ces décès (164 décès), contre 1,8% la semaine précédente (122 décès).
Jusqu'ici, les cas de grippe restent "sporadiques" dans l'Hexagone, comme "habituellement à cette période", et Outremer -excepté à La Réunion, sortie début octobre d'épidémie.
ic/ito/cbn
Ajouter un commentaire


Commentaires
Cliquez ici pour revenir à l'accueil.