Métropole rennaise: début d'une vaste campagne de vaccination contre la méningite

Source :AFP
Date de publication :10 juillet 2025
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(AFP, publié le 03/03/2025)

Rennes, France

Une vaste campagne de vaccination, qui concerne 100.000 jeunes de 15 à 24 ans, a débuté lundi à Rennes après plusieurs cas de méningites à méningocoques enregistrés dans la métropole, dont un mortel début février.

"Sur la métropole de Rennes, il y a eu six cas de méningites, dont un cas mortel, qui nous invite à des mesures plus importantes", a expliqué le ministre de la Santé Yannick Neuder, venu dans la capitale bretonne pour l'occasion.

Un premier centre de vaccination a été ouvert sur le campus de l'école "Rennes School of business", qui compte quelque 5.000 étudiants, car "c'est ici qu'il y a eu trois cas de méningite", a rappelé Yannick Neuder.

Trois autres cas concernaient des personnes sans lien avec les étudiants, mais porteurs de la même souche de bactérie.

"Quand un certain nombre de cas est plus important qu'il ne devrait, nous enclenchons ces opérations de vaccination", a poursuivi le ministre.

Les jeunes de 15 à 24 ans constituent la population la plus à risque pour les cas d’infections invasives à méningocoques (IIM).

Ils pourront se faire vacciner gratuitement et sans ordonnance sur le territoire de Rennes métropole, dans plusieurs centres de vaccination qui seront mis en place ou en pharmacie.

En France, "on est à près de plus de 600 cas de méningites (...) avec une cinquantaine de décès depuis le mois de juillet", cette maladie étant mortelle dans environ 14% des cas, a rappelé le ministre depuis ce centre de vaccination.

Les symptômes sont une raideur dans la nuque, des plaques rouges cutanées ou encore de la fièvre.

Pour le ministre de la Santé, cette recrudescence de cas d’infections invasives à méningocoques "est une conséquence de l'épisode de grippe qui a été assez violent, assez important" et a pu rendre les organismes "plus perméables au fait de développer du méningocoque".

La vaccination se fera en deux phases, avec une deuxième injection au bout d'un mois.

laf/et/abl

© Agence France-Presse

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