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Cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo signalé dans la province de Sindh au Pakistan

05 mars 2021 Image d'une montre2 minutes icon Ajouter un commentaire
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Médecine des voyages

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Au Pakistan les autorités sanitaires de la province de Sindh ont rapporté un cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF) chez un patient admis à l'hôpital Jinnah de Karachi. Le patient est un bouvier résident de Bilawal Chowrangi à Karachi qui présentait des signes évocateurs de CCHF. C'est le 1er patient atteint du virus CCHF signalé cette année.

Rappels sur la fièvre hémorragique de Crimée-Congo :

Le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo est endémique en Afrique, dans les Balkans, au Moyen-Orient et dans les  pays asiatiques au sud du 50ème parallèle nord. Les hôtes du virus CCHF comprennent une large gamme d'animaux sauvages et domestiques tels que le bétail, les moutons et les chèvres.

Le virus CCHF est du genre Nairovirus, de la famille des Bunyaviridae. Il peut être responsable de graves épidémies de fièvre virale hémorragique. Il provoque une forte fièvre, des douleurs ainsi que des nausées et vomissements, généralement 3-4 jours après la contamination. Il peut être responsable de formes hémorragiques graves avec une létalité de 10 à 40 pour cent.

La transmission à l'homme du virus se fait par piqûre de tique (du genre Hyalomma) ou par contact avec du sang contenant le virus ou des tissus d'animaux immédiatement après l'abattage.

La majorité des cas surviennent chez les personnes impliquées dans l'industrie de l'élevage, tels que les travailleurs agricoles, les employés des abattoirs et les vétérinaires. Une exposition nosocomiale  dans les établissements de soins de santé peut également se produire.

Pour éviter la contamination par les piqûres de tiques, le voyageur doit prendre certaines précautions :

  • rester sur des sentiers balisés et éviter les buissons, zones boisées et humides ;
  • préférer des vêtements couvrants (pantalon, manches longues, chaussures fermées) ;
  • traiter éventuellement les vêtements avec un insecticide ;
  • protéger les zones de peau exposées avec un répulsif à base de DEET ;
  • en fin d'activité, inspecter toutes les parties du corps, afin d'enlever une éventuelle tique dès que possible ;
  • extraire la tique à l'aide d'un tire-tique disponible en pharmacie, ou d'une pince-à-épiler ;
  • éviter d'écraser la tique, de la brûler ou d'appliquer diverses substances.

En cas de fièvre, de rougeur de la peau ou d'autres symptômes apparaissant après une piqûre de tique, le voyageur doit consulter rapidement un médecin.

Source : ProMED.

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