Plusieurs cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo signalés au Pakistan

Au Pakistan, selon les responsables de la sant?, il y a une augmentation des cas de fi?vre h?morragique de Crim?e-Congo (CCHF), avec des cas signal?s dans les provinces du Sind et du Pendjab.

• Dans la province du Sind (Karachi) un jeune homme a ?t? test? positif pour la CCHF le 11 ao?t 2020, suite ? la survenue d'une fi?vre avec signes h?morragiques. Il suit un traitement en salle d'isolement du Jinnah Postgraduate Medical Center?(JPMC). Le patient, pilote pour une entreprise automobile et r?sident du quartier Lines Area, a eu une interaction avec des animaux sacrificiels.?
• Dans le Pendjab?(Rawalpindi), le National Institute of Health?(NIH) a confirm? un cas fatal de CCHF ? Rawalpindi. Le patient ?g? de 29 ans a ?t? amen? le 6 ao?t 2020 au Holy Family Hospital?(HFH) pour fi?vre et c?phal?e, o? il est d?c?d? le 10 ao?t.?

Les cas de CCHF au Pakistan montrent des pics semestriels, entre les mois de mars-mai et ao?t-octobre. Le Pakistan a confirm? des cas de CCHF dans presque toutes les provinces.

Rappels sur la fi?vre h?morragique de Crim?e-Congo.

Le virus de la fi?vre h?morragique de Crim?e-Congo est end?mique en Afrique, dans les Balkans, au Moyen-Orient et dans les ?pays asiatiques au sud du 50?me parall?le nord. Les h?tes du virus de ?la fi?vre h?morragique de Crim?e-Congo comprennent une large gamme d'animaux sauvages et domestiques tels que le b?tail, les moutons et les ch?vres.

Le virus de la fi?vre h?morragique de Crim?e-Congo est du genre?Nairovirus, de la famille des Bunyaviridae. Il peut ?tre responsable de graves ?pid?mies de fi?vre virale h?morragique. Il provoque une forte fi?vre, des douleurs ainsi que des naus?es et vomissements, g?n?ralement 3-4 jours apr?s la contamination. Il peut ?tre responsable de formes h?morragiques graves avec une l?talit? de 10 ? 40 pour cent.

La transmission ? l'homme du virus se fait par piq?re de tique (du genre Hyalomma) ou par contact avec du sang contenant le virus ou des tissus d'animaux imm?diatement apr?s l'abattage.

La majorit? des cas surviennent chez les personnes impliqu?es dans l'industrie de l'?levage, tels que les travailleurs agricoles, les employ?s des abattoirs et les v?t?rinaires. Une exposition nosocomiale ?dans les ?tablissements de soins de sant? peut ?galement se produire.

Pour ?viter la contamination par les piq?res de tiques, le voyageur doit prendre certaines pr?cautions :

• rester sur des sentiers balis?s et ?viter les buissons, zones bois?es et humides ;
• pr?f?rer des v?tements couvrants (pantalon, manches longues, chaussures ferm?es) ;
• traiter ?ventuellement les v?tements avec un insecticide ;
• prot?ger les zones de peau expos?es avec un r?pulsif ? base de DEET ;
• en fin d'activit?, inspecter toutes les parties du corps, afin d'enlever une ?ventuelle tique d?s que possible ;?
• extraire la tique ? l'aide d'un tire-tique disponible en pharmacie, ou d'une pince-?-?piler ;
• ?viter d'?craser la tique, de la br?ler ou d'appliquer diverses substances.

En cas de fi?vre, de rougeur de la peau ou d'autres sympt?mes apparaissant apr?s une piq?re de tique, le voyageur doit consulter rapidement un m?decin.

Source : ProMED.