
Médecine des voyages
Au Kenya, selon la direction de la santé du comté de Marsabit, situé à l'est du lac Turkana à l'extrême nord du pays en zone aride, une épidémie de paludisme a tué 15 personnes en une semaine.
Selon les autorités il y aurait 186 personnes avec des symptômes similaires, dont 136 ont été testés positifs.
Le comté de Marsabit, très sec avec un environnement désertique, est considéré comme une zone à risque faible de paludisme mais les quartiers touchés ont connu de fortes pluies en juillet 2017 permettant la reproduction des moustiques.
Le paludisme continue d'être la plus grande cause de morbidité et de mortalité dans le pays. Depuis 2016, l'épidémie de paludisme est le résultat des précipitations associées aux mauvaises conditions d'assainissement environnementales et à la difficulté rencontrée pour contrôler l'anophèle vecteur du paludisme.
L'évolution de ces données épidémiologiques doivent faire rappeler aux voyageurs que les recommandations de prévention s'appuient toujours sur le triptyque :
- Protection personnelle antivectorielle.
- Une chimioprophylaxie adaptée.
- Information du voyageur sur l'importance du diagnostic en urgence d'une fièvre au retour d'une zone impaludée.
Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur le site Medecinedesvoyages.net, qui prend en compte les nouvelles recommandations des autorités sanitaires françaises, des Centers for Disease Control and Prevention des Etat-Unis et de l'Organisation mondiale de la santé.
Source : Promed.
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