
Médecine des voyages
Au Venezuela, le président du Collège des médecins de l'État de Nueva Esparta a rapporté 15 cas confirmés de paludisme autochtone dans les municipalités de Marino, Antolín del Campo, et García. Jusqu'à présent, tous les cas qui avaient été détectés au niveau local étaient des cas importés par des patients revenant des zones minières de l'État de Bolivar.
L'épidémie de paludisme est en train de devenir un problème de santé publique grave : le paludisme est débordé de son confinement d'origine dans les États du sud du pays, zones d'activités minières, et s'est propagé à 16 entités fédérales, ce qui place 16 % de la population en situation de risque d'infection.
L'Observatoire vénézuélien de la santé a souligné dans son rapport du mois de décembre 2016 que de 3 000 et 5 000 cas de paludisme par semaine ont été rapporté au Venezuela et que 14 des 24 États du pays sont en situation épidémique.
Les Centers for Diseases Control and Prevention recommandent maintenant la prise d'une chimioprophylaxie du paludisme aux visiteurs dans toutes les zones du Venezuela avec une altitude inférieure à 1 750 mètres.
L'évolution de ces données épidémiologiques doivent faire rappeler aux voyageurs que les recommandations de prévention s'appuient toujours sur le triptyque :
- Protection personnelle antivectorielle.
- Une chimioprophylaxie adaptée.
- Information du voyageur sur l'importance du diagnostic en urgence d'une fièvre au retour d'une zone impaludée.
Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur le site Medecinedesvoyages.net, qui prend en compte les nouvelles recommandations des autorités sanitaires françaises, des Centers for Disease Control and Prevention des Etat-Unis et de l'Organisation mondiale de la santé.
Source : Promed.
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