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Au Royaume-Uni, la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM) a rapporté une étude faisant état de 4 cas importés de paludisme à Plasmodium falciparum résistant à l'association artéméther-luméfantrine.
Les 4 patients ont contracté le paludisme en Angola, au Libéria, ou en Ouganda (2 cas). Dans les 4 cas la parasitémie avait initialement disparue et est réapparue un mois plus tard alors que les patients avaient quitté les pays d'endémie. L'analyse génétique des souches a montré la présence de mutations qui pourraient probablement expliquer l'échec du traitement.
Un rapport précédent datant de 2012 avait également signalé la résistance à l'artémisinine de Plasmodium falciparum en Afrique orientale. La vaste zone géographique couverte par le rapport récent (Angola, Ouganda, et Liberia) suggère que la résistance R1 à artéméther-luméfantrine peut être répandue en Afrique.
Référence : Sutherland CJ, LansdellP, Sanders M, et al: Pfk13-independent treatment failure in four imported cases of Plasmodium falciparum malaria given artemether-lumefantrine in the UK. Antimicrob Agents Chemother. 2017. pii: AAC.02382-16. doi: 10.1128/AAC.02382-16. [Epub ahead of print];
Source : Promed.
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