
Médecine des voyages
Aux Etats-Unis, plusieurs cas d’exposition humaine à des chauves-souris enragées :
- Au Texas, une chauve-souris trouvée morte et positive pour la rage le 14 août 2016 dans la chambre d'un enfant au bloc 3800 sur Russell Drive à Beaumont dans le comté de Jefferson. Le garçon âgé de 10 ans, a reçu un traitement vaccinal antirabique post-exposition, même s'il n'y a pas de preuve de contact avec l'animal.
- Dans l'Utah, le Département de la santé a confirmé 2 cas d'exposition à des chauves-souris enragées chez des résidents ayant eu des contacts avec les chauves-souris qui ont été testées positives pour la maladie. Un patient a été exposé après que son chien ait été en contact avec une chauve-souris l'autre après avoir ramassé la chauve-souris à mains nues. Les 2 résidents ont été traités avec 4 doses de vaccination antirabique et une injection d'immunoglobuline antirabique.
La rage est une maladie mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement préventif de la rage humaine est très efficace s'il est administré rapidement après le contact avec l'animal porteur.
La contamination de l'homme se fait exclusivement par un animal au contact de la salive par morsure, griffure, léchage sur peau excoriée ou sur muqueuse (œil, bouche). L'animal peut devenir contagieux 15 jours avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie et il le reste jusqu'à sa mort. Si l'animal est en vie et ne présente pas de symptômes après une période d'observation de 15 jours à partir de la date d'exposition (morsure ou autre exposition), il n'a pas pu transmettre la rage à la personne mordue.
Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages.
En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :
- Les soins locaux avec nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré, sont indispensables pour limiter le risque infectieux.
- Il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.
La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux). La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.
Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sites Mesvaccins.net ou Medecinedesvoyages.net.
Source : Promed.
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