Augmentation des cas de microcéphalie congénitale et d'autres symptômes du système nerveux central au cours de l'infection à virus Zika

Selon le rapport de l'Organisation mondiale de la santé publié le 12 février 2016 sur ​​la situation de l'infection par le virus Zika et les complications éventuelles, six pays ont signalé une augmentation de l'incidence des cas de microcéphalie (Brésil) et de syndrome de Guillain-Barré (Brésil, Polynésie française, El Salvador, Venezuela, Colombie et Suriname) en conjonction avec l'éclosion du virus Zika.

Au Brésil, selon le Ministère de la santé, 5 280 cas de microcéphalie ont été notifiés.

Parmi ceux-ci, 3 174 cas (60,1%) ont été signalés en 2015 et 2 106 (39,9%) en 2016.

En date du 13 février 2016, 508 cas de microcéphalie ont été confirmés microcéphalie et ou d'autres atteintes du système nerveux central associée à une infection par le virus Zika. Les cas confirmés se sont produits dans 203 municipalités situées dans 13 états du Brésil : Alagoas, Bahia, Ceará, Espírito Santo, Goiás, Mato Grosso do Sul, Pará , Paraíba, Pernambuc, Piauí, Rio Grande do Norte, Rio de Janeiro et Rio Grande do Sul.

En l'absence de preuve biologique d'infection par le virus Zika, 837 cas signalés ont été exclus. Pour l'ensemble du Brésil, 3 935 cas suspects de microcéphalie demeurent encore sous enquête.

Il y a eu 108 décès intra-utérin ou néonatal parmi les enfants ayant une  microcéphalie et ou des malformations du système nerveux central, associée à une infection par le virus Zika. Parmi ceux-ci, 27 cas ont été étudiés et confirmés. Soixante-dix cas sont toujours sous enquête et 11 cas ont été exclus.

Des informations supplémentaires peuvent être trouvées dans la dernière évaluation des risques publié par l'European Center for Disease Prevention and Control.

Le Haut Conseil de santé publique a publié un avis et un rapport sur la prise en charge médicale des personnes atteintes par le virus Zika.

La liste de pays où la transmission locale du virus Zika est effective est régulièrement mise à jour sur le site de l'European Center for Disease Prevention and Control.

Source : European Center for Disease Prevention and Control.