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En Inde, dans l’État du Bengale Occidental, les autorités sanitaires ont rapporté un cas de méningo-encéphalite amibienne primaire chez un garçon de 14 ans à Kolkata en janvier 2016. Le patient a probablement acquis l'infection dans une piscine insuffisamment chlorée. Le patient traité au Calcutta Medical Research Institute a survécu. Il s'agit d'une pathologie rare, avec 150 cas enregistrés dans le monde depuis 1965, et grave puisque on observe près de 95 % de mortalité.
La méningo-encéphalite amibienne primitive est due à une amibe libre de l'espèce Naegleria fowleri vivant dans les lacs, marais, piscines mal entretenues et la terre humide : la méningo-encéphalite amibienne primitive est une maladie hydrique.
Le parasite se transmet par contact avec l'eau douce et chaude particulièrement en pratiquant de la plongée en apnée sans masque. Il pénètre dans l'encéphale à partir des fosses nasales en traversant l'épithélium olfactif, provoquant une réaction inflammatoire
La méningo-encéphalite amibienne entraîne l'apparition brutale de maux de têtes, fièvre modérée, de nausées parfois associée à une irritation de la gorge et une rhinite. Le tout pouvant s'accompagner de léthargie, raideur de la nuque, photophobie, diverses atteintes oculaires (mydriase, nystagmus, sensibilité à la pression) , convulsions involontaires, évoluant rapidement vers un syndrome confusionnel, une hyperthermie (39 à 41 °C), des vomissements et crises épileptiformes puis un coma irréversible suivi de la mort de la personne atteinte par dépression respiratoire après moins d'une ou deux semaines suivant l'apparition des symptômes.
L'infection est de pronostic catastrophique en une semaine environ.
Source : Promed.
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