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Un gros ventre (obésité abdominale), des taux sanguins de sucre et de graisses (triglycérides) élevés associés à un taux de bon cholestérol (cholestérol HDL) faible et à une hypertension artérielle… En termes médicaux, ce tableau défavorable est appelé « syndrome métabolique » et les personnes présentant ces anomalies biologiques ont un risque accru de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires (infarctus, AVC, etc). Une alimentation équilibrée et la pratique d’une activité physique régulière sont deux recommandations visant à limiter le risque de syndrome métabolique.
En dehors des séances d’activité physique, quel comportement adopter pour réduire ce risque ? Un comportement qui favorise le mouvement et limite la sédentarité, comme le suggère une étude britannique. Afin de quantifier la relation entre sédentarité et syndrome métabolique, les auteurs ont analysé les données issues de dix études internationales réalisées chez des adultes et au cours desquelles des informations sur le comportement sédentaire des participants avaient été recueillies au moyen d’un auto-questionnaire.
Les résultats montrent que le risque d’avoir un syndrome métabolique est augmenté de 73 % chez les participants très sédentaires. Le sexe ou l’origine ethnique semblent ne pas influencer ces résultats. Il est donc recommandé de bouger, et pas seulement dans le cadre d’une activité physique. Dans la vie quotidienne, cela se peut se traduire par une diminution du temps passé à regarder la télévision ou assis devant l’ordinateur.
Source : Edwardson CL et al : Association of sedentary behaviour with metabolic syndrome : a meta-analysis. PloS One, 2012.
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