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Indonésie : un enfant décède de la rage à Bali après une griffure de chat

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En Indonésie, dans l'est de l'île de Bali, une élève de l'école de Klungkung est morte de la rage. La fillette âgée de 12 ans est décédée le 8 juillet 2015 à l'hôpital après avoir été griffée par un chat le 23 juin à Buleleng dans le nord de Bali. La période d'incubation de 10 jours est très court, probablement en rapport avec une blessure près de la face. Les membres de sa famille ont reçu une vaccination antirabique post-exposition. Ce cas survient deux semaines après la mort à Klungkung d'un autre enfant du village de Getakan.

A Bali depuis le début de l'année 10 décès liés à la rage ont été enregistrés, 3 ont eu lieu à Buleleng, 2 à Klungkung, et un dans chacune des municipalités de Badung, Gianyar, Bangli, Tabanan et Karangasem.

Les voyageurs doivent être conscient du risque rabique à Bali.

La rage est une maladie mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement préventif de la rage humaine est très efficace s'il est administré rapidement après le contact avec l'animal porteur.

La contamination de l'homme se fait exclusivement par un animal au contact de la salive par morsure, griffure, léchage sur peau excoriée ou sur muqueuse (œil, bouche). L'animal peut devenir contagieux 15 jours avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie et il le reste jusqu'à sa mort. Si l'animal est en vie et ne présente pas de symptômes après une période d'observation de 15 jours à partir de la date d'exposition (morsure ou autre exposition), il n'a pas pu transmettre la rage à la personne mordue.

Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages.

En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :

  • Les soins locaux avec nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré, sont indispensables pour limiter le risque infectieux.
  • Il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.

La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux). La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.

Pour le voyageur, des informations détaillées sont disponibles sur les sites Mesvaccins.net ou Medecinedesvoyages.net.

Source : Promed.

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