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Un cas d’encéphalite japonaise à Taïwan

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A Taïwan, à Kaohsiung, le 7 juillet 2015, les autorités de santé ont notifié, pour 2015, le premier  cas d'encéphalite japonaise.

Il s'agit d'une femme de 49 ans qui consulte son médecin pour faiblesse et douleurs musculaires. Elle est hospitalisée le 15 juin en état d'obnubilation. Le 02 juillet le Center for Disease Control  of Taïwan  confirme le diagnostic au laboratoire le diagnostic clinique.

L'encéphalite japonaise est fréquente du mois de mai au mois d'octobre.

Il s'agit d'une infection causée par un arbovirus du genre Flavivirus transmis par un moustique du genre Culex. La transmission à l'homme se produit surtout dans les zones rurales pendant les pics de précipitations et au cours des périodes d'irrigation des rizières. Dans les régions les plus méridionales, la transmission est pérenne tout au long de l'année.

Sur le plan clinique, l'infection se traduit par une maladie bénigne, qui se manifeste par de la fièvre et des céphalées ; les formes asymptomatiques sont fréquentes. Mais dans environ 1 cas sur 200, l'infection provoque des troubles graves, caractérisés par une fièvre élevée et des signes neurologiques (raideur de la nuque, désorientation, coma, crises convulsives, paralysies) dont la létalité (proportion de décès parmi les cas) peut atteindre 60 % ; un tiers des survivants conservent des lésions permanentes du système nerveux central.

Les symptômes sont une fièvre élevée, des maux de tête, une raideur méningée. Il n'existe pas de traitement spécifique.

La maladie est rare chez les voyageurs et peut être prévenue en se protégeant contre la piqûre des moustiques et par la vaccination.

La vaccination contre l'encéphalite japonaise (2 injections à 28 jours d'intervalle) est conseillée pour les voyageurs amenés à passer plusieurs semaines en zone rurale humide (randonneurs, humanitaires...).

Il est maintenant possible, chez l'adulte âgé de 18 à 65 ans, d'effectuer un schéma accéléré en deux doses administrées à 7 jours d'intervalle.

La vaccination doit toujours être associée à des mesures de protection contre les piqûres de moustiques : vêtements couvrants imprégnés d'insecticides, répulsifs anti-moustiques pour la peau découverte, moustiquaire imprégnée d'insecticide.

Des renseignements complémentaires sont disponibles sur les sites experts jevoyage.net, mesvaccins.net et medecinedesvoyages.net.

Source : Promed.

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