Le point sur la fièvre jaune en 2014

En 2014, 21 cas de fièvre jaune, dont 12 mortels, ont été notifiés à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avec 4 flambées signalées dans 3 pays.

En Afrique, la République Démocratique du Congo (RDC) a notifié 7 cas de fièvre jaune, dont 6 ont été confirmés au laboratoire de l'Institut national de recherche biomédicale de Kinshasa, survenant au cours de deux flambées dans le nord (Province Orientale) et le sud (province du Katanga) du pays. Aucun décès n'a été signalé.

Dans la Région des Amériques, 14 cas ont été notifiés par le Brésil et le Pérou.

• Au Pérou : 13 cas confirmés en laboratoire notifiés, dont 12 mortels (soit une létalité, ou proportion de décès parmi les cas, supérieure à 92 % ; ceci signifie que des cas n'ont probablement pas été identifiés). Ces infections se sont probablement produites dans les 5 départements de Huánuco (2 cas), Junín (2 cas), Loreto (1 cas), San Martin (6 cas) et Ucayali (1 cas), dans des zones d'endémie où l'on sait que le cycle sylvatique de la fièvre jaune persiste.
• Au Brésil : un cas de fièvre jaune confirmé en laboratoire a été signalé dans l'État du Pará ; le patient a survécu. La surveillance passive et active des épizooties de fièvre jaune, visant la détection précoce chez les primates non humains, a mis en évidence une circulation du virus amaril dans l'État du Pará (2 épizooties confirmées en avril 2014) et l'État du Tocantins (9 épizooties confirmées en juillet 2014). Aucun cas de fièvre jaune urbaine n'a été déclaré au Brésil depuis 1942 ; des cas isolés continuent d'être signalés dans des zones forestières.

Source : Organisation mondiale de la santé, Relevé épidémiologique hebdomadaire n°26 du 26 juin 2015.