
Médecine des voyages
Au Kazakhstan,le 27 mai 2015, les autorités sanitaires ont notifié deux cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF) découverts, le 21 mai, pour la première fois dans les districts de Jambyl et Zhambyl. Les patients ont été hospitalisés à l'hôpital régional où ils sont dans un état stable.
Selon le Département de la protection des consommateurs du ministère de la consommation, la présence du virus pourrait être expliquée par la migration du bétail et le contrôle inapproprié de leur état.
Des cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo ont été rapportés avec une certaine fréquence au Kazakhstan les années passées. Les tiques du genre Hyaloma sont les principaux vecteurs du virus en Asie centrale mais au Kazakhstan les vecteurs incluent également les Ixodes (Dermacentor niveus).
La majorité des cas se surviennent chez les personnes impliquées dans l'industrie de l'élevage, tels que les travailleurs agricoles, les employés des abattoirs et les vétérinaires. Une exposition nosocomiale dans les établissements de soins de santé peut également se produire.
Pour éviter les piqûres de tiques, le voyageur doit prendre certaines précautions :
- Rester sur des sentiers balisés et éviter les buissons, zones boisées et humides.
- Préférer des vêtements couvrants (pantalon, manches longues, chaussures fermées).
- Traiter éventuellement les vêtements avec un insecticide.Protéger les zones de peau exposées avec un répulsif à base de DEET.
- En fin d'activité, inspecter toutes les parties du corps, afin d'enlever une éventuelle tique dès que possible. Il faut extraire la tique à l'aide d'un tire-tique disponible en pharmacie, ou d'une pince-à-épiler. Il faut éviter d'écraser la tique, de la brûler ou d'appliquer diverses substances.
Pour le voyageur, en cas de fièvre, de rougeur de la peau ou d'autres symptômes nouveaux après une piqûre de tique, consulter rapidement un médecin.
Source : Promed.
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