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Le régadénoson est un vasodilatateur coronarien sélectif utilisé pour effectuer des scintigraphies de perfusion myocardique (illustration, ref infra).
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RAPISCAN (régadénoson) : recommandations pour minimiser le risque d'accident vasculaire cérébral et de prolongation des crises convulsives
Des précautions d'emploi ont été émises pour encadrer l'utilisation de RAPISCAN 400 µg solution injectable (régadénoson) : en raison d'un surrisque identifié récemment de survenue d'accidents vasculaires cérébraux (AVC), ce médicament ne doit pas être administré en cas d'hypertension artérielle non contrôlée, ni d'hypotension sévère. Il doit être utilisé avec prudence en cas d'antécédents de fibrillation ou flutter auriculaire.
Par ailleurs, des cas de prolongation des crises convulsives induites par le régadénoson après l’administration d'aminophylline ont été rapportés. L'administration d'aminophylline n'est donc pas recommandée dans ce contexte.
Par ailleurs, des cas de prolongation des crises convulsives induites par le régadénoson après l’administration d'aminophylline ont été rapportés. L'administration d'aminophylline n'est donc pas recommandée dans ce contexte.
Des signalements d'AVC sous régadénoson imposent de nouvelles précautions
L'ANSM signale aux professionnels de santé que "des cas d'accidents vasculaires cérébraux, dont certains ont été observés après une augmentation cliniquement significative de la pression artérielle, une hypotension sévère ou une aggravation d'une fibrillation auriculaire, ont été rapportés après l'administration de régadénoson.
Il est donc recommandé :
- de reporter l'administration de régadénoson jusqu'à ce que la pression artérielle soit bien contrôlée chez les patients présentant une hypertension non contrôlée ;
- d'utiliser le régadénoson avec prudence chez les patients ayant des antécédents de fibrillation ou flutter auriculaire ;
- de ne pas être administrer le régadénoson chez les patients présentant une hypotension sévère.
Association avec l'aminophylline déconseillée en cas de crise convulsive
Le RCP a également été mis à jour pour inclure les nouvelles informations de sécurité relatives à l'administration d'aminophylline, administration destinée initiallement à atténuer les effets indésirables sévères ou persistants du régadénoson.
En effet, une analyse récente des cas de crises convulsives induites par le régadénoson a montré que l'administration d'aminophylline peut prolonger ces crises en raison de son effet proconvulsivant connu.
L'administration d'aminophylline n'est donc pas recommandée si le seul but est de faire cesser une crise convulsive induite par le régadénoson.
L'administration de régadénoson chez des patients avec des antécédents de crises convulsives ou présentant d'autres facteurs de risque de convulsions, tels que l'administration concomitante de médicaments qui abaissent le seuil épileptogène, doit aussi être envisagée avec prudence.
Pour mémoire
RAPISCAN 400 µg solution injectable est un médicament à usage diagnostique uniquement.
C'est un vasodilatateur coronarien sélectif destiné à être utilisé comme agent de stress pharmacologique lors de la scintigraphie de perfusion myocardique (SPM) chez les patients adultes ne pouvant réaliser une épreuve d'effort adéquate.
Pour aller plus loin
Rapiscan 400 microgrammes, solution injectable (régadénoson) : nouvelles recommandations (ANSM, 22 décembre 2014)
Lettre aux professionnels de santé (sur le site de l'ANSM, 22 décembre 2014)
La scintigraphie myocardique illustrant cet article provient de cette publication : Can Nuclear Medicine Technologists Assess Whether a Myocardial Perfusion Rest Study Is Required?, Johansson L et coll., Journal of nuclear medicine technology, novembre 2008
Pour aller plus loin
Consultez les monographies VIDAL :
Sources :
- ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé)
- EMA (European Medicines Agency) Laboratoire Rapidscan Pharma Solutions
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