- HAVLANE comprimé sécable (loprazolam) ;
- IMOVANE 3,75 mg comprimé pelliculé, IMOVANE 7,5 mg comprimé pelliculé sécable (zopiclone) et génériques ;
- NOCTAMIDE 1 et 2 mg comprimé sécable (lormétazépam) et génériques ;
- MOGADON 5 mg comprimé sécable (nitrazépam) ;
- NORMISON 10 et 20 mg comprimé (témazépam) ;
- NUCTALON 2 mg comprimé (estazolam) ;
- STILNOX 10 mg comprimé pelliculé sécable (zolpidem) et génériques.
Une baisse de remboursement préconisée par la HAS
Cette mesure économique recommandée par la Commission de la transparence de la Haute Autorité de santé (HAS) en juillet dernier vise à diminuer le recours encore trop fréquent à cette catégorie de médicaments dont l'effet thérapeutique est jugé limité. "Au-delà de 28 jours, l'efficacité est incertaine, les risques d'effets délétères augmentent (somnolence diurne, troubles de la mémoire, chutes, accidents,…) ainsi que celui de dépendance", soulignait la HAS dans son communiqué.
Outre la baisse du taux de remboursement, la HAS a également recommandé de prescrire ces médicaments à la plus faible dose et pour la plus courte période possible, en seconde intention après échec des thérapies cognitivo-comportementales.
En savoir plus :
Avis relatif à la décision de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie portant fixation du taux de participation de l'assuré applicable à des spécialités pharmaceutiques (Journal officiel du 14 novembre 2014)
Prévalence et facteurs sociodémographiques associés à l'insomnie et au temps de sommeil en France (15-85 ans), François Beck, Jean-Baptiste Richard et Damien Léger, enquête Baromètre santé 2010 de l'Inpes
Sur Vidal.fr :
Benzodiazépines hypnotiques et apparentés : vers une baisse du taux de remboursement ? (25 juillet 2014)