- ELIQUIS comprimé pelliculé (apixaban), laboratoire Bristol-Myers Squibb/Pfizer ;
- PRADAXA gélule (dabigatran étexilate), laboratoire Boerhinger Ingelheim ;
- XARELTO comprimé pelliculé (rivaroxaban), Bayer Santé.
Le rapport bénéfice/risque doit être évalué minutieusement chez les patients présentant des lésions, des maladies, subissant des interventions et/ou recevant des traitements (dont AINS et antiplaquettaires) qui augmentent le risque de saignement majeur.
Outre les contre-indications propres à chaque molécule, ces trois nouveaux anticoagulants oraux ont en commun les contre-indications suivantes :
- Saignement évolutif cliniquement significatif.
- Lésion ou maladie considérée comme à risque significatif de saignement majeur. Cela peut comprendre : ulcère gastro-intestinal en cours ou récent, présence de tumeurs malignes à haut risque de saignement, lésion cérébrale ou rachidienne récente, chirurgie cérébrale, rachidienne ou ophtalmique récente, hémorragie intracrânienne récente, varices oesophagiennes connues ou suspectées, malformations artérioveineuses, anévrismes vasculaires ou anomalies vasculaires majeures intrarachidiennes ou intracérébrales.
- Traitement concomitant avec tout autre agent anticoagulant, par exemple héparine non fractionnée (HNF), héparines de bas poids moléculaire (énoxaparine, daltéparine, etc.), dérivés de l'héparine (fondaparinux, etc.), anticoagulants oraux (warfarine ou autre), sauf en cas de relais par le nouvel anticoagulant oral ou inversement, ou en cas d'administration d'HNF aux doses nécessaires au maintien de la perméabilité d'un cathéter central veineux ou artériel.
Une attention particulière doit être portée à la fonction rénale, l'insuffisance rénale pouvant constituer une contre-indication ou une raison pour laquelle le traitement ne devrait pas être considéré, ou un critère de diminution de dose.