Mise à jour : 05 septembre 2024
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Objectifs de la prise en charge

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Prise en charge
Infections oculaires : stratégie diagnostique
Infections oculaires : stratégie diagnostique
1
Antécédent de chirurgie oculaireAE
Tout patient opéré de l'œil depuis moins de 12 mois et présentant une rougeur et/ou une douleur oculaire est considéré comme atteint d'une endophtalmie postopératoire. Il doit être adressé aux urgences ophtalmologiques pour la réalisation de prélèvements biologiques et d'un traitement anti-infectieux par injection intra-vitréenne.
Tout geste chirurgical (cataracte, chirurgie réfractive, etc.) peut se compliquer d'une kératomycose, dont la survenue est favorisée par l'usage des corticoïdes en post-opératoire.
2
Douleur
La douleur de la kératite, ressentie comme superficielle, est souvent intense et s'associe à une photophobie. Celle de l'uvéite antérieure, plus sourde, peut intéresser le globe dans son ensemble.
3
Uvéite postérieure
Il s'agit d'une inflammation des tissus du segment postérieur de l'œil (voir Cas particuliers).
Toxoplasmosa gondii, l'agent de la toxoplasmose, est le plus souvent en cause (voir Cas particuliers).
4
Rétinite à germe opportuniste
Le cytomégalovirus (CMV) est le plus souvent en cause. La rétinite peut être traitée par voie générale IV (ganciclovir, foscarnet), orale (valganciclovir), ou locale (injections intravitréennes de ganciclovir ou de foscarnet, hors AMM).
5
Uvéite antérieure
Il s'agit d'une inflammation des tissus du segment antérieur de l'œil (voir Cas particuliers).
L'herpès, le zona ou la toxoplasmose doivent être évoqués en 1er lieu (risque d'aggravation en cas de traitement corticoïde en l'absence de couverture anti-infectieuse efficace). La prise en charge se fait en milieu spécialisé.
6
Généraliste ou ophtalmologiste ?
Orgelet, chalazion, blépharite et conjonctivite peuvent être pris en charge par le généraliste, en absence de forme compliquée.
Un avis spécialisé s'impose en l'absence d'amélioration sous traitement ou en cas de signes de gravité : sécrétions importantes, chémosis (œdème), baisse de l'acuité visuelle (même modérée), photophobie et douleur, et devant toute suspicion de kératite ou de kératoconjonctivite, d'uvéite, de choroïdite ou de rétinite.
1
Antécédent de chirurgie oculaireAE
Tout patient opéré de l'œil depuis moins de 12 mois et présentant une rougeur et/ou une douleur oculaire est considéré comme atteint d'une endophtalmie postopératoire. Il doit être adressé aux urgences ophtalmologiques pour la réalisation de prélèvements biologiques et d'un traitement anti-infectieux par injection intra-vitréenne.
Tout geste chirurgical (cataracte, chirurgie réfractive, etc.) peut se compliquer d'une kératomycose, dont la survenue est favorisée par l'usage des corticoïdes en post-opératoire.
2
Douleur
La douleur de la kératite, ressentie comme superficielle, est souvent intense et s'associe à une photophobie. Celle de l'uvéite antérieure, plus sourde, peut intéresser le globe dans son ensemble.
3
Uvéite postérieure
Il s'agit d'une inflammation des tissus du segment postérieur de l'œil (voir Cas particuliers).
Toxoplasmosa gondii, l'agent de la toxoplasmose, est le plus souvent en cause (voir Cas particuliers).
4
Rétinite à germe opportuniste
Le cytomégalovirus (CMV) est le plus souvent en cause. La rétinite peut être traitée par voie générale IV (ganciclovir, foscarnet), orale (valganciclovir), ou locale (injections intravitréennes de ganciclovir ou de foscarnet, hors AMM).
5
Uvéite antérieure
Il s'agit d'une inflammation des tissus du segment antérieur de l'œil (voir Cas particuliers).
L'herpès, le zona ou la toxoplasmose doivent être évoqués en 1er lieu (risque d'aggravation en cas de traitement corticoïde en l'absence de couverture anti-infectieuse efficace). La prise en charge se fait en milieu spécialisé.
6
Généraliste ou ophtalmologiste ?
Orgelet, chalazion, blépharite et conjonctivite peuvent être pris en charge par le généraliste, en absence de forme compliquée.
Un avis spécialisé s'impose en l'absence d'amélioration sous traitement ou en cas de signes de gravité : sécrétions importantes, chémosis (œdème), baisse de l'acuité visuelle (même modérée), photophobie et douleur, et devant toute suspicion de kératite ou de kératoconjonctivite, d'uvéite, de choroïdite ou de rétinite.

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Conseils aux patients
Le port de lentilles constitue le facteur de risque principal des kératites microbiennes sévères, champignons et surtout amibes. La prévention de ces infections repose sur un respect strict des mesures d'hygiène :
éviter tout contact des lentilles avec l'eau courante, y compris par l'intermédiaire de l'étui qui doit être lavé soigneusement, puis séché dans la foulée. La prudence s'impose également lors des bains (piscine, mer, etc.) ou encore lors d'une simple douche ;
se laver, puis s'essuyer soigneusement les mains avant toute manipulation des lentilles et de leur étui ;
respecter strictement les temps maxima de portage et les délais de renouvellement (propres à chaque type de lentilles) ;
ne pas échanger ses lentilles avec une autre personne (y compris les lentilles cosmétiques simples).
Les lentilles de contact (même jetables) ne doivent pas être portées pendant une infection oculaire, ni réutilisées avant la guérison complète de celle-ci, affirmée lors d'une consultation d'ophtalmologie. S'il s'agit de lentilles réutilisables, elles doivent être décontaminées par un opticien avant d'être reposées sur l'œil.
Les porteurs de lentilles doivent être prévenus qu'en cas de douleur, et/ou rougeur, et/ou baisse de la vision, ils doivent retirer au plus vite les lentilles (sans les jeter), et consulter dans les plus brefs délais un ophtalmologiste auquel ils apporteront leurs lentilles, mais aussi le flacon de stockage et la solution d'entretien en cours (pour une analyse éventuelle).
Les conjonctivites infectieuses sont contagieuses : le patient et son entourage doivent veiller à se laver les mains soigneusement et régulièrement, à éviter les contacts proches et à utiliser du linge de toilette personnel.
Les lavages au sérum physiologique, comme l'administration de collyres ou pommades ophtalmiques, peuvent nécessiter l'aide d'une tierce personne.
Le patient doit ménager des moments de « calme » pour l'instillation de collyre (bien installé, paupière éloignée du globe oculaire pour préparer un espace de réception du collyre, etc.).
Respecter les modalités de conservation des collyres et produits d'entretien des lentilles.
En cas d'association de collyres, un délai d'au moins 5 minutes doit être respecté entre les instillations afin d'optimiser l'efficacité de chaque collyre.
Traitements

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Références

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