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Le marché du médicament français s'est légèrement contracté en 2012

L'ANSM publie son rapport annuel d'analyse des ventes de médicaments en France en 2012. L'année a été marquée par la progression des ventes de médicaments génériques et des médicaments non remboursables, sur fond de recul modéré de la croissance du médicament.
David Paitraud 10 juillet 2013 Image d'une montre2 minutes icon Ajouter un commentaire
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Le ralentissement progressif du marché pharmaceutique français se poursuit.

Le ralentissement progressif du marché pharmaceutique français se poursuit.

 
Un recul de 1,5 % en 2012
La nouveauté, en 2012, réside dans l'essoufflement ou la "contraction" du marché pharmaceutique dont la croissance en valeur accuse globalement un léger recul.

Le montant total des ventes de médicaments (27,2 milliards d'euros) a ainsi reculé de 1,5 %. Ce ralentissement de la croissance concerne le marché officinal, où les ventes ont reculé de 2,8 %, tandis que les ventes destinées aux établissements hospitaliers ont progressé de 3 %.

La politique actuelle visant à diminuer les prix des spécialités remboursables peut expliquer ce tassement des ventes en pharmacies. 
 
L'influence du dispositif "tiers-payant contre génériques"
A l'inverse de la tendance générale, le marché du générique a progressé et compte désormais pour 14 % du marché total en valeur, pour plus de 26 % en quantités.

Cette évolution est notamment le résultat du dispositif tiers-payant contre génériques mis en place mi-2012 par l'Assurance maladie pour augmenter la substitution (sauf mention manuscrite du médecin prescripteur).

Les génériques des antalgiques, antibiotiques et anti-ulcéreux sont parmi les plus consommés.
 
Le non remboursable progresse
Autre marché en progression, celui des médicaments non remboursables. Il représente désormais 9 % des ventes en valeur et 15 % en quantités. Parmi ces médicaments, on retrouve quelques spécialités à prescription obligatoire et de nombreuses spécialités à prescription facultative. 
 
Le marché des génériques de prescription facultative reste quant à lui assez faible, ne représentant que 4,3 % en valeur.
 
Paracétamol : le champion toutes catégories en ville
En chiffre d'affaire comme en volume, le paracétamol est la substance active la plus vendue en ville. A noter que le ranibizumab (LUCENTIS), indiqué dans le traitement de la DMLA dont le prix avoisine les 900 euros, arrive en deuxième position des spécialités les plus vendues en valeur.
 
Le LEVOTHYROX s'élève au premier rang des spécialités sur prescription les plus vendues en ville, en volume, suivie de l'antalgique IXPRIM et d'UVEDOSE.
 
A l'hôpital, 30 substances actives responsables de la moitié des dépenses
Le chiffre d'affaires du secteur hospitalier apparaît concentré sur un petit nombre de substances actives, puisque 30 substances actives représentaient en 2012 un chiffre d'affaires de 3,4 milliards d'euros, soit près de la moitié (56 %) du chiffre d'affaires cumulé des substances actives commercialisées à l'hôpital.
 
Les antinéoplasiques (bévacizumab) et les immunomodulateurs (infliximab), notamment les produits issus de biotechnologies, occupent une place prépondérante parmi les substances actives les plus vendues à l'hôpital.
 
Sources et ressources complémentaires
 

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