Mise à jour : 11 juillet 2016
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Continent : Océanie

Zones du continent : Australie et Nouvelle-Zélande, Mélanésie, Micronésie, Polynésie.

Pays :

  • Iles Cook
  • Iles Fidji
  • Micronésie
  • Nouvelle-Calédonie
  • Papouasie-Nouvelle-Guinée
  • Polynésie française
  • Iles Salomon
  • Iles Samoa
  • Iles Tonga
  • Vanuatu
  • Wallis-et-Futuna

Les îles d’Océanie couvrent un vaste territoire et sont, de ce fait, assez variées. Les risques d’infections liées à l’eau et aux aliments restent le problème majeur de cette région. Le climat y est humide et les moustiques nombreux. La prudence est de mise lorsqu’on veut profiter de la richesse des fonds marins.

Problèmes liés au climat et à la géographie

  • Toute la région connaît un climat tropical, chaud et humide, avec des précipitations importantes toute l’année. Le soleil tape fort, protégez-vous. Si vous passez des heures à admirer les fonds marins avec un masque et un tuba, pensez à vous enduire le dos de protection solaire toutes les deux heures ou à vous couvrir d’un T-shirt.
  • La saison des cyclones s’étend de novembre à avril selon les pays. Tenez-vous informé constamment des conditions météorologiques pendant cette période.
  • Certaines îles sont montagneuses. Par exemple, le mont Wilhelm en Papouasie-Nouvelle-Guinée culmine à 4 509 m. Sachez anticiper les dangers lors de vos excursions : mal aigu des montagnes, météo changeante, soleil, etc.
  • La région se situe dans une zone d’activité sismique, d’activité volcanique et de raz-de-marée. Les séismes sont fréquents, mais généralement de faible intensité.

Problèmes liés aux transports

Transports routiers

Les routes sont souvent dangereuses, principalement à cause du comportement des conducteurs et de l’état des chaussées. La conduite de nuit est plutôt déconseillée. La Papouasie-Nouvelle-Guinée est réputée pour sa criminalité routière et son insécurité dans les transports en commun. Attention, on conduit à gauche sur les îles Cook, sur les îles Fidji, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, sur les îles Salomon, sur les îles Tonga et sur les îles Samoa. La conduite de nuit est déconseillée. Préférez une voiture avec chauffeur.

Transports aériens

Renseignez-vous sur la qualité des compagnies locales.

Transports maritimes

Certaines plages privées et certaines îles des Fidji sont interdites d’accès aux plaisanciers. Renseignez-vous avant d’accoster. Des naufrages mortels, la vétusté de certains navires et les alertes aux tsunamis sont autant de mises en gardent pour ceux qui souhaitent naviguer aux îles Fidji et aux îles Tonga.

Maladies transmises par l’eau ou les aliments

Diarrhée du voyageur

La diarrhée du voyageur est fréquente, notamment en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Des foyers de choléra sont également signalés en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Respectez les règles d’hygiène corporelle et alimentaire. L’eau du robinet n’est généralement pas potable, sauf dans certaines grandes villes (Nouméa, Papeete, Port Vila, Luganville, etc.). Renseignez-vous sur place.
La consommation de viande de tortue marine est formellement déconseillée en raison d’un risque d’intoxication grave, voire fatal (présence de toxines dans la chair). Les parasitoses intestinales sont également répandues.

Hépatite A et fièvre typhoïde

Le risque d’hépatite A et de typhoïde existe surtout dans les îles les moins développées où des épidémies sont possibles. Pensez à vous faire vacciner contre l’hépatite A quelles que soient les conditions de voyage. Le vaccin contre la fièvre typhoïde est nécessaire en cas de séjour prolongé ou dans de mauvaises conditions.

Leptospirose

Il existe un risque de leptospirose. Évitez de vous baigner en eau douce sauf avis local autorisé. Lavez-vous régulièrement les mains.

Larva migrans

Des cas de larva migrans cutanée sont régulièrement signalés dans toute la zone, ainsi que l’ankylostomose et l’anguillulose ; ne marchez pas pieds nus sur les sols humides (plages, sols boueux, etc.) et évitez de vous allonger directement sur le sable.

Ciguatera

Le risque de ciguatera est en constante augmentation dans le Pacifique. Certains poissons (surtout les grands) ne doivent pas être consommés sans l’avis des pêcheurs locaux.

Brucellose

Attention à la consommation de produits laitiers non pasteurisés aux îles Fidji dont les cheptels souffrent régulièrement de brucellose.

Prévention du paludisme en Mélanésie, Micronésie, Polynésie

moustique

Aujourd'hui, pour l'Asie et l'Océanie, les spécialistes considèrent que la chimioprophylaxie contre le paludisme n'est pas nécessaire pour les voyages dits "conventionnels" : séjour de moins d'un mois, nuitées essentiellement en ville, conditions d'hégergement favorables, à condition de respecter les mesures de protection contre les moustisques et de rester vigilant pendant les 3 mois suivant le retour (toute fièvre doit entraîner une consultation en urgence).

Par contre, en Asie et en Océanie, la chimioprophylaxie reste indispensable lors de séjours dits "non conventionnels" : immigrants en visite au pays, randonneurs au long cours, séjours longs, séjours en zones rurales (agronomes, chercheurs, militaires, humanitaires, etc.).

Il n’y a pas de transmission de paludisme dans les îles Cook, Fidji, Saoma, Tonga, en Micronésie, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie Française et à Wallis et Futuna. Une chimioprophylaxie est uniquement recommandée, lors de séjours non conventionnels, dans les îles Salomon, en Papouasie-Nouvelle-Guinée (au-dessous de 1800 m d'altitude) et dans l'île de Vanuatu.

Les antipaludiques utilisés sont : Malarone et ses génériques (Atovaquone + Proguanil), Doxy/Doxypalu/Granudoxy (Doxycyline) ou Lariam (Méfloquine, uniquement lorsque les deux autres antipaludiques ne peuvent pas être prescrits).

La décision de prescrire, ou non, un traitement préventif du paludisme sera prise par votre médecin traitant en fonction de divers paramètres : la zone visitée et son altitude, la saison du voyage, la durée du séjour, l’hébergement (urbain ou rural), votre état de santé (votre risque de développer un paludisme grave, par exemple si vous êtes enceinte, si vous avez subi une ablation de la rate, si vous séropositif pour le VIH, si vous êtes âgé, par exemple), etc.

Maladies transmises par des insectes (hors paludisme)

Dengue

Des épidémies de dengue sont régulièrement signalées dans toute la zone. Appliquez les mesures de protection contre les piqûres de moustique.

Chikungunya et Zika

Le chikungunya et le virus Zika sont également présents dans plusieurs pays de la zone. Des épidémies dues au virus chikungunya ont été rapportées récemment en Polynésie Française, en Nouvelle-Calédonie et aux îles Cook, Samoa et Kiribati. Appliquez les mesures de protection contre les piqûres de moustique.

Encéphalite japonaise

L’encéphalite japonaise est présente en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Discutez d’une éventuelle vaccination avec votre médecin si vous effectuez un séjour dans des conditions à risque (camping, nuit à la belle étoile, randonnée) en zone rurale.

Filariose lymphatique

Les cas de filariose lymphatique sont devenus rares dans la région, sauf en Papouasie-Nouvelle-Guinée où ils sont encore fréquents. Il convient de rester prudent.

Fièvre Ross

Les moustiques peuvent également transmettre la fièvre Ross en Papouasie-Nouvelle-Guinée et aux îles Salomon.

Maladies transmises par d’autres animaux

Rage

La rage est présente dans la partie ouest de la Papouasie Nouvelle Guinée. La vaccination contre la rage est recommandée en cas de séjour prolongé en zone rurale ou de séjour aventureux.

Grippe aviaire

La vigilance contre la grippe aviaire reste d’actualité, notamment aux îles Fidji. Évitez de vous rendre sur les marchés de volailles ou dans les élevages (ou restez à plus de deux mètres des animaux ou des carcasses). Ne manipulez pas les oiseaux morts.

Autres maladies infectieuses

Rappel important : Pour voyager en bonne santé, mieux vaut être à jour de toutes ses vaccinations usuelles : diphtérie, tétanos, poliomyélite (DTP), coqueluche, rougeole, hépatite B et, si vous êtes à risque de complications, grippe saisonnière.
La vaccination contre la rougeole est devenue particulièrement importante ces dernières années avec la recrudescence de cette maladie à travers la planète.

Attention, le matériel médical à usage unique n’est pas toujours correctement utilisé en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Vanuatu. Préférez si possible les traitements par voie orale et assurez-vous que les emballages stériles sont ouverts devant vous.

Infections sexuellement transmissibles (IST)

Le VIH/Sida et les IST sont en pleine expansion en Papouasie-Nouvelle-Guinée. L’hépatite B reste fréquente dans cette zone et notamment en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Si vous n’êtes pas immunisé (vaccin ou contact avec le virus), pensez à vous faire vacciner.

Piqûres et morsures

  • Des serpents, araignées et scorpions venimeux sont présents dans les îles du Pacifique. Faites attention où vous mettez les pieds, notamment lors de marches de nuit.
  • Les requins peuvent être nombreux dans certaines zones, mais les attaques restent peu fréquentes. D’autres animaux marins présentent des dangers : poissons-pierre, rascasses, murènes, raies, cônes, méduses, serpents corail, coraux, etc. Renseignez-vous avant de vous baigner ou de plonger.
  • Vous devrez affronter des nuées d’insectes dans les mangroves, en Nouvelle-Calédonie notamment. Emportez un voile moustiquaire, coincé dans le col et sous le chapeau pour vous protéger le visage.
  • En Polynésie française, prenez garde à la morsure douloureuse du « cent-pieds », une sorte de mille-pattes venimeux qui vit dans les herbes.

Problèmes liés aux situations politiques et sociales

Avant de partir, n’oubliez pas de consulter les recommandations aux voyageurs du Ministère des Affaires étrangères. Ce site liste les risques propres à chaque pays, selon les régions et la situation politique et sociale du moment. Une carte détaillée indique les zones formellement déconseillées, celles déconseillées sauf raison impérative et celles où la vigilance doit être renforcée. Il contient aussi des informations essentielles sur les risques sanitaires locaux. Respectez leurs mises en garde.

Restez vigilant

  • Le voyage en avion pour se rendre dans cette région du monde est très long (en moyenne une journée entière). Le risque de thrombophlébite est accru, en particulier chez les personnes sensibles (personnes âgées ou obèses, femmes enceintes, etc.). Le décalage horaire est important.
  • La baignade en mer peut être dangereuse à cause des courants, parfois très forts, créés par les récifs, de la présence de requins, de crocodiles, etc.
  • En Nouvelle-Calédonie, ne touchez pas au lantana (ou « arrête-toi là » en langage local), une liane à fleurs très urticante.
  • Certains lagons de Polynésie française peuvent être pollués, renseignez-vous avant de vous y baigner.
À garder à l’esprit
note
  • Respectez les règles d’hygiène alimentaire et corporelle. Renseignez-vous sur les poissons que vous pouvez consommer sans risque de ciguatera. Évitez la viande de tortue de mer.
  • Consommez de préférence de l’eau en bouteille.
  • Protégez-vous des piqûres de moustiques.
  • Prenez garde aux animaux marins dangereux, aux coraux et aux courants. Renseignez-vous avant de vous baigner.
  • Anticipez les effets du long trajet en avion nécessaire pour se rendre en Océanie : fatigue, décalage horaire, thrombophlébite, etc.

Les informations médicales sont en constante évolution. Ces informations ne prétendent pas se substituer à un avis médical. Suivez toujours les recommandations de votre médecin traitant ou de votre pharmacien.

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