Mise à jour : 22 Avril 2020

Informations générales

Fédération française de sport adapté

Fédération paralympique (pour certaines disciplines) permettant de rendre accessible une pratique multisports à toute personne en situation de handicap mental et / ou psychique (quelles que soient ses capacités), en tenant compte de son choix et dans un but d’intégration socioprofessionnelle et environnementale. Cette mission nécessite un encadrement spécifique.

  • La Fédération française de sport adapté (FFSA) s’appuie sur des structures propres (clubs spécifiques FFSA), généralement implantées auprès d’établissements médico-sociaux, mais également sur les clubs « valides » des différentes disciplines, en fonction du degré d’autonomie de ses publics.

Les conseillers techniques des comités départementaux FFSA (majoritairement titulaires d’une licence ou d’un master STAPS APA Santé), sont les interlocuteurs privilégiés pour étudier avec ces publics la pratique qui leur sera la plus adaptée.

La fédération propose plus de 60 disciplines du Sport Adapté, parmi lesquelles 18-20 disciplines avec création d’adaptations du jeu (voir annexe 1).

Siège : 3 rue Cépré - 75015 Paris (Tél. : 01 42 73 90 00)

Quelques chiffres

  • 63.900 licenciés
  • 1.100 clubs ou structures
  • Plus de 120 éducateurs

Organisation sport-santé

La commission sport-santé, constituée de médecins, techniciens et bénévoles, est en lien avec la commission médicale et les autres instances fédérales. Elle organise un recensement des actions menées sur le territoire national.

La fédération est impliquée au niveau national depuis 2013 et le Sport-santé est l’un des principaux objectifs annoncés de la fédération, figurant dans son projet fédéral.

Le site internet comporte une page décrivant le programme sport-santé (guide téléchargeable) (http://www.ffsa.asso.fr/6156-comite-federal-sport-sante)

Description du public spécifique à la fédération

Population hétérogène de personnes en situation de handicap mental et / ou psychique (quelles que soient leur autonomie, leurs capacités, leur lieu de vie (établissement médico-social ou dans leur famille ou en hébergement classique) et la présence ou non de comorbidité).

Deux formes de handicap :

  • handicap mental (déficience intellectuelle ou retard mental – QI < ou = 75) d’origine génétique, périnatal ou acquis : plus ou moins important, associé à des limitations dans le comportement adaptatif (difficultés à s’adapter dans les champs de la communication, la socialisation, l’autonomie et la motricité), mesurées par l’échelle adaptative de Vineland. Parfois associé (notamment pour la trisomie 21 ou les personnes polyhandicapées), à un retard psychomoteur, des troubles du schéma corporel, des difficultés d’apprentissage ou d’accès à l’imaginaire, des troubles du développement sensoriel, de la mémoire, des troubles moteurs, une hypotonie musculaire et une  hyperlaxité articulaire. La déficience intellectuelle peut être compliquée de troubles psychiques qui viennent aggraver le niveau du handicap.
  • handicap psychique : la maladie mentale peut générer des incapacités cognitives et métacognitives qui s’expriment dans l’autonomie, la socialisation, la communication, la motricité. Les conduites sont parfois difficiles à comprendre par l’entourage, du fait de troubles des mécanismes de la pensée, de l’affectivité, du comportement ou de la conduite (anhédonie, difficultés motivationnelles,…).

Trois groupes d’âges

  • jeunes (< 21 ans)
  • adultes (21-55 ans)
  • avançant en âge ( > 55 ans)

Quatre niveaux de déficiences (léger / moyen / sévère / profond)
Les personnes en situation de handicap (PESH) sont identifiées dans les publics à besoins particuliers[1] du fait que :

  • elles sont souvent en situation de grande sédentarité[2], de déconditionnementelles
  • ont besoin d’être accompagnées (difficultés d’appropriation et de compréhension des messages de santé, de gestion des médicaments)
  • il s’agit souvent de personnes dont le vieillissement intervient de manière plus précoce.[3]

Autres caractéristiques de ces publics à prendre en compte :

  • liées à des problématiques de santé spécifiques avec risque majoré du fait
    • d’une santé moins bonne que la majorité de la population avec, à âge égal, des comorbidités plus fréquentes et / ou des malformations liées à la pathologie, à l’étiologie ou aux conséquences du handicap (notamment pathologies cardiologiques associées à la trisomie 21, troubles de l’équilibre et troubles sensoriels, forte proportion de surpoids, déséquilibre alimentaire)
    • de thérapeutiques médicamenteuses fréquentes influant sur les comportements et pratiques physiques, notamment les thérapeutiques antiépileptiques, anxiolytiques et neuroleptiques ou antipsychotiques[4]
  • liées aux capacités cognitives et relationnelles :
    • problématique d’appropriation des messages et de compréhension des consignes
    • difficultés relationnelles (handicap psychique)
    • la nécessité d’un accompagnement (absence de motivation, angoisse d’aller vers une activité nouvelle, difficultés relationnelles, difficultés dans les actes de la vie quotidienne, à se déplacer de manière autonome) complique l’accessibilité aux activités physiques et sportives
  • liées au mode de vie :
    • hébergés essentiellement en établissement médicosocial. Ils peuvent néanmoins avoir leur propre autonomie de vie (appartement et suivi en HDJ ou CMP), mais peuvent alors être isolés et en rupture sociale (handicap psychique)
    • principe de compensation du handicap et projet de vie intégrant le handicap - public le plus souvent sous curatelle ou tutelle

      On peut répartir cette population en 3 groupes pour lesquels les modalités de pratiques d’APS diffèreront :
  • PESH actifs (en ESAT ou en poste adapté en entreprise) :
    • L’objectif est d’optimiser et de maintenir le plus longtemps possible leurs activités.
    • Ces publics correspondent au niveau 1 de pathologie (pouvant bénéficier d’une pratique d’APS adaptée de type loisir, ou « Sport santé pour tous », sans précaution particulière ou avec des précautions limitées).
    • Les difficultés cognitives et relationnelles rendent la pratique en milieu dit « ordinaire » difficile et une phase de reprise d’activité via les activités proposées par la FFSA permet éventuellement dans un second temps la pratique en milieu ordinaire.
  • PESH sédentarisés mais aptes aux AVQ (actes de la vie quotidienne) :
    • L’objectif est d’améliorer leurs capacités et de les maintenir le plus longtemps possible en activité.
    • Ces publics correspondent au niveau 2 de pathologie (pouvant bénéficier de programmes d’APS de type « Sport Santé pour public spécifique », nécessitant certaines précautions particulières).
  • PESH lourdement handicapées avec déficiences sévères :
    • L’objectif est de maintenir et de développer leurs capacités, même minimes.
    • Il s’agit de publics fragiles (niveau 3) pour lesquels une activité physique ne pourra s’envisager qu’en milieu spécialisé (compatible avec l’encadrement en centres médicalisés par des éducateurs sportifs ayant une formation spécialisée).

[1] INSTRUCTION N° DS/DSB2/SG/DGS/DGCS/2012 /434 du 24 décembre 2012
[2] Recommandations du plan Obésité 2010-2013
[3] Rapport de M. Patrick Gohet -28 nov 2013
[4] Un guide de précautions pour la pratique des APS par des PESH ayant des traitements psychotropes est en cours de finalisation

Site internet : http://www.ffsa.asso.fr

Description du sport : Sport adapté (marche santé)

En illustration des activités proposées par la FFSA (voir fiche fédération pour la description des publics concernés), la marche a été choisie parmi les différentes pratiques car c’est une activité naturelle qui peut être pratiquée par presque tous les publics de la fédération. C’est donc une activité physique et sportive (APS) de premier accès.

Elle est en outre le signe le plus observable de l'équilibre et de la vitalité des personnes.

Outre les bienfaits habituels de toute activité physique et sportive pour la santé, elle permet, particulièrement pour ces publics :

  • la prévention de la perte d’autonomie et le maintien des capacités nécessaires dans les actes nécessaires de la vie quotidienne ;
  • le maintien et le développement de l’intérêt et des échanges vers le monde extérieur, de la curiosité envers la société qui les entoure, luttant ainsi contre l’isolement ;
  • la création de lien social avec les autres pratiquants ;
  • le maintien et le renforcement des liens familiaux (par l’organisation régulière de rassemblements de marche avec la participation des familles).

Liste des autres disciplines avec adaptation de jeu au sein de la FFSA :

  • Activités motrices
  • Sport adapté jeunes
  • Athlétisme Sport Adapté
  • Badminton Sport Adapté
  • Basket-ball Sport Adapté
  • Cyclisme Sport Adapté
  • Equitation Sport Adapté
  • Escalade Sport Adapté
  • Football et futsal Sport Adapté
  • Golf Sport Adapté
  • Gymnastique Sport Adapté
  • Handball Sport Adapté
  • Judo Sport Adapté
  • Kayak Sport Adapté
  • Lutte Sport Adapté
  • Natation Sport Adapté
  • Pétanque Sport Adapté
  • Rugby Sport Adapté
  • Ski Sport Adapté
  • Sport boules Sport Adapté
  • Tennis  Sport Adapté
  • Tennis de table  Sport Adapté
  • Tir à l’Arc Sport Adapté
  • VTT Sport Adapté

Description du public spécifique à la fédération

Population hétérogène de personnes en situation de handicap mental et / ou psychique (quelles que soient leur autonomie, leurs capacités, leur lieu de vie (établissement médico-social ou dans leur famille ou en hébergement classique) et la présence ou non de comorbidité).

  • Handicap mental (déficience intellectuelle ou retard mental – QI < ou = 75) d’origine génétique, périnatal ou acquis : plus ou moins important, associé à des limitations dans le comportement adaptatif (difficultés à s’adapter dans les champs de la communication, la socialisation, l’autonomie et la motricité), mesurées par l’échelle adaptative de Vineland. Parfois associé (notamment pour la trisomie 21 ou les personnes polyhandicapées), à un retard psychomoteur, des troubles du schéma corporel, des difficultés d’apprentissage ou d’accès à l’imaginaire, des troubles du développement sensoriel, de la mémoire, des troubles moteurs, une hypotonie musculaire et une  hyperlaxité articulaire.
    La déficience intellectuelle peut être compliquée de troubles psychiques qui viennent aggraver le niveau du handicap.
  • Troubles mentaux sévères et persisitants générant un handicap psychique (notamment schizophrénie, troubles bipolaires) : la maladie mentale peut générer des incapacités cognitives et métacognitives qui s’expriment dans l’autonomie, la socialisation, la communication, la motricité. Les conduites sont parfois difficiles à comprendre par l’entourage, du fait de troubles des mécanismes de la pensée, de l’affectivité, du comportement ou de la conduite (anhédonie, difficultés motivationnelles,…).

Trois groupes d’âges :

  • jeunes (< 21 ans)
  • adultes (21-55 ans)
  • avançant en âge ( > 55 ans)

Quatre niveaux de déficiences (léger / moyen / sévère / profond)
Les personnes en situation de handicap (PESH) sont identifiées dans les publics à besoins particuliers du fait que :

  • elles sont souvent en situation de grande sédentarité], de déconditionnement
  • elles ont besoin d’être accompagnées (difficultés d’appropriation et de compréhension des messages de santé, de gestion des médicaments)
  • il s’agit souvent de personnes dont le vieillissement intervient de manière plus précoce.

Autres caractéristiques de ces publics à prendre en compte :

  • liées à des problématiques de santé spécifiques avec risque majoré du fait
    • d’une santé moins bonne que la majorité de la population avec, à âge égal, des comorbidités plus fréquentes et / ou des malformations liées à la pathologie, à l’étiologie ou aux conséquences du handicap (notamment pathologies cardiologiques associées à la trisomie 21, troubles de l’équilibre et troubles sensoriels, forte proportion de surpoids, déséquilibre alimentaire)
    • de thérapeutiques médicamenteuses fréquentes influant sur les comportements et pratiques physiques, notamment les thérapeutiques antiépileptiques, anxiolytiques et neuroleptiques ou antipsychotiques
  • liées aux capacités cognitives et relationnelles :
    • problématique d’appropriation des messages et de compréhension des consignes
    • difficultés relationnelles (autisme, handicap psychique)
    • la nécessité d’un accompagnement (absence de motivation, angoisse d’aller vers une activité nouvelle, difficultés relationnelles, difficultés dans les actes de la vie quotidienne, à se déplacer de manière autonome) complique l’accessibilité aux activités physiques et sportives.
  • liées au mode de vie :
    • hébergés essentiellement en établissement médicosocial. Ils peuvent néanmoins avoir leur propre autonomie de vie (appartement et suivi en HDJ ou CMP), mais peuvent alors être isolés et en rupture sociale (handicap psychique)
    • principe de compensation du handicap et projet de vie intégrant le handicap - public le plus souvent sous curatelle ou tutelle

On peut répartir cette population en 3 groupes pour lesquels les modalités de pratiques d’APS diffèreront :

  • PESH actifs (en ESAT ou en poste adapté en entreprise) ou avec un handicap psychique "léger" après une hospitalisation en psychiatrie
    L’objectif est d’optimiser et de maintenir le plus longtemps possible leurs activités. Ces publics correspondent au niveau 1 de pathologie (pouvant bénéficier d’une pratique d’APS adaptée de type loisir, ou « Sport santé pour tous », sans précaution particulière ou avec des précautions limitées).
    Les difficultés cognitives et relationnelles rendent la pratique en milieu dit « ordinaire » difficile et une phase de reprise d’activité via les activités proposées par la FFSA permet éventuellement dans un second temps la pratique en milieu ordinaire.
  • PESH sédentarisés mais aptes aux AVQ (actes de la vie quotidienne)
    L’objectif est d’améliorer leurs capacités et de les maintenir le plus longtemps possible en activité. Ces publics correspondent au niveau 2 de pathologie (pouvant bénéficier de programmes d’APS de type « Sport Santé pour public spécifique », nécessitant certaines précautions particulières).
  • PESH lourdement handicapées avec déficiences sévères
    L’objectif est de maintenir et de développer leurs capacités, même minimes. Il s’agit de publics fragiles (niveau 3) pour lesquels une activité physique ne pourra s’envisager qu’en milieu spécialisé (compatible avec l’encadrement en centres médicalisés par des éducateurs sportifs ayant une formation spécialisée).

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