Mise à jour : 13 septembre 2019
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Comment organiser l'alimentation de ses enfants ?

Sauf cas particuliers, un jeune enfant est capable de contrôler seul la quantité d’aliments qu’il consomme. Lorsqu’il n’a plus faim il s’arrête de manger, même s’il n’a pas terminé son plat préféré. Selon ses besoins, il adapte sa consommation à la densité énergétique des aliments, en s’aidant de ses sensations de faim et de satiété. Un enfant est également capable de réguler ce qu’il mange sans en avoir conscience, en fonction des caractéristiques du repas précédent et des activités qu’il a pratiquées depuis. Un exemple : s’il a beaucoup déjeuné et regardé la télévision tout l’après-midi, un enfant goûtera moins. Pour toutes ces raisons, il ne faut pas systématiquement l’inciter à finir son assiette.

La loi sur la publicité des produits alimentaires

En novembre 2005, les députés ont définitivement adopté une loi obligeant les industriels agroalimentaires à insérer des conseils d’éducation nutritionnelle dans leurs messages publicitaires, quel que soit le support utilisé (télévision, radio, presse, etc.).

    Ces conseils sont au nombre de quatre :
  • « Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour. »
  • « Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière. »
  • « Pour votre santé, ne mangez pas trop gras, pas trop sucré, pas trop salé. »
  • « Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas. »

Ces conseils sont, si possible, complétés par l’adresse du site www.mangerbouger.fr de l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation à la santé). Les industriels qui refusent cette obligation doivent verser 1,5 % de leurs dépenses publicitaires à l’Inpes.

Des repas à heures fixes

Il est nécessaire de mettre en place des repas à heures fixes, car cela permet d’assurer l’équilibre énergétique tout au long de la journée. De plus, ce rythme régulier éduque l’organisme de l’enfant ; les mécanismes de la faim et de la satiété se mettent en place et fonctionnent de manière optimale. En effet, l’organisme apprend progressivement à adapter la quantité de nourriture ingérée aux besoins énergétiques à venir.

Chez un enfant qui prend quatre repas par jour à heures fixes, les apports caloriques devraient se répartir comme suit : 20 % au petit-déjeuner, 40 % au déjeuner, 10 % au goûter et 30 % au dîner.

Les signaux visuels lors du repas

Chez l’enfant comme chez l’adulte, la quantité ingérée lors d’un repas dépend également de signaux visuels. Il est facile pour un enfant de se laisser tenter par des aliments amusants et colorés, et les industriels l’ont bien compris. Afin de préserver l’équilibre alimentaire de votre enfant et d’éviter le grignotage entre les repas, ne laissez pas en évidence des aliments qui pourraient le tenter.

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