Arrêter de fumer est une préoccupation fréquente des fumeuses qui viennent d'apprendre qu'elles sont enceintes. Comment les femmes enceintes qui cessent de consommer du tabac y parviennent-elles ?
Se construire un réseau de soutien
Toutes les études sur le sevrage tabagique s’accordent pour dire que, lorsqu’on arrête de fumer, les chances de réussite sont meilleures lorsqu’on est accompagné et soutenu dans sa démarche. Que ce soit par son médecin traitant, son gynécologue, son pharmacien, sa sage-femme ou par un tabacologue, il est essentiel de se constituer un réseau de soutien à mobiliser lorsque l’envie de fumer se fait trop pressante. Ces professionnels vous donneront des conseils utiles et seront là pour relancer une motivation défaillante. De plus, le sevrage tabagique est plus à même de réussir lorsque les deux futurs parents s’engagent ensemble dans la démarche.
Si vous n’avez pas le temps de consulter un professionnel libéral, n’hésitez pas à mobiliser les tabacologues de Tabac Info Service au 39 89. Pour celles qui ont un emploi du temps chargé, ces consultations téléphoniques sont d’un grand soutien, avant et pendant le sevrage tabagique.
Méthodes comportementales ou substituts nicotiniques ?
Pour cesser de fumer lorsqu’on est enceinte, les autorités de santé recommandent en priorité les méthodes dites « cognitivo-comportementales ». Il s’agit d’un ensemble de techniques de psychologie appliquée fondées essentiellement sur la discussion avec un professionnel de santé formé à cette approche et sur des exercices simples destinés à préparer une stratégie personnelle à mettre en place si l’envie de fumer devient irrésistible.
La prescription de substituts nicotiniques (patch, gommes, inhalateurs contenant de la nicotine) est autorisée pour les femmes enceintes ou qui allaitent, en particulier celles qui ne parviennent pas à arrêter de fumer avec les méthodes comportementales. Leur utilisation doit cependant se faire sous contrôle médical.
Certes la nicotine possède une certaine toxicité pour le fœtus, mais elle reste relativement faible par rapport à celles des milliers de substances toxiques présentes dans la fumée de tabac. Depuis quelques années, certains substituts nicotiniques sont remboursés par l'Assurance maladie.
Attention, les médicaments du sevrage tabagique tels que le bupropion LP (ZYBAN) et la varénicline (CHAMPIX) sont contre-indiqués chez la femme enceinte ou qui allaite.
Que penser de la cigarette électronique ?
La cigarette électronique (ou vapotage) connaît depuis quelques années une popularité croissante auprès des personnes qui souhaitent arrêter de fumer. Elle utilise des liquides volatils contenant de la nicotine pour apaiser les effets du manque. De plus, elle permet aux fumeurs de garder leurs gestes familiers, ce qui est la fois une aide pour compenser le manque, mais aussi un obstacle à l’élimination des habitudes liées à la cigarette.
Avant toute autorisation chez la femme enceinte, l’innocuité, pour la mère et le bébé à naître, de la vapeur produite par les cigarettes électroniques devra être démontrée, ce qui n’est pas encore le cas. En l'absence d'étude de ce type, le principe de précaution s’applique et la cigarette électronique reste déconseillée aux femmes enceintes et à celles qui allaitent.
Comment arrêter de fumer pendant la grossesse ?
Sommaire patient
Arrêter de fumer est une préoccupation fréquente des fumeuses qui viennent d'apprendre qu'elles sont enceintes. Comment les femmes enceintes qui cessent de consommer du tabac y parviennent-elles ?
Se construire un réseau de soutien
Toutes les études sur le sevrage tabagique s’accordent pour dire que, lorsqu’on arrête de fumer, les chances de réussite sont meilleures lorsqu’on est accompagné et soutenu dans sa démarche. Que ce soit par son médecin traitant, son gynécologue, son pharmacien, sa sage-femme ou par un tabacologue, il est essentiel de se constituer un réseau de soutien à mobiliser lorsque l’envie de fumer se fait trop pressante. Ces professionnels vous donneront des conseils utiles et seront là pour relancer une motivation défaillante. De plus, le sevrage tabagique est plus à même de réussir lorsque les deux futurs parents s’engagent ensemble dans la démarche.
Si vous n’avez pas le temps de consulter un professionnel libéral, n’hésitez pas à mobiliser les tabacologues de Tabac Info Service au 39 89. Pour celles qui ont un emploi du temps chargé, ces consultations téléphoniques sont d’un grand soutien, avant et pendant le sevrage tabagique.
Méthodes comportementales ou substituts nicotiniques ?
Pour cesser de fumer lorsqu’on est enceinte, les autorités de santé recommandent en priorité les méthodes dites « cognitivo-comportementales ». Il s’agit d’un ensemble de techniques de psychologie appliquée fondées essentiellement sur la discussion avec un professionnel de santé formé à cette approche et sur des exercices simples destinés à préparer une stratégie personnelle à mettre en place si l’envie de fumer devient irrésistible.
La prescription de substituts nicotiniques (patch, gommes, inhalateurs contenant de la nicotine) est autorisée pour les femmes enceintes ou qui allaitent, en particulier celles qui ne parviennent pas à arrêter de fumer avec les méthodes comportementales. Leur utilisation doit cependant se faire sous contrôle médical.
Certes la nicotine possède une certaine toxicité pour le fœtus, mais elle reste relativement faible par rapport à celles des milliers de substances toxiques présentes dans la fumée de tabac. Depuis quelques années, certains substituts nicotiniques sont remboursés par l'Assurance maladie.
Attention, les médicaments du sevrage tabagique tels que le bupropion LP (ZYBAN) et la varénicline (CHAMPIX) sont contre-indiqués chez la femme enceinte ou qui allaite.
Que penser de la cigarette électronique ?
La cigarette électronique (ou vapotage) connaît depuis quelques années une popularité croissante auprès des personnes qui souhaitent arrêter de fumer. Elle utilise des liquides volatils contenant de la nicotine pour apaiser les effets du manque. De plus, elle permet aux fumeurs de garder leurs gestes familiers, ce qui est la fois une aide pour compenser le manque, mais aussi un obstacle à l’élimination des habitudes liées à la cigarette.
Avant toute autorisation chez la femme enceinte, l’innocuité, pour la mère et le bébé à naître, de la vapeur produite par les cigarettes électroniques devra être démontrée, ce qui n’est pas encore le cas. En l'absence d'étude de ce type, le principe de précaution s’applique et la cigarette électronique reste déconseillée aux femmes enceintes et à celles qui allaitent.
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