Mise à jour : 08 février 2017
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Les risques liés aux examens radiographiques sont principalement de deux types : ceux liés aux rayons X et ceux liés à l'utilisation éventuelle de produits de contraste.

Les risques liés aux rayons X

Les rayons X sont des rayonnements électromagnétiques ionisants. Ils peuvent potentiellement entraîner des lésions des cellules et de l’ADN. Reçus en trop forte dose tout au long de la vie, les rayons X, issus d’une source radioactive, augmentent le risque de cancer.

Pour cette raison, les autorités de santé françaises sont très vigilantes sur la dose totale reçue par un patient au cours de sa vie. Même si on estime que les doses moyennes de rayons X délivrées aux patients ont augmenté de 47 % en 5 ans en raison de l’utilisation croissante de l’imagerie médicale qui les emploie (radiographie et scanner), la dose moyenne reçue par un patient français reste très inférieure à celle reçue par les patients américains, par exemple.

Pour éviter la toxicité à long terme des rayons X, les patients qui doivent effectuer de nombreux d’examens d’imagerie médicale au cours de leur maladie sont plutôt dirigés vers des méthodes qui utilisent des ultrasons (échographie) ou des ondes magnétiques (IRM).

Pour réduire les doses de rayons émises lors des examens, les films radiographiques, autrefois utilisés, sont aujourd’hui remplacés par des détecteurs électroniques qui numérisent directement les images et sont plus sensibles que les films, nécessitant ainsi moins de radiations.

Les risques liés aux produits de contraste

Les produits de contraste qui sont injectés par voie intraveineuse peuvent provoquer des nausées et des vomissements. C’est pour cette raison que leur emploi nécessite d’être à jeun.

De plus, chez certaines personnes, ils sont à l’origine de réactions allergiques parfois sévères. Les patients allergiques à ces produits doivent recevoir un traitement préventif la veille et le jour de l’examen.

Enfin, ces produits peuvent être à l’origine d’interactions médicamenteuses avec d’autres traitements. Penser à signaler les médicaments que vous prenez de manière régulière lorsque vous prenez rendez-vous pour un examen radiologique. Il sera peut-être nécessaire de les arrêter de manière temporaire.

Dans certains cas, par exemple si vous souffrez de problèmes rénaux, votre médecin pourra vous conseiller de boire beaucoup de liquides avant et pendant 48 heures après un examen radiologique avec produit de contraste pour prévenir une aggravation de ces problèmes.

« Je suis allergique aux produits de la mer. Serais-je allergique aux produits de contraste à base d'iode ? »
On parle souvent d’allergie à l’iode. Cependant, cette expression regroupe trois types d’allergie différents :
  • l’allergie au poisson, aux crustacés ou aux produits de la mer qui est une allergie alimentaire,
  • l’allergie aux désinfectants cutanés à base d’iode,
  • l’allergie aux produits de contraste à base d’iode.

Il n’y a pas d’allergie croisée entre ces trois types d’allergie, ce qui signifie qu’on peut être allergique aux crustacés sans être allergique aux produits de contraste. L’allergie aux produits de la mer n’est donc pas une contre-indication à l’injection d’un produit de contraste iodé.
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