Mise à jour : 14 décembre 2021
La maladie

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Diagnostic

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Quels patients traiter ?

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Objectifs de la prise en charge

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Prise en charge
Fièvre de l'enfant
Fièvre de l'enfant
1
Traitement antipyrétique
Le paracétamol en monothérapie est recommandé en 1re intention. Il permet de réexaminer l'enfant moins fébrile et de faire éventuellement la part entre signes liés à la fièvre et infection sévère. Les AINS ne sont proposés qu'en cas de contre-indication au paracétamol. L'alternance paracétamol/ibuprofène n'est plus recommandée.
Proposer fréquemment à boire, ne pas trop couvrir l'enfant, ne pas augmenter la température de la pièce.
2
Signes de gravité
La présence d'au moins l'un des signes suivants portant sur le comportement (absence de mouvements spontanés, diminution de l'éveil, absence de contact, enfant inconsolable, cri faible), la respiration (geignement, wheezing, stridor, signes de lutte, apnées) et la couleur de peau (pâleur, marbrures, cyanose, temps de recoloration périphérique > 3 secondes) fait craindre un sepsis grave et nécessite une prise en charge urgente.
D'autres manifestations de gravité sont liées à l'étiologie : purpura extensif et/ou nécrotique, nuque raide, fontanelle bombée, enfant plaintif, troubles de la vigilance et/ou du tonus, anomalies hémodynamiques, signes de détresse respiratoire, déshydratation, signes d'infection des parties molles profondes et/ou nécrosantes, syndrome toxinique etc.
3
Autres critères pouvant modifier la prise en charge
Outre la gravité et la durée de la fièvre, difficultés psycho-sociales, inquiétude parentale, contacts avec des personnes atteintes de maladies infectieuses, voyages dans zones à risque peuvent modifier l'attitude thérapeutique.
4
Signes d'appel infectieux
Un foyer infectieux est à rechercher par interrogatoire + examen clinique ± examens complémentaires : méningé (raideur de nuque, photo-phonophobie, fontanelle bombée, altération de la conscience), urinaire (dysurie, brulures mictionnelles ou, chez le nourrisson, altération de l'état général), cutané (dont purpura extensif et/ou nécrotique, véritable urgence thérapeutique), pulmonaire (toux, douleur thoracique, dyspnée, tachypnée, cyanose), articulaire (sous-utilisation d'un membre), ORL (otalgie, pleurs inexpliqués, dysphagie).
Si le foyer infectieux est confirmé ou suspecté, un traitement spécifique doit être débuté.
5
Retour à domicile
Consignes aux parents pour nouvelle consultation si : fièvre ≥ 38,5 °C pendant plus de 48-72 heures malgré un traitement antipyrétique bien conduit ; survenue de signes de mauvaise tolérance hémodynamique ou neurologique.
1
Traitement antipyrétique
Le paracétamol en monothérapie est recommandé en 1re intention. Il permet de réexaminer l'enfant moins fébrile et de faire éventuellement la part entre signes liés à la fièvre et infection sévère. Les AINS ne sont proposés qu'en cas de contre-indication au paracétamol. L'alternance paracétamol/ibuprofène n'est plus recommandée.
Proposer fréquemment à boire, ne pas trop couvrir l'enfant, ne pas augmenter la température de la pièce.
2
Signes de gravité
La présence d'au moins l'un des signes suivants portant sur le comportement (absence de mouvements spontanés, diminution de l'éveil, absence de contact, enfant inconsolable, cri faible), la respiration (geignement, wheezing, stridor, signes de lutte, apnées) et la couleur de peau (pâleur, marbrures, cyanose, temps de recoloration périphérique > 3 secondes) fait craindre un sepsis grave et nécessite une prise en charge urgente.
D'autres manifestations de gravité sont liées à l'étiologie : purpura extensif et/ou nécrotique, nuque raide, fontanelle bombée, enfant plaintif, troubles de la vigilance et/ou du tonus, anomalies hémodynamiques, signes de détresse respiratoire, déshydratation, signes d'infection des parties molles profondes et/ou nécrosantes, syndrome toxinique etc.
3
Autres critères pouvant modifier la prise en charge
Outre la gravité et la durée de la fièvre, difficultés psycho-sociales, inquiétude parentale, contacts avec des personnes atteintes de maladies infectieuses, voyages dans zones à risque peuvent modifier l'attitude thérapeutique.
4
Signes d'appel infectieux
Un foyer infectieux est à rechercher par interrogatoire + examen clinique ± examens complémentaires : méningé (raideur de nuque, photo-phonophobie, fontanelle bombée, altération de la conscience), urinaire (dysurie, brulures mictionnelles ou, chez le nourrisson, altération de l'état général), cutané (dont purpura extensif et/ou nécrotique, véritable urgence thérapeutique), pulmonaire (toux, douleur thoracique, dyspnée, tachypnée, cyanose), articulaire (sous-utilisation d'un membre), ORL (otalgie, pleurs inexpliqués, dysphagie).
Si le foyer infectieux est confirmé ou suspecté, un traitement spécifique doit être débuté.
5
Retour à domicile
Consignes aux parents pour nouvelle consultation si : fièvre ≥ 38,5 °C pendant plus de 48-72 heures malgré un traitement antipyrétique bien conduit ; survenue de signes de mauvaise tolérance hémodynamique ou neurologique.
Cas particuliers
Fièvre prolongée
Elle est définie par une fièvre d'une durée supérieure à 5 jours chez le nourrisson et à 7 jours chez l'enfant. Un interrogatoire et un examen clinique très précis doivent être menés. Certains examens complémentaires peuvent être utiles : NFS, plaquettes, vitesse de sédimentation, fibrine, C-Réactive-Protéine (CRP), ECBU, radiographie pulmonaire, hémocultures.
S'il n'existe pas d'orientation étiologique, il est justifié de proposer une hospitalisation, qui s'impose si l'état de l'enfant n'est pas totalement satisfaisant.
Les principales étiologies sont les maladies infectieuses généralisées ou localisées, les maladies systémiques inflammatoires (notamment le syndrome de Kawasaki, l'atteinte multiviscérale liée à une infection par le SARS-CoV-2), les affections malignes, les fièvres d'origine exogène. Il faut éliminer les épisodes fébriles à répétition.
Fièvre périodique
Elle est définie par des épisodes fébriles de quelques jours en moyenne, séparés par des intervalles d'apyrexie pouvant se produire pendant des mois ou des années. La maladie périodique (fièvre méditerranéenne familiale) et le syndrome de Marshall (avec aphtose, pharyngite et adénite) en sont les causes principales.
Fièvre et âge de l'enfant
Chez le nouveau-né (enfant de moins de 28 jours), la fièvre traduit souvent une infection bactérienne dont la gravité et la rapidité évolutive justifient toujours une hospitalisation pour surveillance et prise en charge adaptées.Chez le nourrisson entre 1 mois et 3 mois, le risque d'infection bactérienne sévère reste important (concernant 7 % à 23 % des enfants de moins de 3 mois consultant pour une fièvre aux urgences pédiatriques). De plus le caractère non spécifique et paucisymptomatique de l'expression des infections bactériennes à cet âge rend souvent le diagnostic difficile et justifie un examen médical urgent. La prise en charge se fait de préférence à l'hôpital et inclut bandelette urinaire et bilan biologique.Après 3 mois, l'enfant entre dans l'âge des infections ORL et respiratoires dites banales, généralement d'origine virale. La prise en charge est adaptée en fonction des signes cliniques et de la durée de la fièvre. Il convient le plus souvent de surveiller l'enfant sous traitement antipyrétique, sauf en cas de signes d'appel spécifiques d'infection bactérienne.
Conseils aux patients
La fièvre est une réaction physiologique à une infection le plus souvent virale, dont le seul risque chez le nourrisson est la convulsion dite fébrile (angoissante pour les parents, mais bénigne sauf si crise prolongée). Il n'est par conséquent pas nécessaire de chercher à obtenir une apyrexie parfaite. La surveillance de la température doit être régulière et sans excès (toutes les 3 à 6 heures).
Il est important de découvrir partiellement l'enfant, de ne pas surchauffer la pièce où il séjourne et de le faire boire régulièrement.
Un seul antipyrétique suffit le plus souvent à contrôler la fièvre. L'adjonction d'un second médicament ne se justifie qu'exceptionnellement, après échec d'un premier antipyrétique et avis médical.
L'espacement minimal des doses, définies en fonction du médicament utilisé et du poids de l'enfant, doit être scrupuleusement respecté.
Les parents doivent connaître les signes justifiant une nouvelle consultation : fièvre ≥ 38,5 °C persistant plus de 48-72 heures malgré un traitement antipyrétique bien conduit, ou survenue de signes de mauvaise tolérance : refus alimentaire, comportement inhabituel de l'enfant, notamment enfant plaintif, ne jouant pas, peu réactif, troubles de la conscience nécessitant un avis médical urgent, signes de déshydratation.
Expliquer aux parents qu'il n'existe aucun traitement préventif des convulsions fébriles.
Traitements

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Références

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Presse - CGU - Conditions générales de vente - Données personnelles - Politique cookies - Mentions légales