Mise à jour : 12 mai 2020
La maladie

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Diagnostic

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Quels patients traiter ?

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Objectifs de la prise en charge

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Prise en charge
Pédiculose
Pédiculose
1
Identification et prise en charge des sujets-contacts
En cas de pédiculose de la tête, le Conseil supérieur d'hygiène publique de France (CSHP) recommande d'examiner toutes les personnes vivant sous le même toit et de ne traiter que les sujets parasités, d'informer par écrit les responsables scolaires (qui transmettront aux parents d'élèves) de l'existence de cas de pédiculose et de faire examiner tous les enfants du groupe. En cas de phtiriase pubienne, tous les partenaires sexuels doivent être traités.
2
Traitement de la pédiculose de la tête
L'apparition de résistances a conduit au développement de produits qui agissent de façon physique (et non chimique) comme la diméticone, qui paraît une alternative à privilégier.
Une 2e application, après 7 à 10 jours, devrait être systématique pour tuer lentes et poux éclos dans l'intervalle.AE
3
Traitement de la pédiculose du corps
La décontamination des vêtements par lavage à 60 °C ou avec un insecticide est le plus souvent suffisante.
Un rasage des poils est utile en présence de lentes abondantes.
Sur les cils, il est possible d'appliquer une crème à base de vaseline pure.
4
Traitement de la phtiriase pubienne
Ses modalités sont identiques à celles de la pédiculose du cuir chevelu. Il est préférable de traiter également l'ensemble des zones pileuses du tronc et des cuisses. Le rasage des poils est parfois nécessaire en cas de lentes abondantes.
Dépister et traiter une autre IST associée.
Décontaminer les vêtements, la literie et le linge.
5
Évaluation de l'efficacité du traitement
Elle est recommandée à J2 et à J12 en cas de pédiculose de la tête. Il n'y a pas de recommandation précise pour les pédiculoses corporelle et pubienne, mais un contrôle à 1 semaine semble souhaitable. Les causes d'échec peuvent être : difficulté de compréhension du traitement, coût des produits, non-respect des modalités d'application, forme galénique inappropriée, réinfestation (mesures associées non réalisées), développement de résistance. L'échec d'un traitement bien suivi doit conduire à changer de classe pharmacologique (ou à discuter le rasage du cuir chevelu).
1
Identification et prise en charge des sujets-contacts
En cas de pédiculose de la tête, le Conseil supérieur d'hygiène publique de France (CSHP) recommande d'examiner toutes les personnes vivant sous le même toit et de ne traiter que les sujets parasités, d'informer par écrit les responsables scolaires (qui transmettront aux parents d'élèves) de l'existence de cas de pédiculose et de faire examiner tous les enfants du groupe. En cas de phtiriase pubienne, tous les partenaires sexuels doivent être traités.
2
Traitement de la pédiculose de la tête
L'apparition de résistances a conduit au développement de produits qui agissent de façon physique (et non chimique) comme la diméticone, qui paraît une alternative à privilégier.
Une 2e application, après 7 à 10 jours, devrait être systématique pour tuer lentes et poux éclos dans l'intervalle.AE
3
Traitement de la pédiculose du corps
La décontamination des vêtements par lavage à 60 °C ou avec un insecticide est le plus souvent suffisante.
Un rasage des poils est utile en présence de lentes abondantes.
Sur les cils, il est possible d'appliquer une crème à base de vaseline pure.
4
Traitement de la phtiriase pubienne
Ses modalités sont identiques à celles de la pédiculose du cuir chevelu. Il est préférable de traiter également l'ensemble des zones pileuses du tronc et des cuisses. Le rasage des poils est parfois nécessaire en cas de lentes abondantes.
Dépister et traiter une autre IST associée.
Décontaminer les vêtements, la literie et le linge.
5
Évaluation de l'efficacité du traitement
Elle est recommandée à J2 et à J12 en cas de pédiculose de la tête. Il n'y a pas de recommandation précise pour les pédiculoses corporelle et pubienne, mais un contrôle à 1 semaine semble souhaitable. Les causes d'échec peuvent être : difficulté de compréhension du traitement, coût des produits, non-respect des modalités d'application, forme galénique inappropriée, réinfestation (mesures associées non réalisées), développement de résistance. L'échec d'un traitement bien suivi doit conduire à changer de classe pharmacologique (ou à discuter le rasage du cuir chevelu).
Cas particuliers
Impétiginisation
Elle nécessite une antibiothérapie par voie générale à visée antistaphylococcique et antistreptococcique pendant 6 jours. Lire Impétigo.
Pédiculose de la tête, résistance au traitement
Malgré un traitement bien conduit, il peut persister des poux 24 heures après l'application d'un médicament ou d'un produit insecticide. Une telle persistance suggère une résistance des poux aux traitements, démontrée en France depuis les années 90. En cas de résistance, le rasage total du cuir chevelu est la méthode radicale (efficace et rapide), mais souvent difficile à vivre. Il est possible d'utiliser des produits de parapharmacie qui agissent de façon physique (et non chimique), comme la diméticone, qui déshydrate et asphyxie les poux. Un essai randomisé double insu (« Oral Ivermectin versus Malathion Lotion for Difficult-to-treat Head Lice », O. Chosidow, New England Journal of Medicine, 2010, n° 362, pp. 896-905) a montré que l'ivermectine par voie orale est supérieure au malathion en lotion 0,5 % ; l'ivermectine ne dispose cependant pas d'AMM pour le traitement des poux.
Conseils aux patients
L'éviction scolaire n'est pas nécessaire en cas de pédiculose du cuir chevelu, sauf si impétiginisation. La direction des établissements scolaires et le médecin scolaire devraient assurer le dépistage de l'ensemble des élèves. Tous les parents doivent être avertis et informés des méthodes pour rompre la chaîne de transmission.
Les sujets parasités doivent être recherchés parmi les personnes vivant sous le même toit ou appartenant à la même collectivité, et ils doivent être traités. En cas de doute diagnostique, un médecin doit être consulté afin de ne pas entreprendre de traitement présomptif.
Le traitement mécanique doit être proposé (voir Traitements non médicamenteux). Le peigne fin favorise l'élentage. Le peigne peut être trempé dans du vinaigre tiède. Il doit être dirigé du cuir chevelu vers l'extrémité du cheveu. Les méthodes physiques utilisées pour éliminer les lentes (peignes antipoux mécaniques et électriques) sont insuffisamment efficaces.
Les cheveux coupés, source de recontamination, doivent être enfermés dans un sac poubelle.
Les linges de lit, de toilette, chapeaux, bonnets, écharpes doivent être désinfectés par lavage à 60 °C ou en utilisant un insecticide spécifique (vendu en pharmacie). Il est aussi possible d'enfermer hermétiquement les vêtements à traiter par insecticide dans un sac en plastique pendant quelques jours.
Des mesures de prévention primaire peuvent être ultérieurement proposées : ne pas coiffer les enfants avec la même brosse ou le même peigne, espacer suffisamment les portemanteaux dans les écoles, attacher les cheveux longs, etc.
Les répulsifs n'ont pas de place dans la stratégie thérapeutique, mais sont parfois utilisés, après le traitement, pour éviter la réinfestation. L'utilisation de shampoings en préventif n'a pas montré son intérêt.
Traitements

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Références

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Presse - CGU - Données personnelles - Politique cookies - Mentions légales - Contact webmaster