Mise à jour : 09 décembre 2022
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Prise en charge
Dépistage d'une dénutrition chez une personne âgée
Dépistage d'une dénutrition chez une personne âgée
1
Situations à risque de dénutrition
Certaines sont indépendantes de l'âge : cancers, défaillances d'organe chroniques et sévères (cardiaques, respiratoires, rénales ou hépatiques), maladies digestives entraînant des troubles de la digestion et/ou une malabsorption, alcoolisme, maladies infectieuses ou inflammatoires chroniques, situations susceptibles d'entraîner une diminution des apports ou une augmentation des besoins énergétiques, etc.
D'autres sont plus spécifiques de la personne âgée : isolement social, difficultés financières, deuil, modification du cadre de vie, maltraitance, hospitalisation, entrée en institution, mauvais état dentaire, sécheresse de la bouche, troubles de mastication, anorexie, dépression, trouble de vigilance, démence, dépendance, régimes alimentaires de restriction ou d'exclusion, régime sans sel.
2
Interrogatoire nutritionnel
Il évalue auprès de la personne âgée et son entourage la diversité et la quantité de l'alimentation : consommation de fruits et légumes, de protides (viandes, poissons, œufs), de produits laitiers, ainsi que les apports hydriques.
Un livret d'accompagnement destiné aux professionnels de santé est disponible sur le site Programme National Nutrition Santé (PNNS). Au mieux, un calcul précis des ingesta doit être mené sur 24 heures, voire sur 3 jours. Il estime si l'apport alimentaire est « diminué » (restant > 50 % de l'apport habituel) ou « fortement diminué » (< 50 % de l'apport habituel).
Le questionnaire MNA explore appétit, dépendance, mode de vie et alimentation.
3
Mesure du poids et de la taille
La mesure de la taille doit être faite debout, avec une toise. Lorsque la station debout est impossible ou en cas de déformation rachidienne (cyphose), différentes formules permettent d'estimer la taille à partir d'un segment, comme la formule de Chumlea : hauteur talon genou.
L'indice de masse corporelle (IMC) est défini par la formule : poids (kg)/taille (m)2. La normale est comprise entre 21 et 25.
Les personnes âgées en situation d'obésité (IMC ≥ 30) peuvent être dénutries. Les critères de dénutrition sont les mêmes que chez les personnes âgées non en situation d'obésité, à l'exception de l'IMC.
4
Correction des risques nutritionnels
Elle comporte une aide à l'alimentation, des soins buccodentaires, une réévaluation de la pertinence des médicaments et des régimes et une prise en charge des pathologies sous-jacentes.
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Situations à risque de dénutrition
Certaines sont indépendantes de l'âge : cancers, défaillances d'organe chroniques et sévères (cardiaques, respiratoires, rénales ou hépatiques), maladies digestives entraînant des troubles de la digestion et/ou une malabsorption, alcoolisme, maladies infectieuses ou inflammatoires chroniques, situations susceptibles d'entraîner une diminution des apports ou une augmentation des besoins énergétiques, etc.
D'autres sont plus spécifiques de la personne âgée : isolement social, difficultés financières, deuil, modification du cadre de vie, maltraitance, hospitalisation, entrée en institution, mauvais état dentaire, sécheresse de la bouche, troubles de mastication, anorexie, dépression, trouble de vigilance, démence, dépendance, régimes alimentaires de restriction ou d'exclusion, régime sans sel.
2
Interrogatoire nutritionnel
Il évalue auprès de la personne âgée et son entourage la diversité et la quantité de l'alimentation : consommation de fruits et légumes, de protides (viandes, poissons, œufs), de produits laitiers, ainsi que les apports hydriques.
Un livret d'accompagnement destiné aux professionnels de santé est disponible sur le site Programme National Nutrition Santé (PNNS). Au mieux, un calcul précis des ingesta doit être mené sur 24 heures, voire sur 3 jours. Il estime si l'apport alimentaire est « diminué » (restant > 50 % de l'apport habituel) ou « fortement diminué » (< 50 % de l'apport habituel).
Le questionnaire MNA explore appétit, dépendance, mode de vie et alimentation.
3
Mesure du poids et de la taille
La mesure de la taille doit être faite debout, avec une toise. Lorsque la station debout est impossible ou en cas de déformation rachidienne (cyphose), différentes formules permettent d'estimer la taille à partir d'un segment, comme la formule de Chumlea : hauteur talon genou.
L'indice de masse corporelle (IMC) est défini par la formule : poids (kg)/taille (m)2. La normale est comprise entre 21 et 25.
Les personnes âgées en situation d'obésité (IMC ≥ 30) peuvent être dénutries. Les critères de dénutrition sont les mêmes que chez les personnes âgées non en situation d'obésité, à l'exception de l'IMC.
4
Correction des risques nutritionnels
Elle comporte une aide à l'alimentation, des soins buccodentaires, une réévaluation de la pertinence des médicaments et des régimes et une prise en charge des pathologies sous-jacentes.

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Conseils aux patients
Les apports recommandés par le Programme National Nutrition Santé (PNNS) pour les personnes âgées sont :
viandes, poissons ou œufs 2 fois par jour ;
lait et produits laitiers 3 à 4 fois par jour ;
pain, autres aliments céréaliers, pommes de terre ou légumes secs à chaque repas ;
au moins 5 portions de fruits et légumes par jour ;
1 à 1,5 litre d'eau (ou autres boissons telles que jus de fruit, tisanes, etc.) par jour sans attendre la sensation de soif ;
augmentation de la fréquence des prises alimentaires dans la journée, en fractionnant les repas, en s'assurant que la personne âgée consomme au moins 3 repas quotidiens et en proposant des collations entre les repas ;
limitation de la période de jeûne nocturne à moins de 12 heures, en retardant l'horaire du dîner, en avançant l'horaire du petit déjeuner et/ou en proposant une collation ;
utilisation prioritaire de produits riches en énergie et/ou protéines ;
adaptation des menus aux goûts de la personne, et de la texture des aliments à ses capacités de mastication et de déglutition ;
organisation d'une aide technique et/ou humaine au repas en fonction du handicap ;
présentation des repas dans un environnement agréable (cadre et convives).
Il convient d'expliquer au patient et si nécessaire aux aidants :
que la dénutrition est fréquente et souvent méconnue chez les personnes âgées ;
qu'elle est un élément important de l'évolution des maladies sous-jacentes et donc de l'avenir du patient ;
qu'elle doit être prise en compte et traitée.
Un guide de nutrition des personnes de plus de 55 ans, destiné aux professionnels de santé et aux aidants, est disponible auprès de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé.
Si la prise de compléments nutritionnels oraux est nécessaire, il est préférable de faire goûter plusieurs produits à la personne avant de rédiger une prescription pour plusieurs semaines selon le goût et la texture qu'elle aura préférés.
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