Mise à jour : 06 janvier 2021
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Prise en charge
Hémorroïdes
Hémorroïdes
1
Traitement symptomatique de la poussée hémorroïdaire œdémateuse
Les AINS sont efficaces sur la douleur de la poussée hémorroïdaire externeAE. On ne dispose pas de données sur l'utilisation des corticoïdes par voie générale.
Les topiques hémorroïdaires cortisonés, en cure courte, peuvent être proposés dans le traitement de la douleurAE. Les autres topiques (avec anesthésique ou sans corticoïde ni anesthésique) ne font pas l'objet de recommandations.
2
Excision d'une hémorroïde thrombosée sous anesthésie locale
Elle soulage la douleur de la thrombose.AE Elle est préférable à l'incision qui expose au risque de récidive immédiate et à la marisque résiduelle.
3
Traitement antalgique de la thrombose hémorroïdaire externe
Les antalgiques de palier II et les AINS sont efficaces sur la douleur de la thrombose hémorroïdaire externeAE. On ne dispose pas de données sur l'utilisation des corticoïdes par voie générale.
Les topiques hémorroïdaires cortisonés, en cure courte, peuvent être proposés.AE Les autres topiques (avec anesthésique ou sans corticoïde ni anesthésique) ne font pas l'objet de recommandations avec validation du niveau de preuve.
Aucune étude ne valide l'emploi des veinotoniques dans le traitement de la thrombose hémorroïdaire externe.AE
4
Anuscopie
Elle permet de déterminer le grade de la maladie hémorroïdaire interne.
5
Traitement médical de la maladie hémorroïdaire interne
Les dérivés cortisonés topiques sont efficaces, en cure courte, sur les saignements.AE Les autres traitements topiques, disponibles sous forme de suppositoire, de crème ou de pommade, n'ont pas été étudiés. Les anesthésiques et laxatifs locaux ne sont recommandés ni en période critique, ni au long cours.AE
Les veinotoniques peuvent être utilisés en cure courte, à forte dose, dans les manifestations de la crise hémorroïdaire interne (douleurs, prolapsus, saignements).
Les mucilages ou les fibres alimentaires sont conseillés pour le traitement à moyen terme des saignements, du prolapsus et leur préventionAE.
1
Traitement symptomatique de la poussée hémorroïdaire œdémateuse
Les AINS sont efficaces sur la douleur de la poussée hémorroïdaire externeAE. On ne dispose pas de données sur l'utilisation des corticoïdes par voie générale.
Les topiques hémorroïdaires cortisonés, en cure courte, peuvent être proposés dans le traitement de la douleurAE. Les autres topiques (avec anesthésique ou sans corticoïde ni anesthésique) ne font pas l'objet de recommandations.
2
Excision d'une hémorroïde thrombosée sous anesthésie locale
Elle soulage la douleur de la thrombose.AE Elle est préférable à l'incision qui expose au risque de récidive immédiate et à la marisque résiduelle.
3
Traitement antalgique de la thrombose hémorroïdaire externe
Les antalgiques de palier II et les AINS sont efficaces sur la douleur de la thrombose hémorroïdaire externeAE. On ne dispose pas de données sur l'utilisation des corticoïdes par voie générale.
Les topiques hémorroïdaires cortisonés, en cure courte, peuvent être proposés.AE Les autres topiques (avec anesthésique ou sans corticoïde ni anesthésique) ne font pas l'objet de recommandations avec validation du niveau de preuve.
Aucune étude ne valide l'emploi des veinotoniques dans le traitement de la thrombose hémorroïdaire externe.AE
4
Anuscopie
Elle permet de déterminer le grade de la maladie hémorroïdaire interne.
5
Traitement médical de la maladie hémorroïdaire interne
Les dérivés cortisonés topiques sont efficaces, en cure courte, sur les saignements.AE Les autres traitements topiques, disponibles sous forme de suppositoire, de crème ou de pommade, n'ont pas été étudiés. Les anesthésiques et laxatifs locaux ne sont recommandés ni en période critique, ni au long cours.AE
Les veinotoniques peuvent être utilisés en cure courte, à forte dose, dans les manifestations de la crise hémorroïdaire interne (douleurs, prolapsus, saignements).
Les mucilages ou les fibres alimentaires sont conseillés pour le traitement à moyen terme des saignements, du prolapsus et leur préventionAE.
Cas particuliers
Hémorroïdes et constipation
La constipation et la dyschésie favorisent la stase et gênent le retour veineux. Elles influent sur l'évolution défavorable de la maladie hémorroïdaire externe.
L'émission d'une selle dure nécessite des efforts qui peuvent entraîner des douleurs et/ou des rectorragies chez le patient souffrant de maladie hémorroïdaire. La constipation doit être prise en charge, notamment par la prise d'un laxatif de lest (mucilages et/ou fibres).
La prise au long cours de fibres alimentaires (dans l'alimentation ou sous forme de mucilages) est parfois conseillée dans l'objectif de prévention des récidives. Les données factuelles sont limitées. Lire Constipation de l'adulte.
Hémorroïdes, cycle menstruel, grossesse et allaitement
L'hyperpression, la congestion (grossesse, accouchement), la stase, l'imprégnation hormonale (menstruations, grossesse) influent sur l'évolution de la maladie hémorroïdaire externe et pourraient être à l'origine de réactions inflammatoires favorisant la thrombose.
La diosmine (veinotonique) et les corticoïdes per os sont utilisables, sur une période brève, chez la femme enceinte ou chez la femme qui allaite en cas de poussée inflammatoire hémorroïdaire.
Les AINS sont en revanche proscrits. Les traitements locaux, y compris la thrombectomie, les laxatifs de lest ou osmohydratants, sont également utilisables. La chirurgie d'exérèse reste une indication d'exception.
Hémorroïdes et maladies inflammatoires intestinales
L'avis d'un spécialiste est toujours requis.
En cas de maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique, la ligature élastique est possible en période de quiescence intestinale (antibiothérapie prophylactique). L'hémorroïdectomie est radicalement proscrite.
Conseils aux patients
Les facteurs déclenchants des crises hémorroïdaires doivent être identifiés et si possible évités : constipation, position assise prolongée aux toilettes, efforts physiques importants, stress, etc.
Certaines périodes ou événements de la vie augmentent le risque de survenue d'hémorroïdes : grossesse, accouchement (efforts de poussée), menstruations, ménopause, etc.
Les épices, dont certaines suivent le bol digestif jusqu'au rectum et parviendraient non digérées au niveau de l'anus, doivent être, dans la mesure du possible, évitées.
L'alcool, le café, les repas riches en lipides, qui pourraient entraîner une vasodilatation veineuse abdominale, doivent être également, dans la mesure du possible, évités.
La régularisation du transit intestinal (fibres, mucilages, laxatifs osmohydratants) fait partie intégrante du traitement.AE
L'importance de l'hygiène anopérinéale, en évitant notamment les phénomènes de frottement, doit être rappelée.
Un exercice physique régulier est recommandé.
Traitements

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