Mise à jour : 01 octobre 2019
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Prise en charge
Dépistage des cancers
Dépistage des cancers
1
Population cible
Les hommes et femmes de 50 à 74 ans sont régulièrement sollicités grâce à des fichiers fournis par l'assurance maladie.
Le choix de la tranche d'âge retenue est fondé sur des données statistiques communes aux 2 cancers : augmentation significative de l'incidence après 50 ans, plateau à partir de 70 ans.
2
Conditions de prise en charge de la mammographie
Toute femme dans la tranche d'âge peut bénéficier gratuitement, tous les 2 ans, d'une mammographie de dépistage.
Si des examens complémentaires sont nécessaires (échographie notamment), ils sont pris en charge par les caisses d'assurance maladie.
3
Dépistage du CCR
Le nouveau test immunologique OC SENSOR, plus simple d'utilisation (un seul prélèvement) et plus performant que l'ancien test HEMOCULT II utilisé depuis 2009, est proposé depuis 2015 à tous les hommes et femmes de 50 à 74 ans.
4
Rôle du médecin
Essentiellement incitatif pour le dépistage du CS (il ne prescrit pas directement les mammographies, dont il est seulement informé des résultats), le rôle du médecin généraliste est central pour le CCR : il vérifie les critères d'inclusion/exclusion, remet le test au patient et coordonne le suivi des positifs.
5
Double lecture et classification Birad
La double lecture des mammographies est la règle. Les tests sont soumis à la classification ACR (système Birad de l'American College of Radiology) : ACR 1 et 2 = images probablement bénignes, ACR 3 et 4 = images suspectes, ACR 5 = image évocatrice d'un cancer, ACR 0 = images nécessitant un complément d'investigation.
6
Test immunologique OC SENSOR
Il est basé sur l'utilisation d'anticorps monoclonaux ou polyclonaux spécifiques de la partie globine de l'hémoglobine humaine. Il ne se positive donc pas en présence d'hémoglobine animale issue de l'alimentation. Sa lecture est automatisée, ce qui en garantit la fiabilité et la reproductibilité.
1
Population cible
Les hommes et femmes de 50 à 74 ans sont régulièrement sollicités grâce à des fichiers fournis par l'assurance maladie.
Le choix de la tranche d'âge retenue est fondé sur des données statistiques communes aux 2 cancers : augmentation significative de l'incidence après 50 ans, plateau à partir de 70 ans.
2
Conditions de prise en charge de la mammographie
Toute femme dans la tranche d'âge peut bénéficier gratuitement, tous les 2 ans, d'une mammographie de dépistage.
Si des examens complémentaires sont nécessaires (échographie notamment), ils sont pris en charge par les caisses d'assurance maladie.
3
Dépistage du CCR
Le nouveau test immunologique OC SENSOR, plus simple d'utilisation (un seul prélèvement) et plus performant que l'ancien test HEMOCULT II utilisé depuis 2009, est proposé depuis 2015 à tous les hommes et femmes de 50 à 74 ans.
4
Rôle du médecin
Essentiellement incitatif pour le dépistage du CS (il ne prescrit pas directement les mammographies, dont il est seulement informé des résultats), le rôle du médecin généraliste est central pour le CCR : il vérifie les critères d'inclusion/exclusion, remet le test au patient et coordonne le suivi des positifs.
5
Double lecture et classification Birad
La double lecture des mammographies est la règle. Les tests sont soumis à la classification ACR (système Birad de l'American College of Radiology) : ACR 1 et 2 = images probablement bénignes, ACR 3 et 4 = images suspectes, ACR 5 = image évocatrice d'un cancer, ACR 0 = images nécessitant un complément d'investigation.
6
Test immunologique OC SENSOR
Il est basé sur l'utilisation d'anticorps monoclonaux ou polyclonaux spécifiques de la partie globine de l'hémoglobine humaine. Il ne se positive donc pas en présence d'hémoglobine animale issue de l'alimentation. Sa lecture est automatisée, ce qui en garantit la fiabilité et la reproductibilité.
Suivi et adaptation du traitement
Suivi épidémiologique
Chaque association départementale en charge des dépistages est responsable, conjointement avec les médecins, du suivi des patients ayant eu un test de dépistage positif. Différents indicateurs font également l'objet d'une surveillance régulière à l'échelon départemental, régional et national : taux de participation, taux de positifs, suivi des tests positifs, nombre et types de cancers dépistés.
La sensibilité limitée des tests (65 à 75 % pour le test immunologique selon les études, autour de 80 % pour la mammographie) et le non-respect des critères d'exclusion peuvent être à l'origine de faux négatifs aux conséquences graves (cancers « d'intervalle »). Inversement, les faux positifs peuvent donner lieu à des investigations (biopsie, coloscopie) et à un stress potentiellement délétères. C'est pourquoi la priorité est donnée, lors du choix d'un test de dépistage, à sa spécificité (96 à 98 % pour le test immunologique selon les études, 94 % pour la mammographie), afin de minimiser le nombre de faux positifs.
Résultats du dépistage du cancer du sein
Le programme national de dépistage organisé du cancer du sein a été généralisé en 2004. Il comprend un examen clinique et deux mammographies par sein interprétées par un premier radiologue, suivis si nécessaire d'un bilan de diagnostic immédiat, ainsi qu'une seconde lecture systématique des clichés normaux. En 2014, 2 500 000 femmes ont participé à ce dépistage, soit 52 % de la population cible des femmes de 50 à 74 ans. Après une progression de la participation observée au niveau national entre 2005 et 2008, un palier semble avoir été atteint avec un taux moyen de participation de 52 %, qui reste largement inférieur à l'objectif européen de 70 % (seuil estimé nécessaire pour pouvoir, par une prise en charge précoce, réduire la mortalité). La participation varie selon l'âge des femmes avec, notamment, une diminution régulière après 65 ans, alors que l'incidence de ce cancer reste très élevée entre 65 et 74 ans.
Selon les statistiques de l'Institut de veille sanitaire (InVS) publiées en 2013 et portant sur l'année 2010, la mammographie s'est révélée anormale pour 7,1 % des femmes dépistées, et le bilan de diagnostic immédiat a confirmé l'anomalie pour 44,8 % de ces femmes, soit 3,1 % des femmes dépistées. Les taux de cancers détectés par le programme étaient de 6,8 ‰ en 2009 et 6,8 ‰ (données provisoires) en 2010. Parmi l'ensemble des cancers dépistés, 6,2 % l'ont été par la seconde lecture. En 2010, 15,2 % des cancers étaient in situ. Parmi les cancers invasifs, 38,2 % avaient une taille inférieure ou égale à 10 mm et 76,0 % de ceux dont le statut ganglionnaire était connu ne comportaient pas d'envahissement.
L'impact de la campagne de dépistage organisé sur la mortalité due au cancer du sein n'a toutefois pour l'instant pas pu être mesuré. Les recommandations sur la poursuite du dépistage organisé ne pourront être finalisées que lorsque ses résultats sur la mortalité auront été évalués.
Résultat du dépistage du cancer colorectal
Généralisé à l'ensemble du territoire depuis 2009, le programme de dépistage organisé du cancer colorectal vise une population cible de 18 millions d'hommes et de femmes de 50 à 74 ans, dont environ 16 millions ont été régulièrement invités par courrier à effectuer un test HEMOCCULT II chez eux tous les deux ans. Selon les dernières statistiques de l'Institut de veille sanitaire (InVS), près de 5 millions de personnes ont réalisé un test en 2013-2014, ce qui représente un taux de participation de 29,8 %, qui reste largement inférieur à l'objectif européen de 45 % de participation.
Les résultats détaillés de l'évaluation de ce programme dans 93 départements, publiés en 2013 par l'InVS pour les années 2009-2010, ont montré, pour une participation légèrement supérieure, un taux de tests positifs de 2,7 %, soit 3,2 % chez les hommes et 2,3 % chez les femmes. Le niveau de réalisation de coloscopies suite à un test positif était de 87,2 %, avec une bonne qualité de ces examens puisque 93,2 % étaient complètes. Chez les hommes, les explorations coliques réalisées suite à un test positif ont permis de diagnostiquer un adénome dans 39,3 % des cas et un cancer dans 8,9 % des cas, alors que 35,8 % des examens étaient normaux. Chez les femmes, 25,3 % des explorations coliques ont permis de diagnostiquer un adénome et 5,8 % un cancer. Le résultat était normal pour 53,3 % des explorations coliques. Au total, un cancer a été diagnostiqué pour 7,4 % des personnes ayant réalisé une exploration colique suite à un test positif. Sur la période 2009-2010, le programme de dépistage organisé a permis de détecter plus de 8 480 cas de cancers colorectaux chez des individus a priori asymptomatiques et de prendre en charge environ 21 300 personnes ayant au moins un adénome avancé avant la transformation maligne de ces lésions.
Aucune donnée statistique n'étaient disponible en 2015 sur l'utilisation du test immunologique. L'impact du dépistage sur la mortalité due au cancer colorectal n'a pour l'instant pas pu être mesuré. Les recommandations sur le bien-fondé du dépistage organisé ne pourront être finalisées que lorsque ses résultats sur la mortalité auront été évalués.
Autres dépistages
Le dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis cervico-utérin reste pour l'heure individuel, à l'exception d'expérimentations menées dans quelques départements pilotes. La HAS préconise toutefois, dans un document publié en 2010 (« Recommandations pour le dépistage du col de l'utérus en France », HAS, juillet 2010), que ce dépistage fasse l'objet dès que possible d'une organisation nationale, au même titre que les dépistages du cancer du sein et du cancer colorectal.
Le dépistage du cancer de la prostate par dosage de l'antigène spécifique prostatique (PSA), lui aussi individuel, ne fait pas l'objet d'un consensus. Lire rc3395.
Les dépistages des cancers de la peau et de la cavité buccale ont enfin donné lieu à diverses recommandations, mais restent individuels.
Conseils aux patients
Le CS et le CCR sont des maladies graves, mais dont le pronostic est directement lié au stade auquel la maladie a été diagnostiquée. Le dépistage précoce améliore par conséquent significativement les chances de guérison et limite le risque de devoir recourir à des traitements lourds et/ou mutilants.
Le dépistage organisé, régulièrement évalué, permet de bénéficier de procédures validées, mises en œuvre par des professionnels spécialement formés : double lecture pour la mammographie, lecture automatisée pour le test immunologique.
Le fait qu'un test soit positif ne signifie pas nécessairement la présence d'un cancer. L'HEMOCCULT II, utilisé entre 2009 et 2014, n'a permis de mettre en évidence, sur 10 test positifs, qu'un seul cancer, les 9 autres correspondant à diverses causes de saignements, au premier rang desquels les polypes. Inversement, un test négatif ne permet pas d'éliminer avec certitude la présence d'un cancer. La survenue de tout signe inhabituel entre 2 tests (modifications d'un mamelon, douleur ou palpation d'une boule sur un sein, modifications durables du transit ou présence de sang dans les selles, etc.) doit conduire à consulter rapidement un médecin.
Dans tous les cas, la réalisation d'un test de dépistage implique nécessairement, en cas de résultat positif, la réalisation d'examens complémentaires permettant de confirmer ou d'infirmer ce résultat.
Traitements

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Références

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