Mise à jour : 06 Décembre 2023
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Prise en charge
Évaluation de la douleur de l'enfant
Évaluation de la douleur de l'enfant
1
Diagnostic
Le diagnostic de douleur est parfois difficile chez l'enfant. Son expression peut être particulière du fait des relations avec les soignants ou les parents.
Des échelles adaptées à l'âge permettent d'en évaluer l'intensité. Une évaluation qualitative (interrogatoire, examen clinique) est également nécessaire.
2
Outils d'évaluation quantitative
La plupart des échelles d'évaluation de la douleur validées sont disponibles sur les sites de la HAS et de Pediadol. Chez l'enfant de moins de 4 ans, on utilise des échelles d'hétéroévaluation basées sur l'observation du comportement. Entre 4 et 6 ans, une autoévaluation peut être tentée en vérifiant la compréhension de l'outil par l'enfant. Après 6 ans, l'autoévaluation donne de bons résultats. Les échelles les plus simples sont citées ci-dessous, voir également la rubrique Évaluation.
Parmi les échelles d'observation comportementale (hétéroévaluation) :
douleur aiguë du nourrisson de 0 à 18 mois : NFCS (Neonatal Facial Coding System) ;
douleur de l'enfant de 0 à 4 ans : FLACC (Face Leg Activity Cry Consolability) ;
douleur aiguë aux urgences de 0 à 6 ans : EVENDOL (EValuation ENfant DOuLeur) ;
douleur prolongée de 2 à 6 ans : HEDEN (HétéroEvaluation Douleur ENfant) ;
douleur liée à un geste chez le prématuré jusqu'à 3 mois : DAN (Douleur Aiguë Nouveau-né) ;
douleur prolongée de 0 à 3 mois : EDIN (Échelle Douleur et Inconfort Nouveau-né).
Parmi les échelles d'autoévaluation :
EVA (Échelle Visuelle Analogique) verticale ;
FPS-R (Faces Pain Scale - Revised) avec présentation de 6 visages, la plus utilisée ;
EVS (Echelle Verbale Simple) : douleur absente, légère, modérée, forte, très forte ;
présentation du Poker Chip Tool avec des jetons ou des algocubes (4 à 8 ans) ;
ENS (échelle numérique simple), avec une cotation sur 10 ou sur 100 ; dessin pour colorier le siège de la (des) douleur(s).
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Diagnostic
Le diagnostic de douleur est parfois difficile chez l'enfant. Son expression peut être particulière du fait des relations avec les soignants ou les parents.
Des échelles adaptées à l'âge permettent d'en évaluer l'intensité. Une évaluation qualitative (interrogatoire, examen clinique) est également nécessaire.
2
Outils d'évaluation quantitative
La plupart des échelles d'évaluation de la douleur validées sont disponibles sur les sites de la HAS et de Pediadol. Chez l'enfant de moins de 4 ans, on utilise des échelles d'hétéroévaluation basées sur l'observation du comportement. Entre 4 et 6 ans, une autoévaluation peut être tentée en vérifiant la compréhension de l'outil par l'enfant. Après 6 ans, l'autoévaluation donne de bons résultats. Les échelles les plus simples sont citées ci-dessous, voir également la rubrique Évaluation.
Parmi les échelles d'observation comportementale (hétéroévaluation) :
douleur aiguë du nourrisson de 0 à 18 mois : NFCS (Neonatal Facial Coding System) ;
douleur de l'enfant de 0 à 4 ans : FLACC (Face Leg Activity Cry Consolability) ;
douleur aiguë aux urgences de 0 à 6 ans : EVENDOL (EValuation ENfant DOuLeur) ;
douleur prolongée de 2 à 6 ans : HEDEN (HétéroEvaluation Douleur ENfant) ;
douleur liée à un geste chez le prématuré jusqu'à 3 mois : DAN (Douleur Aiguë Nouveau-né) ;
douleur prolongée de 0 à 3 mois : EDIN (Échelle Douleur et Inconfort Nouveau-né).
Parmi les échelles d'autoévaluation :
EVA (Échelle Visuelle Analogique) verticale ;
FPS-R (Faces Pain Scale - Revised) avec présentation de 6 visages, la plus utilisée ;
EVS (Echelle Verbale Simple) : douleur absente, légère, modérée, forte, très forte ;
présentation du Poker Chip Tool avec des jetons ou des algocubes (4 à 8 ans) ;
ENS (échelle numérique simple), avec une cotation sur 10 ou sur 100 ; dessin pour colorier le siège de la (des) douleur(s).

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Conseils aux patients
La loi de mars 2004 sur les relations entre les patients, leurs proches et le corps médical stipule que « ne pas souffrir est un droit » et s'applique pleinement aux enfants, notamment pour les douleurs provoquées par les soins (prélèvements sanguins, gestes de petite chirurgie, vaccins, soins dentaires, etc.).
Bien que d'importants progrès aient été réalisés dans la reconnaissance et la prise en charge de la douleur de l'enfant, des réticences subsistent dans le corps médical à prendre en considération certaines douleurs, soit parce qu'elles sont considérées comme minimes (retrait de points de suture ou de pansements, vaccinations, etc.), soit parce que l'âge de l'enfant en modifie l'expression (absence de verbalisation de 0 à 3 ans, expression de la douleur jugée excessive entre 3 et 7 ans, dans une tranche d'âge réputée « rebelle aux soins »).
Les éventuelles réticences des parents à la prise en charge de la douleur d'un enfant, qu'elles soient d'ordre social, culturel ou religieux, doivent également être entendues et dans la mesure du possible dépassées grâce à des explications adaptées. Il est utile d'expliquer que la douleur, qui peut être un symptôme utile au diagnostic au stade d'apparition d'une maladie, n'est en aucun cas un marqueur d'évolutivité pertinent de cette maladie, et que rien ne justifie médicalement de la « respecter ».
Un enfant perçoit, comprend et exprime la douleur différemment selon son âge, le type de douleur et son contexte de survenue : pleurs, cris, agitation, prostration, positions antalgiques, etc. L'enfant peut dans certains cas être amené à dissimuler une douleur à ses proches, parfois par peur des soignants ou pour faire plaisir à ses parents.
L'enquête sur les causes de la douleur ne doit en aucun cas retarder la mise en route du traitement antalgique, le traitement de la cause pouvant si nécessaire être mis en route ultérieurement.
Une prise en charge de la douleur trop tardive ou insuffisante favorise la survenue et l'installation de douleurs chroniques, qui peuvent avoir un retentissement sur le développement de l'enfant et sur ses apprentissages.
Les possibles effets indésirables d'un traitement antalgique doivent être signalés.
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