Mise à jour : 18 juillet 2023
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Prise en charge
Ostéoporose post-ménopausique
Ostéoporose post-ménopausique
1
Ostéoporose post-ménopausique
La découverte d'une ostéoporose nécessite la prescription d'un bilan biologique à la recherche d'une ostéoporose secondaire : NFS, VS, CRP, créatininémie avec DFGe (CKD-EPI), ASAT, ALAT, GGT, PAL, TSH, vitamine D, calcémie corrigée, phosphatémie, électrophorèse des protéines sériques.
2
Ostéoporose et fractures
Une fracture dite « de fragilité » (ostéoporotique) est une fracture qui survient sans traumatisme ou à la suite d'un traumatisme de faible énergie (de sa hauteur, en marchant).
Elle est dite "sévère", car associée à une surmortalité, si elle concerne l'extrémité supérieure du fémur ou de l'humérus, une vertèbre, le bassin (pelvis, sacrum), la diaphyse fémorale, le fémur distal, 3 côtes simultanément, le tibia proximal.
3
Facteurs de risque de fracture en dehors d'une DMO basse
Il s'agit de : fracture de fragilité, âge > 60 ans, corticothérapie en cours (≥ 7,5 mg/j d'équivalent prednisone ≥ 3 mois consécutifs), androgéno- ou estrogénoprivation ; tabagisme ; immobilisation prolongée. Et de plus, chez la femme ménopausée : corticothérapie passée ≥ 7,5 mg/j d'équivalent prednisone ≥ 3 mois consécutifs ; IMC < 19 kg/m2 ; ménopause avant 40 ans ; fracture de fragilité du col fémoral chez un parent du premier degré.
4
FRAX
Le FRAX permet de quantifier le risque individuel de fracture sous forme de probabilité de fracture à 10 ans. Son calcul, ainsi que le seuil d'intervention thérapeutique sont disponibles ici.
5
Traitements médicamenteux spécifiques
Voir rubrique dédiée « Choix du traitement médicamenteux ».
6
Mesures générales
Correction d'un éventuel déficit vitamino-D-calcique : besoins en calcium de 1 000 à 1 200 mg par jour couverts par ajustement des apports alimentaires et/ou médicamenteux, apports en vitamine D.
Intérêt de l'exercice physique et de la prévention des chutes.
7
Évaluation de l'efficacité du traitement
Un traitement efficace est défini par l'absence de fracture sous traitement, et l'absence de perte osseuse > 0,030 g/cm2 (sur l'ODM de réévaluation), et qui a, en cas d'antécédent de fracture ostéoporotique sévère, un T-score fémoral en fin de traitement > - 2,5.
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Ostéoporose post-ménopausique
La découverte d'une ostéoporose nécessite la prescription d'un bilan biologique à la recherche d'une ostéoporose secondaire : NFS, VS, CRP, créatininémie avec DFGe (CKD-EPI), ASAT, ALAT, GGT, PAL, TSH, vitamine D, calcémie corrigée, phosphatémie, électrophorèse des protéines sériques.
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Ostéoporose et fractures
Une fracture dite « de fragilité » (ostéoporotique) est une fracture qui survient sans traumatisme ou à la suite d'un traumatisme de faible énergie (de sa hauteur, en marchant).
Elle est dite "sévère", car associée à une surmortalité, si elle concerne l'extrémité supérieure du fémur ou de l'humérus, une vertèbre, le bassin (pelvis, sacrum), la diaphyse fémorale, le fémur distal, 3 côtes simultanément, le tibia proximal.
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Facteurs de risque de fracture en dehors d'une DMO basse
Il s'agit de : fracture de fragilité, âge > 60 ans, corticothérapie en cours (≥ 7,5 mg/j d'équivalent prednisone ≥ 3 mois consécutifs), androgéno- ou estrogénoprivation ; tabagisme ; immobilisation prolongée. Et de plus, chez la femme ménopausée : corticothérapie passée ≥ 7,5 mg/j d'équivalent prednisone ≥ 3 mois consécutifs ; IMC < 19 kg/m2 ; ménopause avant 40 ans ; fracture de fragilité du col fémoral chez un parent du premier degré.
4
FRAX
Le FRAX permet de quantifier le risque individuel de fracture sous forme de probabilité de fracture à 10 ans. Son calcul, ainsi que le seuil d'intervention thérapeutique sont disponibles ici.
5
Traitements médicamenteux spécifiques
Voir rubrique dédiée « Choix du traitement médicamenteux ».
6
Mesures générales
Correction d'un éventuel déficit vitamino-D-calcique : besoins en calcium de 1 000 à 1 200 mg par jour couverts par ajustement des apports alimentaires et/ou médicamenteux, apports en vitamine D.
Intérêt de l'exercice physique et de la prévention des chutes.
7
Évaluation de l'efficacité du traitement
Un traitement efficace est défini par l'absence de fracture sous traitement, et l'absence de perte osseuse > 0,030 g/cm2 (sur l'ODM de réévaluation), et qui a, en cas d'antécédent de fracture ostéoporotique sévère, un T-score fémoral en fin de traitement > - 2,5.

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Conseils aux patients
Le respect de règles hygiénodiététiques simples tient une place importante dans la prise en charge de l'ostéoporose et dans la prévention du risque fracturaire. Il est bon de rappeler l'importance :
d'une activité physique régulière, adaptée à l'âge et à la condition physique : 30 minutes de marche par jour ou 1 heure d'activité physique 3 fois par semaine ;
d'une exposition solaire suffisante ;
d'apports alimentaires de calcium (produits laitiers notamment) suffisants.
L'arrêt du tabac et de l'alcool est souhaitable.
La mesure de la densité minérale osseuse par l'ostéodensitométrie n'est qu'un des paramètres permettant d'évaluer le risque fracturaire.
La prévention des chutes, notamment chez les personnes âgées, est fondamentale.
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Références

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