Mise à jour : 13 Décembre 2022
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Objectifs de la prise en charge

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Prise en charge
Gonarthrose, coxarthrose
Gonarthrose, coxarthrose
1
Règles de prise en charge
Évaluer la sévérité du handicap, l'intensité de la douleur et le stade radiologique de l'arthrose.
Réévaluer régulièrement les traitements et en adapter la posologie à l'horaire et à l'intensité de la douleur.
La diminution des contraintes s'exerçant sur l'articulation (canne du côté controlatéral, renforcement de la musculature para-articulaire, amaigrissement si surpoids, chaussage, etc.) est un élément essentiel du traitement.
2
Traitement antalgique de 1re intentionGrade A
Paracétamol en 1re intention du fait de son profil de tolérance.
3
Traitements antiarthrosiques d'action lente
Chondroïtine sulfate, diacéréine, insaponifiables d'avocat et de soja ou glucosamine ont une AMM en tant que traitement symptomatique d'action différée dans l'arthrose du genou et/ou de la hanche. En 2013, la HAS a estimé que ces médicaments n'ont pas de place dans la stratégie thérapeutique (fiche de bon usage du médicament, HAS, novembre 2013).
4
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Ils doivent être envisagés en cas d'échec du paracétamol.
Les corticoïdes par voie générale ne sont pas indiqués dans la gonarthrose ou la coxarthrose.
5
Antalgiques opioïdes faibles
Ils peuvent être utiles, avec ou sans paracétamol, lorsque les AINS sont contre-indiqués, inefficaces, ou mal tolérés. Ils nécessitent une information sur les risques et un suivi strict de la réponse au traitement et de sa tolérance.
6
Traitements locaux
Gonarthrose : injections intra-articulaires de corticoïdes en cas de poussées congestive (épanchement), applications locales d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, injections intra-articulaires d'acide hyaluronique. Les lavages articulaires parfois proposés sont d'intérêt controversé.
Coxarthrose : injections radioguidées de corticoïdes pouvant être utiles en cas de poussées douloureuses résistantes aux antalgiques dont les AINS. L'injection intra-articulaire d'acide hyaluronique (non remboursée) n'a pas prouvé son efficacité.
7
Traitement chirurgical
Un remplacement prothétique doit être discuté dans les formes douloureuses invalidantes radiologiquement évoluées. La correction d'une anomalie architecturale peut être proposée en cas de douleurs rebelles ou de handicap fonctionnel dans les arthroses secondaires chez l'adulte jeune.
1
Règles de prise en charge
Évaluer la sévérité du handicap, l'intensité de la douleur et le stade radiologique de l'arthrose.
Réévaluer régulièrement les traitements et en adapter la posologie à l'horaire et à l'intensité de la douleur.
La diminution des contraintes s'exerçant sur l'articulation (canne du côté controlatéral, renforcement de la musculature para-articulaire, amaigrissement si surpoids, chaussage, etc.) est un élément essentiel du traitement.
2
Traitement antalgique de 1re intentionGrade A
Paracétamol en 1re intention du fait de son profil de tolérance.
3
Traitements antiarthrosiques d'action lente
Chondroïtine sulfate, diacéréine, insaponifiables d'avocat et de soja ou glucosamine ont une AMM en tant que traitement symptomatique d'action différée dans l'arthrose du genou et/ou de la hanche. En 2013, la HAS a estimé que ces médicaments n'ont pas de place dans la stratégie thérapeutique (fiche de bon usage du médicament, HAS, novembre 2013).
4
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Ils doivent être envisagés en cas d'échec du paracétamol.
Les corticoïdes par voie générale ne sont pas indiqués dans la gonarthrose ou la coxarthrose.
5
Antalgiques opioïdes faibles
Ils peuvent être utiles, avec ou sans paracétamol, lorsque les AINS sont contre-indiqués, inefficaces, ou mal tolérés. Ils nécessitent une information sur les risques et un suivi strict de la réponse au traitement et de sa tolérance.
6
Traitements locaux
Gonarthrose : injections intra-articulaires de corticoïdes en cas de poussées congestive (épanchement), applications locales d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, injections intra-articulaires d'acide hyaluronique. Les lavages articulaires parfois proposés sont d'intérêt controversé.
Coxarthrose : injections radioguidées de corticoïdes pouvant être utiles en cas de poussées douloureuses résistantes aux antalgiques dont les AINS. L'injection intra-articulaire d'acide hyaluronique (non remboursée) n'a pas prouvé son efficacité.
7
Traitement chirurgical
Un remplacement prothétique doit être discuté dans les formes douloureuses invalidantes radiologiquement évoluées. La correction d'une anomalie architecturale peut être proposée en cas de douleurs rebelles ou de handicap fonctionnel dans les arthroses secondaires chez l'adulte jeune.
Conseils aux patients
Le patient doit être informé sur les mécanismes de la maladie, dont l'évolution est habituellement lente. On doit lui proposer une prise en charge personnalisée, comportant des médicaments et/ou des mesures non médicamenteuses, en tenant compte du terrain physiopathologique, du retentissement algique et fonctionnel de l'arthrose et des anomalies radiologiques.
Il doit éviter les activités sportives traumatisantes pour les articulations des membres inférieurs.
Des exercices quotidiens de musculation et de mobilisation articulaire, conseillés par un kinésithérapeute, contribuent à diminuer la douleur, à améliorer la capacité fonctionnelle et à prévenir l'enraidissement articulaire et les attitudes vicieuses.
Le port d'une canne, d'orthèses plantaires (gonarthrose) ou de chaussures adaptées peut être proposé.
La lutte contre un éventuel excès pondéral est un élément essentiel du traitement (gonarthrose surtout).
Traitements

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Références

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