Mise à jour : 17 Novembre 2022
La maladie

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Diagnostic

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Quels patients traiter ?

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Objectifs de la prise en charge

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Prise en charge
Absence de facteurs de risque de complication
Absence de facteurs de risque de complication
1
Facteurs de risque (FDR) de complication
Ils sont à rechercher. Il s'agit de :
anomalie organique ou fonctionnelle de l'arbre urinaire (résidu vésical, reflux, lithiase, tumeur, acte récent, etc.) ;
terrain particulier : immunodépression, insuffisance rénale, vessie neurologique (coma, patiente grabataire), sujet âgé avec comorbidité, grossesse.
Le diabète n'est plus considéré comme un FDR de complication.
2
Bandelette urinaire (BU)
C'est la méthode diagnostique de choix. Le virage de la plage des leucocytes est témoin d'une pyurie, celui de la plage des nitrites, d'une bactériurie. La valeur prédictive du dépistage par BU est élevée dans la cystite aiguë simple : valeur prédictive positive > 95 % si BU positive avec signes cliniques ; valeur prédictive négative > 95 %. Les causes de faux négatifs des nitrites sont : dilution des urines, régime restreint en nitrates, infections à Staphylococcus saprophyticus.
3
Examen cytobactériologique des urines (ECBU)
Indiqué en cas de résultat négatif de la bandelette.
4
Prise en charge thérapeutique
L'antibiothérapie est probabiliste. 1re intention : fosfomycine trométamol en dose unique de 3 g. [Grade IA] ; 2e intention : pivmécillinam pendant 5 jours. [Grade IA]. Si nécessité d'un 3e choix : faire un ECBU et adapter le traitement.
Les fluoroquinolones et la nitrofurantoïne ne sont plus recommandées (SPILF, 2018). AE
L'amoxicilline, l'amoxicilline-acide clavulanique, le céfixime et le triméthoprime-sulfaméthoxazole ne sont pas recommandés du fait d'un taux de résistance trop élevé et/ou d'un impact sur le microbiote.
Une diurèse > 2 litres par jour a un effet antalgique.
5
Guérison cliniqueAE
Contrôle de la guérison par BU ou ECBU non nécessaire.
6
Persistance des symptômes
Après 3 jours de traitement, un ECBU sera réaliséGrade B, complété, au moindre doute, d'une échographie.
Si cet ECBU est positif à E. coli producteur de bêtalactamases à spectre étendu, selon l'antibiogramme : amoxicilline-acide clavulanique (5 à 7 jours), triméthoprime ou triméthoprime-sulfaméthoxazole (3 jours).
7
Bilan complémentaire
Il n'est nécessaire qu'en cas de cystite récidivante (cf. 3e arbre décisionnel).
1
Facteurs de risque (FDR) de complication
Ils sont à rechercher. Il s'agit de :
anomalie organique ou fonctionnelle de l'arbre urinaire (résidu vésical, reflux, lithiase, tumeur, acte récent, etc.) ;
terrain particulier : immunodépression, insuffisance rénale, vessie neurologique (coma, patiente grabataire), sujet âgé avec comorbidité, grossesse.
Le diabète n'est plus considéré comme un FDR de complication.
2
Bandelette urinaire (BU)
C'est la méthode diagnostique de choix. Le virage de la plage des leucocytes est témoin d'une pyurie, celui de la plage des nitrites, d'une bactériurie. La valeur prédictive du dépistage par BU est élevée dans la cystite aiguë simple : valeur prédictive positive > 95 % si BU positive avec signes cliniques ; valeur prédictive négative > 95 %. Les causes de faux négatifs des nitrites sont : dilution des urines, régime restreint en nitrates, infections à Staphylococcus saprophyticus.
3
Examen cytobactériologique des urines (ECBU)
Indiqué en cas de résultat négatif de la bandelette.
4
Prise en charge thérapeutique
L'antibiothérapie est probabiliste. 1re intention : fosfomycine trométamol en dose unique de 3 g. [Grade IA] ; 2e intention : pivmécillinam pendant 5 jours. [Grade IA]. Si nécessité d'un 3e choix : faire un ECBU et adapter le traitement.
Les fluoroquinolones et la nitrofurantoïne ne sont plus recommandées (SPILF, 2018). AE
L'amoxicilline, l'amoxicilline-acide clavulanique, le céfixime et le triméthoprime-sulfaméthoxazole ne sont pas recommandés du fait d'un taux de résistance trop élevé et/ou d'un impact sur le microbiote.
Une diurèse > 2 litres par jour a un effet antalgique.
5
Guérison cliniqueAE
Contrôle de la guérison par BU ou ECBU non nécessaire.
6
Persistance des symptômes
Après 3 jours de traitement, un ECBU sera réaliséGrade B, complété, au moindre doute, d'une échographie.
Si cet ECBU est positif à E. coli producteur de bêtalactamases à spectre étendu, selon l'antibiogramme : amoxicilline-acide clavulanique (5 à 7 jours), triméthoprime ou triméthoprime-sulfaméthoxazole (3 jours).
7
Bilan complémentaire
Il n'est nécessaire qu'en cas de cystite récidivante (cf. 3e arbre décisionnel).

Ce contenu est en accès réservé : Connectez-vous pour acéder à ce contenu

Conseils aux patients
La cystite aiguë simple est une affection bénigne. La prévention des récidives repose sur la cure de diurèse (volume urinaire > 1,5 litre par jour).
La cystite récidivante est une affection invalidante dont la prise en charge est facilitée par la responsabilisation de la patiente. Il faut rassurer la patiente sur le fait que l'infection urinaire basse multirécidivante n'est pas un facteur de risque d'insuffisance rénale.
Le respect de règles hygiéniques simples semble diminuer également le risque de récidive. Ces conseils reflètent un consensus professionnel et n'ont fait l'objet d'aucune évaluation contrôlée :
ne pas se retenir longtemps d'uriner ;
uriner après les rapports sexuels ;
ne pas utiliser de produits de toilette intime parfumés ;
éviter les douches vaginales à répétition ;
arrêter l'utilisation éventuelle de spermicides.
Le maniement et l'interprétation des bandelettes urinaires réactives doivent être appris aux patientes.
Traitements

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Références

Connectez-vous pour accéder à ce contenu

Actualités liées
Presse - CGU - Données personnelles - Politique cookies - Mentions légales - Contact webmaster