Les VIDAL Recos sont des synthèses des recommandations thérapeutiques de l'ANSM, de la HAS et des sociétés savantes françaises et internationales, rédigées par le comité scientifique VIDAL et des experts du domaine.
Les parents doivent être informés que les CF simples sont bénignes, que le risque d'épilepsie ultérieure est faible mais que les récidives sont fréquentes.
4
Bilan étiologique
Il est guidé par le contexte clinique et l'âge de l'enfant.
La ponction lombaire (PL) est systématique si l'enfant présente des signes méningés et/ou en cas de CF complexe.
L'imagerie cérébrale n'est indiquée qu'en cas de crise convulsive fébrile atypique.
L'électroencéphalogramme (EEG) n'est jamais indiqué en cas de CF simple. Il est systématique avant la mise en route d'un traitement préventif au long cours.
5
Conseils en cas de récidive à domicile
Installation de l'enfant en position latérale de sécurité, tête à plat, en libérant les voies aériennes supérieures.
Diazépam intrarectal : voir Conseils aux patients.
Observation de la crise et de sa durée.
6
Traitement préventif des CF simples
Un traitement préventif continu n'est pas indiqué, sauf en cas de récidives fréquentes.
Le traitement antipyrétique est peu efficace sur la prévention des récidives (crise souvent inaugurale révélant la fièvre).
L'administration de diazépam en solution buvable en cas de poussée fébrile ne se discute qu'exceptionnellement en raison d'un effet modeste et d'une mauvaise tolérance (sédation).
7
Traitement préventif des CF complexes
Seul le valproate de sodium a une AMM en prévention de la récidive de crises après une ou plusieurs convulsions fébriles complexes, après échec d'une prophylaxie intermittente par benzodiazépines.
1
Traitement d'une crise > 5 minutes par benzodiazépine
Diazépam intrarectal : 0,5 mg/kg, à renouveler 1 fois après 5 à 10 minutes si persistance de la crise, sans dépasser 10 mg (1 ampoule) au total.
Ou midazolam par voie transmuqueuse buccale à partir de 6 mois : 0,5 mg/kg sans dépasser 10 mg.
Les parents doivent être informés que les CF simples sont bénignes, que le risque d'épilepsie ultérieure est faible mais que les récidives sont fréquentes.
4
Bilan étiologique
Il est guidé par le contexte clinique et l'âge de l'enfant.
La ponction lombaire (PL) est systématique si l'enfant présente des signes méningés et/ou en cas de CF complexe.
L'imagerie cérébrale n'est indiquée qu'en cas de crise convulsive fébrile atypique.
L'électroencéphalogramme (EEG) n'est jamais indiqué en cas de CF simple. Il est systématique avant la mise en route d'un traitement préventif au long cours.
5
Conseils en cas de récidive à domicile
Installation de l'enfant en position latérale de sécurité, tête à plat, en libérant les voies aériennes supérieures.
Diazépam intrarectal : voir Conseils aux patients.
Observation de la crise et de sa durée.
6
Traitement préventif des CF simples
Un traitement préventif continu n'est pas indiqué, sauf en cas de récidives fréquentes.
Le traitement antipyrétique est peu efficace sur la prévention des récidives (crise souvent inaugurale révélant la fièvre).
L'administration de diazépam en solution buvable en cas de poussée fébrile ne se discute qu'exceptionnellement en raison d'un effet modeste et d'une mauvaise tolérance (sédation).
7
Traitement préventif des CF complexes
Seul le valproate de sodium a une AMM en prévention de la récidive de crises après une ou plusieurs convulsions fébriles complexes, après échec d'une prophylaxie intermittente par benzodiazépines.
Cas particuliers
Convulsions récidivantes
La récidive n'est habituellement pas le signe d'une épilepsie.
En cas de convulsions fébriles récidivantes, il y a cependant lieu de penser au syndrome de Dravet. Lire Épilepsie de l'enfant.
Conseils aux patients
La survenue d'un ou plusieurs épisodes de convulsions fébriles dans l'enfance n'augmente le plus souvent pas le risque de survenue d'une épilepsie.
Un enfant ayant un antécédent de convulsion fébrile peut être gardé normalement en collectivité.
Un traitement préventif n'est le plus souvent pas nécessaire.
En cas de fièvre, un traitement antipyrétique doit être administré sans attendre la survenue d'importantes variations thermiques.
La prise de diazépam par voie orale en cas de fièvre est généralement inutile.
Les modalités d'administration et les doses du diazépam par voie intrarectale à administrer en cas de nouvelle convulsion, doivent faire l'objet d'une démonstration aux parents et aux personnes en charge de l'enfant.
L'administration s'effectue à l'aide d'une seringue de 1 ou 2,5 ml, adaptée à une canule intrarectale spécialement destinée à cet usage, en vente en pharmacie. En l'absence de canule, la seringue seule peut éventuellement être introduite dans la marge anale et vidée dans le rectum, en prenant garde de ne pas blesser l'enfant. Il est conseillé de maintenir ensuite les fesses de l'enfant bien serrées pour éviter la fuite du produit.
En cas de traitement par valproate de sodium, informer les patients du risque d'hépatopathie et en décrire les signes annonciateurs devant conduire à l'arrêt du traitement (asthénie, anorexie, somnolence).
Essais comparatifs randomisés de forte puissance méthodologiquement indiscutables
Méta-analyse d'essais comparatifs randomisés
Analyse de décision basée sur des études bien menées
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade B : présomption scientifique
Niveau 2
Essais comparatifs randomisés de faible puissance
Études comparatives non randomisées bien menées
Études de cohorte
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade C : faible niveau de preuve
Niveau 3
Études cas-témoins
Niveau 4
études comparatives comportant des biais importants
Études rétrospectives
Séries de cas
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
AE : accord d'experts
Absence de preuve scientifique tirée de la littérature
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
EU Clas. I
Classe 1
Recommandé
Preuve ou accord général
sur le bénéfice, l'utilité ou l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. II
Classe 2
Preuves contradictoires
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIa
Classe 2a
Doit être discuté
Preuve et/ou avis en faveur de l'utilité/efficacité
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIb
Classe 2b
Peut être discuté
Utilité/efficacité moins bien établie par les preuves et/ou avis
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. III
Classe 3
Non recommandé
Preuve et/ou avis qu'il n'y a pas d'utilité/efficacité du traitement ou de la procédure, qui peuvent, dans certains cas, nuire au patient
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
USA Gr. I
Grade I
Recommandation forte
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IA
Grade IA
Niveau de preuve élevé
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IB
Grade IB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IC
Grade IC
Niveau de preuve bas
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. II
Grade II
Recommandation faible
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIA
Grade IIA
Niveau de preuve élevé
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIB
Grade IIB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIC
Grade IIC
Niveau de preuve bas
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.