Les VIDAL Recos sont des synthèses des recommandations thérapeutiques de l'ANSM, de la HAS et des sociétés savantes françaises et internationales, rédigées par le comité scientifique VIDAL et des experts du domaine.
Le diagnostic d'hyperthyroïdie repose sur des critères cliniques et biologiques, quelle que soit la cause :
Signes cliniques : thermophobie et sueurs, asthénie, perte de poids avec appétit conservé voire augmenté, accélération du transit, palpitations, tremblements, nervosité, troubles du sommeil.
Diagnostic biologique : TSH < 0,4 mUI/L.
Démarche diagnostique :
Dosage initial de TSH seule.
Si 0,1 ≤ TSH < 0,4 mUI/L : renouveler le dosage de TSH à 6 semaines d'intervalle, et doser T4L si TSH basse persistante (et T3L, si T4L normale).
Si TSH < 0,1 mUI/L : doser la T4L d'emblée (et la T3L, si T4L normale).
Hyperthyroïdie fruste : pauci ou asymptomatique, TSH basse et T4L/T3L normales.
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Traitement d'une hyperthyroïdie fruste
En dehors de quelques situations spécifiques, le traitement par ATS (antithyroïdien de synthèse) n'est à envisager qu'en cas de TSH < 0,1 mUI/L.
La surveillance de l'évolution d'une hyperthyroïdie fruste est néanmoins impérative. En l'absence de traitement, la TSH est dosée tous les 6 à 12 mois ou en cas d'apparition de nouveau(x) symptôme(s).
Un traitement par bêtabloquant non cardiosélectif peut être initialement proposé en cas de symptômes gênants.
Une hyperthyroïdie fruste en rapport avec un goitre multinodulaire toxique ou un adénome toxique se normalise rarement spontanément, et est plus susceptible de bénéficier d'un traitement.
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Diagnostic d'hyperthyroïdie
Le diagnostic d'hyperthyroïdie repose sur des critères cliniques et biologiques, quelle que soit la cause :
Signes cliniques : thermophobie et sueurs, asthénie, perte de poids avec appétit conservé voire augmenté, accélération du transit, palpitations, tremblements, nervosité, troubles du sommeil.
Diagnostic biologique : TSH < 0,4 mUI/L.
Démarche diagnostique :
Dosage initial de TSH seule.
Si 0,1 ≤ TSH < 0,4 mUI/L : renouveler le dosage de TSH à 6 semaines d'intervalle, et doser T4L si TSH basse persistante (et T3L, si T4L normale).
Si TSH < 0,1 mUI/L : doser la T4L d'emblée (et la T3L, si T4L normale).
Hyperthyroïdie fruste : pauci ou asymptomatique, TSH basse et T4L/T3L normales.
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Traitement d'une hyperthyroïdie fruste
En dehors de quelques situations spécifiques, le traitement par ATS (antithyroïdien de synthèse) n'est à envisager qu'en cas de TSH < 0,1 mUI/L.
La surveillance de l'évolution d'une hyperthyroïdie fruste est néanmoins impérative. En l'absence de traitement, la TSH est dosée tous les 6 à 12 mois ou en cas d'apparition de nouveau(x) symptôme(s).
Un traitement par bêtabloquant non cardiosélectif peut être initialement proposé en cas de symptômes gênants.
Une hyperthyroïdie fruste en rapport avec un goitre multinodulaire toxique ou un adénome toxique se normalise rarement spontanément, et est plus susceptible de bénéficier d'un traitement.
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Conseils aux patients
En cas de traitement par ATS :
informer le patient qu'en cas de fièvre ou d'angine, il devra interrompre immédiatement le traitement et faire pratiquer une NFS en urgence ;
décrire les autres effets indésirables potentiels et symptômes devant conduire à consulter rapidement : ictère, selles décolorées, urines foncées, rash prurigineux, arthralgies, douleurs abdominales, nausée, asthénie ;
chez la femme en âge de procréer, exposer les possibles effets tératogènes des ATS et proposer une contraception efficace pendant toute la durée du traitement.
En cas d'irathérapie :
expliquer les modalités d'administration et les mesures de radioprotection vis-à-vis de l'entourage ;
informer de la survenue fréquente d'une hypothyroïdie définitive au décours et du traitement hormonal de substitution à vie ;
s'il s'agit d'une femme en âge de procréer, conseiller de différer tout projet de grossesse d'au moins 6 mois et proposer une contraception efficace en conséquence.
Essais comparatifs randomisés de forte puissance méthodologiquement indiscutables
Méta-analyse d'essais comparatifs randomisés
Analyse de décision basée sur des études bien menées
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade B : présomption scientifique
Niveau 2
Essais comparatifs randomisés de faible puissance
Études comparatives non randomisées bien menées
Études de cohorte
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade C : faible niveau de preuve
Niveau 3
Études cas-témoins
Niveau 4
études comparatives comportant des biais importants
Études rétrospectives
Séries de cas
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
AE : accord d'experts
Absence de preuve scientifique tirée de la littérature
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
EU Clas. I
Classe 1
Recommandé
Preuve ou accord général
sur le bénéfice, l'utilité ou l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. II
Classe 2
Preuves contradictoires
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIa
Classe 2a
Doit être discuté
Preuve et/ou avis en faveur de l'utilité/efficacité
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIb
Classe 2b
Peut être discuté
Utilité/efficacité moins bien établie par les preuves et/ou avis
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. III
Classe 3
Non recommandé
Preuve et/ou avis qu'il n'y a pas d'utilité/efficacité du traitement ou de la procédure, qui peuvent, dans certains cas, nuire au patient
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
USA Gr. I
Grade I
Recommandation forte
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IA
Grade IA
Niveau de preuve élevé
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IB
Grade IB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IC
Grade IC
Niveau de preuve bas
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. II
Grade II
Recommandation faible
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIA
Grade IIA
Niveau de preuve élevé
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIB
Grade IIB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIC
Grade IIC
Niveau de preuve bas
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.