Mise à jour : 04 Novembre 2021
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Prise en charge
Varicelle
Varicelle
1
Traitement antipyrétique
Seul le paracétamol peut être utilisé en toute sécurité.
L'aspirine doit être évitée (risque de syndrome de Reye).
L'ibuprofène et les autres AINS, suspectés d'augmenter le risque de surinfection bactérienne grave (fasciite nécrosante) ou de varicelle nécrotique, doivent être évités.
2
Soins locaux
Le lavage à l'eau et au savon est préféré à la chlorhexidine aqueuse pour nettoyer les lésions en raison du risque de réactions allergiques rares, mais graves, survenant dans l'heure qui suit l'utilisation de la chlorhexidine (ANSM, novembre 2023). Aucun autre produit (talc, crèmes, pommades, gels) ne doit être utilisé.
3
Traitement du pruritAE
Les antihistaminiques anticholinergiques, sédatifs, peuvent être utilisés.
4
IsolementAE
La contagiosité est maximale 2 jours avant et 6 jours après le début de l'éruption. Bien que l'éviction ne soit pas obligatoire jusqu'à guérison clinique (disparition des croûtes), la fréquentation d'une collectivité n'est pas souhaitable à la phase aiguë de la maladie. Informer le personnel et les familles de la présence de cas dans la collectivité. Les enfants immunodéprimés, femmes enceintes et adultes n'ayant pas eu la maladie (sérologie négative) doivent consulter rapidement un médecin s'ils ont été en contact avec le malade.
L'isolement est nécessaire si le patient fréquente une collectivité fermée incluant des personnes à risques, ainsi que l'éviction du cas durant la période de contagiosité s'il s'agit d'un personnel soignant.
5
Traitement antiviral
L'aciclovir est utilisé uniquement par voie intraveineuse. Il est recommandé (rapport du Comité Technique de Vaccinations, validé par le HCSP le 5 juillet 2007) chez les patients immunocompétents dans les cas suivants :
varicelle chez la femme enceinte dont l'éruption survient dans les 8 à 10 jours avant l'accouchement,
varicelle du nouveau-né de 0 à 28 jours,
nouveau-né avant l'éruption lorsque la mère a débuté une varicelle dans les 5 jours précédant ou les 2 jours suivant l'accouchement,
formes graves de la varicelle de l'enfant de moins de 1 an,
varicelle compliquée, en particulier de pneumopathie ou d'encéphalopathie.
Il est également recommandé chez le sujet immunodéprimé.
Les immunoglobulines polyvalentes intraveineuses n'ont pas démontré leur intérêt.
1
Traitement antipyrétique
Seul le paracétamol peut être utilisé en toute sécurité.
L'aspirine doit être évitée (risque de syndrome de Reye).
L'ibuprofène et les autres AINS, suspectés d'augmenter le risque de surinfection bactérienne grave (fasciite nécrosante) ou de varicelle nécrotique, doivent être évités.
2
Soins locaux
Le lavage à l'eau et au savon est préféré à la chlorhexidine aqueuse pour nettoyer les lésions en raison du risque de réactions allergiques rares, mais graves, survenant dans l'heure qui suit l'utilisation de la chlorhexidine (ANSM, novembre 2023). Aucun autre produit (talc, crèmes, pommades, gels) ne doit être utilisé.
3
Traitement du pruritAE
Les antihistaminiques anticholinergiques, sédatifs, peuvent être utilisés.
4
IsolementAE
La contagiosité est maximale 2 jours avant et 6 jours après le début de l'éruption. Bien que l'éviction ne soit pas obligatoire jusqu'à guérison clinique (disparition des croûtes), la fréquentation d'une collectivité n'est pas souhaitable à la phase aiguë de la maladie. Informer le personnel et les familles de la présence de cas dans la collectivité. Les enfants immunodéprimés, femmes enceintes et adultes n'ayant pas eu la maladie (sérologie négative) doivent consulter rapidement un médecin s'ils ont été en contact avec le malade.
L'isolement est nécessaire si le patient fréquente une collectivité fermée incluant des personnes à risques, ainsi que l'éviction du cas durant la période de contagiosité s'il s'agit d'un personnel soignant.
5
Traitement antiviral
L'aciclovir est utilisé uniquement par voie intraveineuse. Il est recommandé (rapport du Comité Technique de Vaccinations, validé par le HCSP le 5 juillet 2007) chez les patients immunocompétents dans les cas suivants :
varicelle chez la femme enceinte dont l'éruption survient dans les 8 à 10 jours avant l'accouchement,
varicelle du nouveau-né de 0 à 28 jours,
nouveau-né avant l'éruption lorsque la mère a débuté une varicelle dans les 5 jours précédant ou les 2 jours suivant l'accouchement,
formes graves de la varicelle de l'enfant de moins de 1 an,
varicelle compliquée, en particulier de pneumopathie ou d'encéphalopathie.
Il est également recommandé chez le sujet immunodéprimé.
Les immunoglobulines polyvalentes intraveineuses n'ont pas démontré leur intérêt.
Cas particuliers
Varicelle avec surinfection cutanée
Une antibiothérapie orale antistaphylococcique et antistreptococcique est recommandée en cas de surinfection cutanée. La voie intraveineuse sera utilisée en cas d'impossibilité d'administration de l'antibiotique per os. Lire Antibiotiques, antiviraux (traitement par).
Varicelle avec atteinte viscérale
Les formes viscérales de varicelle, rares, peuvent être létales.
Atteinte neurologique : cérébellite (1/4 000 varicelles) d'évolution le plus souvent bénigne, méningoencéphalite (1/40 000 varicelles) responsable de décès et de graves séquelles neurologiques, syndrome de Reye (encéphalopathie et stéatose hépatique) rare en France, myélite transverse, névrite optique, syndrome de Guillain-Barré.
Pneumopathie varicelleuse (enfant de moins de 6 mois et adulte jeune surtout). Une radiographie pulmonaire doit être réalisée chez tout patient atteint de varicelle qui tousse ou qui est dyspnéique.
Autres : hépatite (le plus souvent bénigne), thrombopénie aiguë, néphropathie, arthrite, myocardite, thrombose, complications oculaires, péricardite, pancréatite, orchite.
Indications de la vaccination
Le vaccin antivaricelleux est un vaccin vivant atténué. Il est contre-indiqué chez la femme enceinte et chez l'adulte gravement immunodéprimé.
Le calendrier vaccinal 2023 ne recommande pas la vaccination généralisée des enfants à partir de 12 mois.
L'intérêt du vaccin est de prévenir les risques de complications liées aux formes graves de la maladie, notamment chez l'immunodéprimé et son entourage.
La vaccination contre la varicelle est recommandée à partir de l'âge de 12 mois en 2 doses espacées de 4 à 8 semaines ou de 6 à 10 semaines, selon le vaccin utilisé, pour :
Les adolescents de 12 à 18 ans n'ayant pas d'antécédent clinique de varicelle ou dont l'histoire est douteuse.
Les femmes en âge de procréer, notamment celles ayant un projet de grossesse, et sans antécédent clinique de varicelle.
Les femmes n'ayant pas d'antécédent clinique de varicelle (ou dont l'histoire est douteuse) dans les suites d'une première grossesse.
Dans tous les cas précédents, la pratique d'une sérologie préalable est facultative.
Toute personne sans antécédent de varicelle (ou dont l'histoire est douteuse) et dont la sérologie est négative, en contact étroit avec des personnes immunodéprimées (les sujets vaccinés doivent être informés de la nécessité, en cas de rash généralisé, d'éviter les contacts avec les personnes immunodéprimées pendant 10 jours).
Les personnes en attente de greffe, dans les six mois précédant une greffe d'organe solide, sans antécédent de varicelle (ou dont l'histoire est douteuse) et dont la sérologie est négative (avec deux doses à au moins un mois d'intervalle).
La vaccination contre la varicelle est contre-indiquée pendant la grossesse. La grossesse doit être évitée dans le mois suivant la vaccination. Il convient de conseiller aux femmes qui viennent d'être vaccinées et ayant l'intention de débuter une grossesse de différer leur projet d'un mois.
Recommandations autour d'un cas de varicelle
La vaccination est recommandée dans les 3 jours suivant un contact avec un cas de varicelle ou de zona pour toute personne immunocompétente de plus de 12 ans (à l'exclusion des femmes enceintes), sans antécédents de varicelle et sans antécédent de vaccination contre la varicelle.
Les personnes à risque de varicelle grave ayant une contre- indication à la vaccination (immunodéprimés, femmes enceintes) doivent bénéficier d'une prophylaxie par l'administration d'immunoglobulines spécifiques.
Recommandations en milieu professionnel
La vaccination contre la varicelle est recommandée pour les personnes sans antécédent de varicelle (ou dont l'histoire est douteuse) et dont la sérologie est négative, qui exercent les professions suivantes :
professionnels en contact avec la petite enfance (crèches et collectivités d'enfants notamment) ;
professions de santé en formation (à l'entrée en première année des études médicales ou paramédicales), à l'embauche ou à défaut, déjà en poste, en priorité dans les services accueillant des sujets à risque de varicelle grave (immunodéprimés, services de gynéco-obstétrique, néonatologie, pédiatrie, maladies infectieuses, néphrologie).
Conseils aux patients
La varicelle est une infection le plus souvent bénigne, dont le traitement est purement symptomatique : traitement de la fièvre, du prurit, lavage à l'eau et au savon des lésions cutanées pour réduire le risque de surinfection de la peau. Aucun autre produit (talc, crème, pommade, gel) ne doit être appliqué sur la peau. Aucun traitement antiviral n'est nécessaire pour les formes banales.
Les formes graves représentent moins de 1 % de l'ensemble des varicelles. Elles sont plus fréquentes chez l'adulte et en cas d'immunodépression. Elles peuvent notamment se manifester par des troubles respiratoires et des troubles de la conscience.
Chez la femme enceinte, la varicelle fait courir un risque de malformation fœtale durant les 1res semaines de la grossesse.
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