Les VIDAL Recos sont des synthèses des recommandations thérapeutiques de l'ANSM, de la HAS et des sociétés savantes françaises et internationales, rédigées par le comité scientifique VIDAL et des experts du domaine.
Âge inférieur à 6 mois. Mode de garde en collectivité (crèche). Antécédents d'otites à répétition. Présence d'une otite séreuse. Immunodépression constitutionnelle ou acquise (drépanocytose ou asplénie fonctionnelle).
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Information des parents
Les parents doivent être informés sur les situations dans lesquelles ils doivent de nouveau consulter un médecinAE :
apparition d'une gêne respiratoire chez le tout-petit ;
persistance de la fièvre au-delà de 3 jours ;
persistance d'autres symptômes (toux, rhinorrhée, obstruction nasale) sans amélioration après 10 jours ;
réveils nocturnes, otalgies, otorrhée, conjonctivite purulente, œdème palpébral, troubles digestifs (anorexie, vomissements, diarrhée), gêne respiratoire, toux rauque, éruption cutanée, apparition de nouvelles adénopathies cervicales ou d'un torticolis.
En dehors de la phase aiguë, l'éviction des collectivités n'est pas nécessaire car la maladie, bénigne, ne perturbe pas le fonctionnement de la crèche ou de l'école, et le risque de contagion est dépassé (l'enfant était contagieux avant l'apparition des 1ers signes).
Les rhinopharyngites étant peu douloureuses, un traitement antalgique n'est généralement pas nécessaire.
Les AINS, qui ne réduisent pas la durée des symptômes de la rhinopharyngite, ne sont pas indiqués.
Les vasoconstricteurs, qu'ils soient administrés par voie générale ou par voie locale, sont contre-indiqués chez l'enfant avant 15 ans.
Les antitussifs, les fluidifiants bronchiques et les antihistaminiques ne sont pas recommandés dans la RPA.
Le traitement antibiotique ne prévient pas les complications bactériennes.
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Antibiothérapie
Aucune rhinopharyngite ne justifie la prescription d'une antibiothérapie. Elle doit être proscrite au regard des conséquences différées, individuelles et collectives, qu'elle entraîne.
Elle n'est justifiée qu'en cas de complication avérée, supposée bactérienne (OMA purulente, sinusite purulente).Grade A
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Facteurs de risque de complications bactériennes
Âge inférieur à 6 mois. Mode de garde en collectivité (crèche). Antécédents d'otites à répétition. Présence d'une otite séreuse. Immunodépression constitutionnelle ou acquise (drépanocytose ou asplénie fonctionnelle).
2
Information des parents
Les parents doivent être informés sur les situations dans lesquelles ils doivent de nouveau consulter un médecinAE :
apparition d'une gêne respiratoire chez le tout-petit ;
persistance de la fièvre au-delà de 3 jours ;
persistance d'autres symptômes (toux, rhinorrhée, obstruction nasale) sans amélioration après 10 jours ;
réveils nocturnes, otalgies, otorrhée, conjonctivite purulente, œdème palpébral, troubles digestifs (anorexie, vomissements, diarrhée), gêne respiratoire, toux rauque, éruption cutanée, apparition de nouvelles adénopathies cervicales ou d'un torticolis.
En dehors de la phase aiguë, l'éviction des collectivités n'est pas nécessaire car la maladie, bénigne, ne perturbe pas le fonctionnement de la crèche ou de l'école, et le risque de contagion est dépassé (l'enfant était contagieux avant l'apparition des 1ers signes).
Les rhinopharyngites étant peu douloureuses, un traitement antalgique n'est généralement pas nécessaire.
Les AINS, qui ne réduisent pas la durée des symptômes de la rhinopharyngite, ne sont pas indiqués.
Les vasoconstricteurs, qu'ils soient administrés par voie générale ou par voie locale, sont contre-indiqués chez l'enfant avant 15 ans.
Les antitussifs, les fluidifiants bronchiques et les antihistaminiques ne sont pas recommandés dans la RPA.
Le traitement antibiotique ne prévient pas les complications bactériennes.
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Antibiothérapie
Aucune rhinopharyngite ne justifie la prescription d'une antibiothérapie. Elle doit être proscrite au regard des conséquences différées, individuelles et collectives, qu'elle entraîne.
Elle n'est justifiée qu'en cas de complication avérée, supposée bactérienne (OMA purulente, sinusite purulente).Grade A
Conseils aux patients
La rhinopharyngite (le rhume) est une infection presque exclusivement virale.
La guérison est spontanée et la prescription d'antibiotiques inutile. Celle-ci ne modifie pas l'évolution et ne prévient pas la survenue des 2 complications bactériennes possibles que sont les otites et les sinusites.
L'apparition d'un écoulement nasal puriforme ou purulent est normale.
Une nouvelle consultation est nécessaire si la fièvre se poursuit au-delà de 3 jours, si les autres symptômes persistent au-delà de 10 jours, en cas de gêne respiratoire ou d'apparition d'une conjonctivite purulente, d'un torticolis, d'un œdème palpébral, de troubles digestifs ou d'une éruption cutanée.
Essais comparatifs randomisés de forte puissance méthodologiquement indiscutables
Méta-analyse d'essais comparatifs randomisés
Analyse de décision basée sur des études bien menées
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade B : présomption scientifique
Niveau 2
Essais comparatifs randomisés de faible puissance
Études comparatives non randomisées bien menées
Études de cohorte
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
Grade C : faible niveau de preuve
Niveau 3
Études cas-témoins
Niveau 4
études comparatives comportant des biais importants
Études rétrospectives
Séries de cas
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
AE : accord d'experts
Absence de preuve scientifique tirée de la littérature
Grades des recommandations selon l'échelle de la HAS (proposés à partir du Guide d'analyse de la littérature et gradation des recommandations, janvier 2000, révisé en 2012).
EU Clas. I
Classe 1
Recommandé
Preuve ou accord général
sur le bénéfice, l'utilité ou l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. II
Classe 2
Preuves contradictoires
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIa
Classe 2a
Doit être discuté
Preuve et/ou avis en faveur de l'utilité/efficacité
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis
sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. IIb
Classe 2b
Peut être discuté
Utilité/efficacité moins bien établie par les preuves et/ou avis
Preuves contradictoires et/ou divergence d'avis sur l'utilité/l'efficacité d'un traitement ou d'une procédure.
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
EU Clas. III
Classe 3
Non recommandé
Preuve et/ou avis qu'il n'y a pas d'utilité/efficacité du traitement ou de la procédure, qui peuvent, dans certains cas, nuire au patient
Système de gradation le plus souvent utilisé par les sociétés savantes européennes, publié dans « Recommandations for Guidelines Production, a document for Task Force Members Responsible for the Production an Updating of ESC Guidelines », Committee for Practice Guidelines (CPG) of the European Society of Cardiology (ESC), 13 décembre 2010. Cette gradation est parfois enrichie d’une lettre (A, B, C) correspondant au niveau de preuve.
USA Gr. I
Grade I
Recommandation forte
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IA
Grade IA
Niveau de preuve élevé
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IB
Grade IB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IC
Grade IC
Niveau de preuve bas
Recommandation forte positive ou négative (lorsqu'il est établi que le bénéfice est supérieur au risque ou que le risque est supérieur au bénéfice).
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. II
Grade II
Recommandation faible
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIA
Grade IIA
Niveau de preuve élevé
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIB
Grade IIB
Niveau de preuve intermédiaire
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.
USA Gr. IIC
Grade IIC
Niveau de preuve bas
Recommandation faible (en cas de résultats incertains ou mêlant éléments de risque et de bénéfice
Différents systèmes de grades des recommandations sont utilisés par les sociétés savantes aux Etats-Unis, nous avons retenu celui de l’American College of Chest Physicians (ACCP) : « Grading Strength of Recommendations and Quality of Evidence in Clinical, Guidelines: Report From an American College of Chest Physicians Task Force (Guyatt G. et al., Chest, 2006, n° 129, pp. 174-181), un des plus souvent utilisés.