Mise à jour : 14 décembre 2023
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Prise en charge
Traitement des symptômes aigus d'asthme
Traitement des symptômes aigus d'asthme
1
Exacerbation d'asthme (anciennement « crise d'asthme »)
L'exacerbation d'asthme est définie par une majoration des symptômes respiratoires et/ou de l'obstruction bronchique (chute du DEP matinal d'au moins 15 % par rapport à la meilleure valeur ou la valeur théorique), au-delà des variations quotidiennes, qui nécessite une modification du traitement habituel.
L'exacerbation peut être classée « non sévère » ou « sévère » en fonction des critères cliniques et du DEP.
L'objectif du traitement de l'exacerbation est un retour rapide à l'état de base du patient, en évitant la survenue d'un asthme aigu grave qui met en jeu le pronostic vital.
2
Recherche de signes de gravité
Ils doivent être connus du patient et de ses proches, et conduire en cas d'exacerbation d'intensité inhabituelle à appeler le samu (15) en urgence. Lire Asthme aigu grave.
3
Traitement de l'exacerbation
La prise du bronchodilatateur bêta-2 agoniste d'action rapide doit être régulière et importante (4 bouffées toutes les 10 min pendant 1 heure). L'utilisation d'une chambre d'inhalation est recommandée, même chez l'adulte (efficacité similaire à la nébulisation).
En cas d'exacerbation sévère, une corticothérapie orale est recommandée : 0,5-1 mg/kg/jour, sans dépasser 60 mg/jour, pendant 5 jours minimum et jusqu'à disparition du bronchospasme. Un arrêt progressif n'est pas nécessaire.
En cas d'exacerbation non sévère, une augmentation de la dose de corticoïdes inhalés, en plus des bêta-2 agoniste d'action rapide, peut être proposée, avec réévaluation à 48 heures. En l'absence d'amélioration, une corticothérapie orale est nécessaire.
4
Évaluation de l'efficacité du traitement
L'absence d'amélioration après traitement de l'exacerbation, associée à des signes de gravité, après 20 à 60 minutes, doit conduire à appeler le samu (15).
5
Facteurs de risque (FDR) de décès
Il s'agit de (un seul item suffit) :
hospitalisation en réanimation pour un asthme aigu grave dans la vie,
hospitalisation pour exacerbation d'asthme dans l'année écoulée,
prise de corticoïdes oraux dans les 30 jours précédents,
consommation ≥ 1 flacon/mois de bêta-2 agoniste,
mauvaise observance du traitement de fond.
1
Exacerbation d'asthme (anciennement « crise d'asthme »)
L'exacerbation d'asthme est définie par une majoration des symptômes respiratoires et/ou de l'obstruction bronchique (chute du DEP matinal d'au moins 15 % par rapport à la meilleure valeur ou la valeur théorique), au-delà des variations quotidiennes, qui nécessite une modification du traitement habituel.
L'exacerbation peut être classée « non sévère » ou « sévère » en fonction des critères cliniques et du DEP.
L'objectif du traitement de l'exacerbation est un retour rapide à l'état de base du patient, en évitant la survenue d'un asthme aigu grave qui met en jeu le pronostic vital.
2
Recherche de signes de gravité
Ils doivent être connus du patient et de ses proches, et conduire en cas d'exacerbation d'intensité inhabituelle à appeler le samu (15) en urgence. Lire Asthme aigu grave.
3
Traitement de l'exacerbation
La prise du bronchodilatateur bêta-2 agoniste d'action rapide doit être régulière et importante (4 bouffées toutes les 10 min pendant 1 heure). L'utilisation d'une chambre d'inhalation est recommandée, même chez l'adulte (efficacité similaire à la nébulisation).
En cas d'exacerbation sévère, une corticothérapie orale est recommandée : 0,5-1 mg/kg/jour, sans dépasser 60 mg/jour, pendant 5 jours minimum et jusqu'à disparition du bronchospasme. Un arrêt progressif n'est pas nécessaire.
En cas d'exacerbation non sévère, une augmentation de la dose de corticoïdes inhalés, en plus des bêta-2 agoniste d'action rapide, peut être proposée, avec réévaluation à 48 heures. En l'absence d'amélioration, une corticothérapie orale est nécessaire.
4
Évaluation de l'efficacité du traitement
L'absence d'amélioration après traitement de l'exacerbation, associée à des signes de gravité, après 20 à 60 minutes, doit conduire à appeler le samu (15).
5
Facteurs de risque (FDR) de décès
Il s'agit de (un seul item suffit) :
hospitalisation en réanimation pour un asthme aigu grave dans la vie,
hospitalisation pour exacerbation d'asthme dans l'année écoulée,
prise de corticoïdes oraux dans les 30 jours précédents,
consommation ≥ 1 flacon/mois de bêta-2 agoniste,
mauvaise observance du traitement de fond.

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Conseils aux patients
Une éducation thérapeutique doit être proposée précocement à tout patient asthmatique. Elle doit permettre au patient d'acquérir les compétences suivantes :
connaissance de la maladie et des facteurs déclenchants ;
connaissance de l'action des médicaments, et notamment de la différence entre traitement des symptômes et traitement de fond ;
bonne utilisation des dispositifs inhalés (environ 80 % des patients ne savent pas utiliser correctement l'inhalateur (GINA 2023) : le recours à une chambre d'inhalation doit être encouragé lorsque celle-ci est adaptable au dispositif du patient) ;
connaissance de la valeur optimale du DEP, du seuil et des symptômes imposant une action ;
capacité d'adapter le traitement en fonction des risques présents dans son environnement ou en cas d'exacerbation ;
capacité d'expliquer la maladie à son entourage.
Tout patient asthmatique doit savoir identifier et éviter les facteurs déclenchants de l'exacerbation : allergènes (en particulier les phanères d'animaux), tabagisme, pollution atmosphérique, exposition au froid, effort physique, prise de bêtabloquants ou AINS, pièces insuffisamment aérées, sachant que l'air intérieur (domicile, bureau) est 5 à 7 fois plus pollué que l'air extérieur, moisissures, etc.
Tout patient asthmatique doit être en possession des médicaments indiqués en cas d'exacerbation et être en mesure de les utiliser à bon escient (apprentissage préalable des techniques d'inhalation, information claire sur les posologies prescrites et sur le nombre de prises en cas d'exacerbation).
Les patientes doivent être informées de ne pas arrêter, sans avis médical, les médicaments de l'asthme (notamment en cas de grossesse).
Tout patient asthmatique doit être en possession d'un plan d'action, écrit, qui précise :
son traitement anti-asthmatique habituel,
les signes d'une aggravation de l'asthme et la conduite à tenir.
Des documents destinés aux patients sont disponibles sur les site de la SPLF, Ameli, des associations (L'asmathèque, Asthme & Allergies, Asthmatiques sévères).
Traitements

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Références

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